Les médias n'ont pas tous les mêmes caractéristiques -- Asynchronous and Synchronous E-Learning (EDUCAUSE Quarterly)
Publié le mardi 16 décembre 2008, 8:22:08 AM - modifié le 16/12/08 - Design pédagogique - Lien permanent
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Asynchronous and Synchronous E-Learning (EDUCAUSE Quarterly)
Dans cet article trouvé sur Educause, l'auteur (Stefan Hrastinski) rapporte les résultats d'une recherche qui conclut que les médias synchrones et asynchrones soutiennent l'atteinte de buts différents.
L'article m'a intéressé pour plusieurs raisons. D'abord, l'auteur de l'article perçoit l'apprentissage comme une participation sociale, un dialogue à la fois interne et externe. Cette vision de l'apprentissage est proche de la mienne. L'article décrit ensuite clairement la différence entre les outils synchrones et asynchrones en mettant l'accent sur certaines de leurs caractéristiques.
Asynchronous e-learning, commonly facilitated by media such as e-mail and discussion boards, supports work relations among learners and with teachers, even when participants cannot be online at the same time. It is thus a key component of flexible e-learning. In fact, many people take online courses because of their asynchronous nature, combining education with work, family, and other commitments. Asynchronous e-learning makes it possible for learners to log on to an e-learning environment at any time and download documents or send messages to teachers or peers. Students may spend more time refining their contributions, which are generally considered more thoughtful compared to synchronous communication.
Synchronous e-learning, commonly supported by media such as videoconferencing and chat, has the potential to support e-learners in the development of learning communities. Learners and teachers experience synchronous e-learning as more social and avoid frustration by asking and answering questions in real time. Synchronous sessions help e-learners feel like participants rather than isolates: Isolation can be overcome by more continued contact, particularly synchronously, and by becoming aware of themselves as members of a community rather than as isolated individuals communicating with the compute. (Note: J'ai enlevé les références. Consulter l'article pour plus d'informations.)
L'auteur conclut ensuite la présentation des caractéristiques des médias synchrones et asynchrones en notant que les recherches qui tentaient, de déterminer quels outils sont les meilleurs ne nous ont rien appris sinon que la question de départ n'était pas la bonne. Il ne faut pas se demander lequel est le meilleur, mais bien pourquoi, quand et comment doit-on utiliser chaque média. Les propos de l'auteur sont vraiment très près de mon discours en classe...
Je vous épargne les résultats qui sont très intéressants et qui démontrent bien les différences entre les deux catégories de médias. L'auteur a utilisé une théorie relative aux types de communications qui sont nécessaires afin de favoriser l'apprentissage et je crois que c'est très "à propos" puisque les médias sont des supports à la communication. Dans le processus d'apprentissage, ils rendent possible le dialogue interne et externe nécessaire à la construction des connaissances par l'apprenant. Jusque-là, je crois que la contribution du chercheur au domaine est faible. Je n'ai vraiment rien appris bien que l'article soit bien écrit et agréable à lire. L'article devient cependant très intéressant lorsque l'auteur propose que les médias synchrones et asynchrones correspondent aux deux extrémités d'un continuum décrivant le type de participation requis de l'apprenant pour favoriser son apprentissage. Les médias asynchrones seraient associés aux situations où la participation cognitive est nécessaire (situation où la réflexion est nécessaire et la capacité de traiter l'information est importante) alors que les médias synchrones conviendraient surtout pour les situations nécessitant une participation personnelle (situation importante pour l'éveil, la motivation ou pour la confrontation de nos apprentissages avec ceux des autres). L'image suivante est tirée de l'article.
Je ne suis pas certain que tout le bénéfice de cette catégorisation revienne à l'auteur de cet article, mais pour moi c'était une contribution significative puisque je n'avais jamais aussi clairement opposé ces deux types de médias. L'auteur montre bien que ces deux types se complètent en soutenant plus efficacement différentes situations nécessaires à l'apprentissage. L'auteur présente ensuite un petit tableau très simple qui résume assez bien ses conclusions en répondant aux questions importantes (quand, quoi et comment). Un article à lire.