PédagoTIC - Quel bon vieux système? - Commentaires2022-09-08T13:36:33-04:00Patrick Girouxurn:md5:67c8906fbe5029d2332f9922007a59b2DotclearQuel bon vieux système? - Patrick Girouxurn:md5:41c8686bd8c7429afeb843d6b2d2a5802010-03-30T09:09:52-04:002010-03-30T09:09:52-04:00Patrick Giroux<p>Merci à jeune enseignante. Je n'avais pas pensé à cet exemple. Pourtant, ça vient de se produire pour une de mes filles et justement en math. Elle avait des bonnes notes et au second bulletin, elle a soudain eu un "D" pour une compétence. Panique chez les parents! L'enseignante nous a simplement expliqué que c'était un contenu nouveau et difficile, jamais abordé au primaire et que c'était arrivé un peu court dans le temps pour le bulletin. Elle nous a assuré que c'était pareil pour plusieurs étudiants et que le tout c'était déjà amélioré.</p>
<p>Llandry: vous savez, concernant la langue, ce n'est pas si pire. Ils sont faibles, amis pas autant qu'on le dit dans les médias. L'examen qu'ils ont à passé à l'université est très difficile. Tellement que la majorité de ceux qui chialent dans les médias ne le passerait pas non plus... C'est donc un exemple dangereux selon moi. Vous n'êtes pas tellement à droite. Je considère que c'est du pragmatisme. Je crois aussi qu'il faudra une ou deux séries d'examens standardisés, mais pas comme les libéraux veulent le faire et surtout pas pour les mêmes raisons. L'intégration dans les écoles explique en partie mon point de vue. Je crois d'ailleurs que votre vision est en bas de la réalité. Dans certaines classes, c'est 7-8 élèves problématiques sur 27 ou 28 élèves que l'on trouve... Dans ces cas extrêmes, si on désire que les meilleurs progressent et que ceux qui sont en difficultés réussissent, il faut effectivement différencier l'enseignement et l'évaluation le plus souvent possible. Évidemment, ça demande des ressources...</p>Quel bon vieux système? - Jeune enseignanteurn:md5:0aa132a6ebceb20af22a490858d73b1d2010-03-29T23:28:47-04:002010-03-29T23:28:47-04:00Jeune enseignante<p>Je me bidonne toujours lorsque je vois des parents (et des profs!) s'ennorgeuillir du progrès d'un jeune dans une matière lorsque celui passe de 63 à 85% d'une étape à l'autre...</p>
<p>En mathématiques, plus souvent qu'autrement, on a carrément changé de matière et c'est juste plus facile pour cet élève...</p>
<p>Une seule solution, un vrai bulletin descriptif critérié!</p>Quel bon vieux système? - llandryurn:md5:eac421f8de22f79599233c30315028112010-03-29T19:53:24-04:002010-03-29T19:53:24-04:00llandry<p>Je suis plutôt en accord avec l'évaluation individualisé pour la régulation et la micro-régulation. Par contre, je ne rejetterais pas les examens standardisés pour la certification surtout lorsqu'on constate que les jeunes arrivent au CÉGEP et ne maîtrise pas la langue écrite dans des niveaux acceptables. C'est une opinion personnelle. (surtout si on utilise des examens objectifs pour la grande part de la certification).</p>
<p>Notez que mon propos (très à droite) ci-avant ne visent que les niveaux primaire et secondaire, c'est à dire ce que la Loi sur l'instruction publique oblige des parents. L'éducation obligatoire jusqu'à +- 16 ans.</p>
<p>Mais comment concilier les clientèles qui ne peuvent faire les examens standardisés et les obligations imposées par l'arrêt de la Cour Suprême dans Commission Scolaire Beausoleil. Depuis cette arrêt, une grande partie de la clientèle scolaire a droit à une évaluation écologique individualisée. Actuellement, 15.9 % des élèves sont diagnostiqués EDHAA. Ajoutez les mal-élevés, les mal-nourris, les mal-aimés , ceux non diagnostiqués etc. et on a peut être 20 ou 25% des élèves en difficultés. Dans ce contexte, comment pourra t'on améliorer le taux de réussite si on ne mise pas sur l'évaluation écologique individualisé.</p>
<p>J'attends les clameurs monter et affirmer haut et fort que l'on abandonne la mission des écoles qui est de préparer des bons candidats pour l'enseignement supérieur pour préconiser le taux de réussite et je vous le concède. Mais cela semble être la nouvelle réalité de la Ligue Nationale.</p>Quel bon vieux système? - jasselinurn:md5:58c33e78e6e2408ed1c7e7c44b9363322010-03-29T17:16:26-04:002010-03-29T17:16:26-04:00jasselin<p><p>Pour moi l'évaluation a pour premier rôle d'être formatif, il en revient à l'enseignant de souligner à l'élève les points sur lesquels il doit travailler. On apprend toute notre vie, rien ne sert de dire que quelqu'un est compétent ici et maintenant, la question est: a t-il atteint la compétence pour être compétent demain et après demain quand ce qu'il a apprit hier est sera devenu caduc. </p>
<p>Moi j'aimais la notation que mon fils avait il y a 7-8 ans</p>
<p>1 L'élève dépasse les exigences</p>
<p>2 L'élève répond aux exigences</p>
<p>3 L'élève a besoin d'aide pour...</p>
<p>Je ne suis pas d'accord avec le S à la fin de la formation, qui n'a pas de lacune? personne ne mérite un E ni un S.</p>
<p>Je supervise souvent des stages d'intégration en milieu de travail alors, malgré tout les efforts d'objectivité déployés, les finissants sont toujours entre le S et le E. Je détermine alors qui deviendra une infirmière auxiliaire avec <a href="http://www.oiiaq.org/publication/indicateur-competence/MultilingualFile/fr/oiiaq_indicateur.pdf" hreflang="fr" rel="nofollow">les indicateurs de la compétence de l'OIIAQ</a> qui sont subjectifs. </p>
<p> Exemple:1. Démontrer de l’empathie</p>
<p>2. Établir une relation</p>
<p>de confiance</p>
<p>3. Travailler en équipe</p>
<p>4. Faire preuve de courtoisie</p>
<p>5. Faire preuve d’autonomie</p>
<p>6. S’autoévaluer</p>
<p>7. Faire preuve de jugement</p>
<p>8. Démontrer de la dextérité manuelle</p>
<p> Parfois c'est clair: par exemple une étudiante ne sait pas calculer les doses de médicament, ou ne respecte pas les règles d'hygiène de base, alors je sais quoi faire, mais c'est très rare. </p>
<p> </p>
</p>Quel bon vieux système? - Jouelleturn:md5:9f25e9ceb61087b3bbcccefe927a5a462010-03-29T14:48:39-04:002010-03-29T14:48:39-04:00Jouellet<p>j'aime bien l'extrait sonore et le remix à la fin du bon vieux système. M. Arcand est vraiment solide dans ses interviews. La ministre de l'éducation patine beaucoup dans l'extrait sonore.</p>Quel bon vieux système? - Jouelleturn:md5:1d5b4f3413e06fedaa7b55111dafe8212010-03-29T14:42:57-04:002010-03-29T14:42:57-04:00Jouellet<p>très intéressant. Ce billet porte vraiment à réfléchir sur les réformes du système scolaire et nous questionner pour l'avenir de ce système.</p>Quel bon vieux système? - mbellemareurn:md5:23d68d0a9c96d0e4d4c19a197f9d2bd12010-03-29T13:43:35-04:002010-03-29T13:43:35-04:00mbellemare<p>Ce billet fait certainement réfléchir.<br />
Pour ce qui est des lettres, j'ai un petit questionnement: Est-ce plus dangereux qu'il y ait de la subjectivité de la part de l'enseignant (un certain apprenant lui tape royalement sur les nerfs...).<br />
Pour l'idée de rguérin d'une épreuve à la fin seulement... ça fait un peu peur. Imaginez un apprenant qui aurait passé carrément à côté du bateau. Peut-être aurait-on pu le récupérer en début de formation? Je crois qu'un suivi ponctuel doit être fait pour bien cerner les forces et faiblesses de chaque apprenant.</p>Quel bon vieux système? - rguerinurn:md5:4619444e04e006761fe2e8ca509af1782010-03-29T11:54:15-04:002010-03-29T11:54:15-04:00rguerin<p>Il n’y a rien de parfait en ce monde. Voici un petit exemple. On pourrait penser que le système démocratique est le meilleur système au monde mais il faudrait plutôt dire qu’il s’agit du moins pire des systèmes car, lui-même n’est pas un système parfait.</p>
<p>Quant aux chiffres et aux lettres pour mesurer les apprentissages, je ne vois entre les 2 systèmes que la seule différence suivante : l’espacement entre les résultats est plus grand entre les lettres qu’entre les chiffres.</p>
<p>Pour revenir au système démocratique qui est le moins pire des systèmes, la mesure des apprentissages en chiffres ou en lettres est le moins pire des systèmes.</p>
<p>La très grande majorité des apprenants ne travaillent que pour les résultats (en chiffres ou en lettres) alors, me dis-je, qu’ils devraient plutôt travailler pour apprendre. Dans ma pratique de l’enseignement, je ne communique jamais les notes à mes apprenants. Lorsqu’ils sont en échec, je leur explique pourquoi et lorsqu’il sont en succès je ne vais pas plus loin; ils ont obtenu succès point final.</p>
<p>Les apprenants, on s’en rend compte assez rapidement, fonctionnent avec des tiroirs. Ils font un module, le réussissent, ferment le tiroir et passent au module suivant. Ils ouvrent un nouveau tiroir et le processus se continue jusqu’à la fin de leur formation. Les mesures, en chiffres ou en lettres, à chaque module ne font que montrer qu’ils ont acquis suffisamment de connaissances pour obtenir la note de passage pour ce module et rien de plus.</p>
<p>Personnellement, je crois qu’il ne devrait y avoir qu’une seule évaluation et elle ne devrait se faire qu’à la toute fin de leur formation. Idéalement, les enseignants, ensemble et d’un commun accord, autoriseraient un apprenant à prouver qu’il possède toutes les compétences pour obtenir son diplôme. Pour ce faire, on lui confie un travail qu’il doit réaliser pour obtenir ledit diplôme. On verrait ainsi s’il a assimilé et fait la synthèse de tout ce qu’il a appris au cours de sa formation.</p>
<p>Les seuls résultats possibles seraient échec ou succès. S’il ne réussit pas à prouver sa compétence et après rencontre avec l’apprenant, ses faiblesses lui seraient indiquées et il reprendrait les modules visés par ses manquements puis, il serait de nouveau autorisé à se représenter à l’épreuve finale.</p>
<p>Ce système ne serait-il pas mieux approprié aux différents types d’apprenants que nous avons dans nos CFP? Chacun n’apprendrait-il pas à son rythme? Comment cela pourrait-il se gérer? Je dois dire que je n’y ai pas pensé et de toute façon nous sommes encore loin de ce mode d’évaluation.</p>
<p>Par : rguerin</p>