PédagoTIC - Mot-clé - secteur - Commentaires2022-09-08T13:36:33-04:00Patrick Girouxurn:md5:67c8906fbe5029d2332f9922007a59b2DotclearLe « bug» des blogues - etu8urn:md5:51d3f522543d4f1136eb25eb6e184c422013-04-16T13:36:43-04:002013-04-16T13:36:43-04:00etu8<p>Je crois que nous devons être capable de voir un future positif avec les technologies et nous adapter au changement. Les générations changes et nous n'avons qu'à comparer notre propre évolution avec celle des générations précédentes. Beaucoup de changements, que je qualifirais de positif ont eux lieu. Il est vrai que le nombre de réponse est un peu faible dans l'étude de Mme Fusaro, mais il serait intéressant de faire une étude dans nos milieu de formation pour avoir un taux de réponse plus élevé. Mais, je pense, que les cours à distance sont et seront réservé à une clientèle particulière, et pour des formations qui le permettent.</p>Le « bug» des blogues - Patrick Girouxurn:md5:c6be43d5130e94291b1bddf51f33990f2013-04-16T10:23:41-04:002013-04-16T10:23:41-04:00Patrick Giroux<p>C'est intéressant de voir votre réflexion se poursuivre dans le temps...</p>
<p>Concernant l'étude Mme Fusaro, j'ai des doutes quant à ses conclusions pour d'autres raisons d'ordre méthodologique. Ex.: Le taux de réponse est, par exemple, faible et peut-être peu représentatif...</p>Le « bug» des blogues - etu8urn:md5:8b064a1bf6ffbccc64e7393121050be32013-04-15T17:42:25-04:002013-04-15T17:42:25-04:00etu8<p>Merci pour l'appréciation de notre billet !!! Vous nous dites, dans votre commentaire, que vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec ce que l'étude de Mme Fusaro a démontré face au cours magistraux, en comparant son étude, à la migration des étudiants vers la formation à distance. Il est vrai que dans plusieurs universités, une augmentation visible dans la demande des cours à distance est présente, ce qui permet d'ouvrir les portes universitaires à un plus grand nombre de personne. Il est vrai qu'il sera plus simple, avec les cours à distance, de suivre une formation spécifique qui se donne dans une région éloignée, de suivre des conférences donc nous ne pourrions être présents ou encore facilité l'accessibilité aux hommes et aux femmes monoparentales dont certaines présences au cours sont plus compliquées. Ou encore, tout simplement, permettre à un étudiant de terminer sa formation plus rapidement en suivant un cours à distance qui ne se donne pas dans l'institution qu'il fréquente avant plusieurs semaines, mais s'offre dans une université éloignée. C'est une réalité aussi dans les écoles pour adulte où ceux-ci peuvent concilier travail et étude plus facilement. C'est une méthode que j'approuve et que je trouve très avantageuse pour plusieurs personnes à condition d'être discipliné...<br />
Mais si nous revenons à nos moutons, c'est-à-dire la formation professionnelle. Une réalité de plus en plus fréquente dans les programmes de la FP sont qu'elle retrouve dans ses rangs, des élèves faisant affaire avec le centre local d'emploi (CLE). Le CLE permet un retour aux études tout en étant salarier, à une condition très importante, la présence au cours. Nous devons remettre un rapport de présence à la secrétaire du centre à chaque semaine, qui le fera parvenir au CLE et ceux-ci paieront l'élève selon le taux de présence en classe. Alors, comment gérer les cours à distance s'ils ne peuvent être payés par leur absence. Le CLE considère que l'élève en formation est l'équivalent d'être au travail, en résumé l'école est leur travail. S'ils ne sont pas présents au travail, ils ne seront pas payés. Il est certain que ce n'est pas la majorité des élèves qui font partie du Centre Local d'Emploi, mais un autre détail amène les cours à distance complexe, ce sont les laboratoires, comment réussir un examen laboratoire avec aucune pratique réelle avec le matériel approprier aux apprentissages.<br />
Par exemple, dans la compétence 15, système digestif, nous enseignons la thérapie intraveineuse. Nous avons la chance d'avoir en laboratoire, des bras avec des veines d'eau, des pompes à soluté, les différents cathéters et matériel utilisé lors de l'installation de la thérapie intraveineuse. Les élèves pratiqueront plusieurs heures avant d'avoir la sanction permettant de démontrer l'atteinte de la compétence. Il me semble difficile d'imaginer atteindre la compétence sans avoir touché aux matériels!!! De plus, 50% de notre formation, dans le secteur santé, se situe en stage, auprès de vrai patient, avec des vrais soins et des vraies complications. Il me semble, encore une fois, et même si je parais négative, pratiquement impossible de suivre la formation à distance lorsque nous sommes en stage. Nous devons être auprès des patients et des élèves. Les élèves n'ont droit à aucun acte si nous ne sommes pas sur l'unité de soins en même temps qu'eux. Étant donné que nous faisons partie d'un ordre professionnel et eux pas, nous sommes les seuls à posséder le droit de permettre aux élèves de faire les techniques dans le cadre des stages.<br />
Certaines compétences, mais une minorité, pourrais être suivie lors d'une formation à distance. Par contre, il faudrait revoir un peu le contexte et le programme. Il n'y a rien d'impossible dans la vie, mais il est important de voir chaque secteur d'enseignement comme unique et ayant des particularités bien à eux. Est-ce que cela vaudrait la peine de revoir les façons de faire pour accéder à la formation à distance pour une minorité de compétence dans nos formations en santé. Gardons, par contre, la porte ouverte aux autres secteurs en FP !!!!</p>
<p>Pour les personnes absentes, où leur absence peut être motivée, il est certain que s'ils peuvent avoir accès aux notes de cours, par l'entremise d'un blog, serait sûrement très avantageux !!!!! A mon avis, en formation professionnel, à une identité difficile a définir, nous sommes en continuité du secondaire, nous les traitons, malheureusement, pas toujours en adulte !!!!</p>Le « bug» des blogues - etu8urn:md5:a2df3311a260c489c630da49f090b4472013-04-15T17:42:13-04:002013-04-15T17:42:13-04:00etu8<p>Merci pour l'appréciation de notre billet !!! Vous nous dites, dans votre commentaire, que vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec ce que l'étude de Mme Fusaro a démontré face au cours magistraux, en comparant son étude, à la migration des étudiants vers la formation à distance. Il est vrai que dans plusieurs universités, une augmentation visible dans la demande des cours à distance est présente, ce qui permet d'ouvrir les portes universitaires à un plus grand nombre de personne. Il est vrai qu'il sera plus simple, avec les cours à distance, de suivre une formation spécifique qui se donne dans une région éloignée, de suivre des conférences donc nous ne pourrions être présents ou encore facilité l'accessibilité aux hommes et aux femmes monoparentales dont certaines présences au cours sont plus compliquées. Ou encore, tout simplement, permettre à un étudiant de terminer sa formation plus rapidement en suivant un cours à distance qui ne se donne pas dans l'institution qu'il fréquente avant plusieurs semaines, mais s'offre dans une université éloignée. C'est une réalité aussi dans les écoles pour adulte où ceux-ci peuvent concilier travail et étude plus facilement. C'est une méthode que j'approuve et que je trouve très avantageuse pour plusieurs personnes à condition d'être discipliné...<br />
Mais si nous revenons à nos moutons, c'est-à-dire la formation professionnelle. Une réalité de plus en plus fréquente dans les programmes de la FP sont qu'elle retrouve dans ses rangs, des élèves faisant affaire avec le centre local d'emploi (CLE). Le CLE permet un retour aux études tout en étant salarier, à une condition très importante, la présence au cours. Nous devons remettre un rapport de présence à la secrétaire du centre à chaque semaine, qui le fera parvenir au CLE et ceux-ci paieront l'élève selon le taux de présence en classe. Alors, comment gérer les cours à distance s'ils ne peuvent être payés par leur absence. Le CLE considère que l'élève en formation est l'équivalent d'être au travail, en résumé l'école est leur travail. S'ils ne sont pas présents au travail, ils ne seront pas payés. Il est certain que ce n'est pas la majorité des élèves qui font partie du Centre Local d'Emploi, mais un autre détail amène les cours à distance complexe, ce sont les laboratoires, comment réussir un examen laboratoire avec aucune pratique réelle avec le matériel approprier aux apprentissages.<br />
Par exemple, dans la compétence 15, système digestif, nous enseignons la thérapie intraveineuse. Nous avons la chance d'avoir en laboratoire, des bras avec des veines d'eau, des pompes à soluté, les différents cathéters et matériel utilisé lors de l'installation de la thérapie intraveineuse. Les élèves pratiqueront plusieurs heures avant d'avoir la sanction permettant de démontrer l'atteinte de la compétence. Il me semble difficile d'imaginer atteindre la compétence sans avoir touché aux matériels!!! De plus, 50% de notre formation, dans le secteur santé, se situe en stage, auprès de vrai patient, avec des vrais soins et des vraies complications. Il me semble, encore une fois, et même si je parais négative, pratiquement impossible de suivre la formation à distance lorsque nous sommes en stage. Nous devons être auprès des patients et des élèves. Les élèves n'ont droit à aucun acte si nous ne sommes pas sur l'unité de soins en même temps qu'eux. Étant donné que nous faisons partie d'un ordre professionnel et eux pas, nous sommes les seuls à posséder le droit de permettre aux élèves de faire les techniques dans le cadre des stages.<br />
Certaines compétences, mais une minorité, pourrais être suivie lors d'une formation à distance. Par contre, il faudrait revoir un peu le contexte et le programme. Il n'y a rien d'impossible dans la vie, mais il est important de voir chaque secteur d'enseignement comme unique et ayant des particularités bien à eux. Est-ce que cela vaudrait la peine de revoir les façons de faire pour accéder à la formation à distance pour une minorité de compétence dans nos formations en santé. Gardons, par contre, la porte ouverte aux autres secteurs en FP !!!!</p>
<p>Pour les personnes absentes, où leur absence peut être motivée, il est certain que s'ils peuvent avoir accès aux notes de cours, par l'entremise d'un blog, serait sûrement très avantageux !!!!! A mon avis, en formation professionnel, à une identité difficile a définir, nous sommes en continuité du secondaire, nous les traitons, malheureusement, pas toujours en adulte !!!!</p>Le « bug» des blogues - Patrick Girouxurn:md5:a4fba814791fc1591a52cc3dcd7ef64f2013-04-14T17:37:03-04:002013-04-14T17:37:03-04:00Patrick Giroux<p>J'ignore ce qui adviendra de l'interaction sociale en présence réelle... Pour ma part, j'en ai encore besoin. une chose est certaine, les choses changent. S'adapter et s'ajuster sont maintenant des compétences essentielles!</p>Le « bug» des blogues - Étu 6urn:md5:de0e769128b09041dd05879b40b66f062013-04-12T23:49:37-04:002013-04-12T23:49:37-04:00Étu 6<p>Tout d'abord, merci pour votre commentaire. J'avoue ne pas avoir réfléchi sur les cours à distance. Ce genre de TIC est de plus en plus populaire dans les universités. Pour avoir suivi plusieurs cours de ce genre, je crois que c'est intéressant. Nous n’avons pas besoin de nous déplacer et nous pouvons bénéficier des cours qui se donnent loin de chez soi. L'accès aux meilleurs professeurs au monde est aussi un bon point. Les cours à distance pourraient peut-être ouvrir de nouveaux horizons et permettre de meilleurs apprentissages. Par contre, cela comporte aussi des désavantages. Pour ma part, je trouve que ce genre de cours est parfois moins stimulant. Étant une personne timide, je n'ose parfois pas répondre aux questions de l'enseignant en ligne. Donc, l'interaction avec les autres apprenants est parfois plus pauvre. Mais, selon Sugata Miltra, il est prouvé que les enfants sont capables d'apprendre seuls, sans professeur, par eux-mêmes avec un ordinateur et internet. Les cours à distance peuvent donc être un bon moyen d'apprendre.</p>
<p>Quant à l'étude de madame Fusaro qui nous révèle que même s’ils sont de grands consommateurs de technologies et de grands utilisateurs d’ordinateurs, les étudiants de niveau universitaire se plaisent encore à s’exposer à des cours magistraux, surtout s’ils sont intéressants. D'une part, cette étude a été réalisée dans les universités, donc avec des apprenants de tout âge. Ces gens ont grandi en ayant reçu une éducation principalement axée sur des cours magistraux. Je pense que cette donnée à du pesé dans la balance. À mon avis, les habitudes des personnes et la peur du changement viennent faire parler les résultats. Au cours de mes lectures, je me suis aperçue que les TIC ne sont pas si utilisées en éducation. Leurs potentiels ne sont que peu exploités. Les étudiants de l'étude ont peut-être avoué préférer les cours magistraux parce qu'ils n'ont pas connu grand-chose d'autre. L'étude ne répond pas à ce genre de question.</p>
<p>De plus, l'étude relate que peu importe le canal de diffusion utilisé, l’important serait le contenu et la stimulation intellectuelle qu’il peut induire. Les étudiants veulent des professeurs inspirants et stimulants intellectuellement. Je pense que les cours à distance doivent pouvoir fournir une certaine stimulation pour être efficace. La motivation des étudiants est un facteur très important dans la réussite. Pour ma part, je décroche assez facilement avec les cours à distance.<br />
La croissance de ce genre de cours dans les universités est réelle. Même si certains étudiants préfèrent les cours magistraux, il n'est pas sans dire que ces cours offrent justement des parties magistrales. C'est peut-être pour cette raison qu'ils sont si appréciés.</p>
<p>Bref, les prochaines générations auront de la facilité à apprendre à distance. Le connectivisme prendra de l'ampleur dans le futur, c'est certain. Peut-être qu'un jour les enfants suivront leur cours bien douillet à la maison avec des chips et des bonbons pour seul compagnon:) Que pensez-vous de la société moderne individualisme. L'interaction sociale (non virtuel) des nos enfants est-elle en péril à cause des technologies grandissantes? Les TIC en éducation ne permettent pas tout. Je ne crois pas que les cours à distance en FP au secteur de la santé soit une bonne idée pour l'instant.</p>Le « bug» des blogues - Patrick Girouxurn:md5:310e941d6785901fb9be690ee839e95c2013-04-11T10:09:31-04:002013-04-11T10:09:31-04:00Patrick Giroux<p>Bonjour!</p>
<p>Bravo pour ce billet. Je note d'abord un effort de documentation important... Vous avez chercher et trouver des références et, même si elles n'étaient pas directement liées à la FP, vous avez tenté de les intégrer. Des chercheurs de l'UQAC s'intéressent au blogue pour les compétences en écriture au primaire et au secondaire. Comme c'est un des avantages que vous cité, je vais donc commencer par vous recommander leurs travaux. Si vous continuer à réfléchir aux blogues, vous pourrez ajouter ces références à toutes celles que vous avez déjà rassemblées pour vous forger votre opinion. J'ai choisi les textes qui parlent du secondaire, c'est un peu plus proche de votre réalité...</p>
<p>Allaire, S., Thériault, P., Gagnon, V., & Normandeau, L. (2013). Étude de cas multiples sur le développement de l’écriture dans des classes du secondaire utilisant le blogue. Rapport de recherche présenté au Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Saguenay: Université du Québec à Chicoutimi. 106 pages. <a href="http://pedagotic.ca?post/2013/03/29/En ligne" title="En ligne" rel="nofollow">En ligne</a>. Disponible: <a href="http://constellation.uqac.ca/2450/" title="http://constellation.uqac.ca/2450/" rel="nofollow">http://constellation.uqac.ca/2450/</a></p>
<p>Allaire, S., Thériault, P., & Lalancette, E. (2011). Synthèse critique des connaissances sur l’écriture électronique à l’aide du blogue au primaire et au secondaire. Revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie, 37(1), 1-32. <a href="http://pedagotic.ca?post/2013/03/29/En ligne" title="En ligne" rel="nofollow">En ligne</a>. Disponible: <a href="http://www.cjlt.ca/index.php/cjlt/article/view/594/303" title="http://www.cjlt.ca/index.php/cjlt/article/view/594/303" rel="nofollow">http://www.cjlt.ca/index.php/cjlt/a...</a></p>
<p>Allaire, S., Thériault, P., & Lalancette, E. (2010). L’utilisation du blogue en milieux scolaires primaire et secondaire: des initiatives prometteuses à étayer au plan de la recherche. Recension des écrits (2004-2010). Saguenay: Université du Québec à Chicoutimi. <a href="http://pedagotic.ca?post/2013/03/29/En ligne" title="En ligne" rel="nofollow">En ligne</a>. Disponible: <a href="http://affordance.uqac.ca/publications/RapportBlogues2010-Final.pdf" title="http://affordance.uqac.ca/publications/RapportBlogues2010-Final.pdf" rel="nofollow">http://affordance.uqac.ca/publicati...</a></p>
<p>Je vous remercie d'avoir mis en application ce que je prêche en classe et d'avoir peser le pour et le contre tout en considérant les usages possibles avant de décider. C'est exactement ce qu'il faut faire. Je vous félicite aussi d'avoir su garder l'esprit assez ouvert pour envisager d'autres usages du blogue. Ainsi, vous concluez que ce n'est peut-être pas une bonne idée de forcer les étudiants à utiliser les blogue en FP, mais qu'un blogue libre où les enseignants partageraient leur passion serait peut-être envisageable. De plus, vous identifiez un autre outil qui vous semble plus prometteur (Facebook). Continuer d'appliquer ce mode de réflexion pour vos décisions TIC!</p>
<p>J'aimerais revenir sur l'étude de Mme Fusaro et peut-être orienter votre réflexion dans une autre direction. Selon vous, comment expliquer que les étudiants veulent plus de magistral et moins de TIC en classe alors qu'actuellement il semble y avoir une migration des apprenants vers la formation à distance (beaucoup d'apprenants optent pour des formation à distance). Toutes les universités réfléchissent aux MOOC (cours en ligne massivement ouvert) actuellement et il y a de plus en plus de programmes de formation à distance d'offerts? À l'UQAC, plusieurs programmes utilisent maintenant une formule hybride ou sont carrément offert en ligne, même à ceux qui habitent Chicoutimi. Comment expliquez-vous les résultats que vous citez?</p>