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TIC - Ce que je crois - Jobineries

TIC - Ce que je crois - Jobineries

Wow! Un super billet de M. Gilles Jobin avec beaucoup de contenu... C'est vraiment dommage que la session ne soit pas encore amorcée. J'aurais certainement pu faire un cours entier de discussion avec mes étudiants...On y parle d'histoire, de barrière à l'intégration et de solutions!!! Voici donc un résumé de son propos (pour ma mémoire!) et quelques commentaires en vrac. (Désolé si le rythme de ce billet est lent... Je ne veux pas perdre ces liens.)

Le contexte... Ce billet est une réponse à la question que l'AQUOPS posait dans son carnet web pour solliciter nos réactions au dossier traitant de l'usage d'Internet par les jeunes publié dans le Devoir. En gros, Charles Fillion (AQUOPS) demande

Selon vous, votre expérience confirme-t-elle que l'implantation des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les écoles et le développement de cette compétence transversale se font très lentement ? Si oui, que faut-il faire dans vos milieux pour que cela change ?

Voici les liens vers les articles du Devoir:

Tant qu'à y être, je vous suggère aussi ce billet de Mario qui se prononce quant à la couverture du secteur techno dans les médias.

Et n'oubliez pas la réaction de Gilles!!!

Alors ce billet...

Gilles commence par faire la petite histoire de l'intégration des TIC dans les écoles du Québec selon son point de vue. Gilles était alors enseignant et il l'est peut-être encore... Je l'ignore. En gros, il est question de résistance aux changements par des acteurs clés du réseau (enseignants et directions) et d'administration déconnectée de la réalité qui résulte en des exemples d'intégration superficielle...

J'ai oublié quelque chose M. Jobin?

Pas joli! Je trouve par contre que ça ressemble à ce que j'ai vécu en tant qu'étudiant (j'ai trente ans!).

Il propose ensuite des explications. L'une d'elle est l'Université. J'ai été chargé de cours et je suis maintenant professeur. J'espère réussir un peu mieux que ce que Gilles a décrit.... Sans me porter à la défense des chargés de cours et des professeurs en technologies, j'aimerais tout de même souligner que, souvent, les étudiants qui s'inscrivent à mon cours (obligatoire!) le font à reculons. En les questionnant, j'ai remarqué que ces étudiants trouvent l'ordinateur froid et n'ont aucun goût d'apprendre à s'en servir au départ. Ils n'ont souvent aucune idée du fonctionnement de la bête, leur expérience se limitant à naviguer sur Internet et à faire des recherches TRÈS simples dans Google. Ils font très souvent la mise en page de leur document Word en ajoutant des espaces ert des tabulations et, comme ça ne fonctionne pas très bien, concluent que les ordinateurs ne peuvent pas être utiles. Je souligne ensuite que les acteurs qui ralentissent (ou ne favorisent pas) l'intégration des TIC dans les écoles existent aussi à l'Université... Ainsi, un universitaire aurait très bien pu écrire le même billet en parlant de l'intégration des TIC à l'Université. La situation n'est pas plus facile à ce niveau que dans les écoles primaires. Le changement prend du temps. Le problème c'est que les TIC évoluent tellement vite... Tous les directeurs de départements, de modules et de programmes ne s'intéressent pas à cet aspect de la pédagogie ou n'ont pas le temps de s'y intéresser... Les enseignants universitaires, comme les enseignants du primaire, ne sont de plus pas tous intéressés. Plusieurs font des efforts mais ils sont souvent en retard de deux ou trois ans sur les outils. Ceux qui s'y intéressent et font des efforts se heurtent par contre, comme au primaire, à la machine administrative et à des représentants du service informatique pas toujours coopératifs (question de sécurité, de coût et de niveaux d'utilisation,...).

Gilles explique ensuite pourquoi, selon lui, il vaut la peine d'intégrer les TIC à l'école. Il parle de développement...

Pourquoi les élèves doivent-ils développer une compétence TIC? Pour une raison fort complexe : parce que cela les aidera à devenir ce qu'ils sont : des êtres humains de réflexion, des êtres humains qui ont quelque chose à apporter à l'humanité.

Il termine en proposant des pistes de solutions.
Les trois premières suggestions me semblent intéressantes, car elles permettraient de créer un mouvement. Il faudrait ensuite penser à ajouter des mesures de soutien afin d'aider ceux qui regardent le train passé et qui veulent s'y joindre... Plus de techniciens dans les écoles? Libérer les utilisateurs expérimentés un ou deux jours par semaine ou au besoin?

Concernant sa quatrième suggestion... Je crois qu'il faut être réaliste. Comme je l'ai dit plus haut, l'Université doit, elle aussi, intégrer les TIC. Ce n'est pas plus facile chez nous que chez vous... Ici à l'UQAC, nous avons par contre des PIPS (professeur invité en prêt de service). Il s'agit généralement d'enseignants expérimentés qui viennent travailler au département quelques années pour faire bénéficier nos étudiants de leurs expériences dans un domaine particulier. Peut-être un jour aurons-nous un pips en techno!!! Je garde l'idée en mémoire...

En ce qui a trait au service informatique... Nous sommes d'accord! J'ajouterais qu'il faut que les praticiens soient plus souvent consultés quant aux achats et aux orientations... Ça éviterait d'avoir du matériel qui répond aux critères des services informatiques et de l'adminsitration mais qui n'est pas utilisé dans le cadre de l'enseignement...

Les suggestions 7 et 8 me semblent tout à fait intéressantes. C'est des petits gestes que le MEQ pourrait poser et qui engendreraient peut-être, à la longue, un certain mouvement d'utilisation et d'intégration.

pgiroux

Auteur: pgiroux

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