PédagoTIC

(j'ajouterai les hyperliens plus tard. Les activités débutent. Désolé!)

Réglons d'abord le côté appréciation de l'organisation. Ça s'est simplement bien déroulé. C'est tout! L'organisation était prête à nous recevoir le matin dès notre arrivée. Les salles sont suffisamment grandes pour accueillir confortablement les conférenciers même si nous sommes plus de 400 selon ce que j'ai pu constater par un rapide calcul du nombre de tables/places. L'équipe du CEFRIO est disponible et accessible. Comme dans tous les évènements TIC, il manque de prises pour recharger nos portables dans les salles de conférence... (C'est évidemment toujours le cas ou presque!) Les salles ne sont simplement pas conçues pour accueillir autant d'ordinateurs et de gadgets électroniques. Par contre, l'organisation a rapidement rendu disponibles quelques rallonges. Personnellement, j'ai reçu l'aide des gens du kiosque de EBR Informatique (détaillant Lenovo) qui ont branché ma tablette au milieu de leurs démonstrateurs pendant que j'allais prendre ma pause santé... J'ai apprécié. Merci! J'en profite pour vanter ma tablette x200 de Lenovo qui peut fonctionner plus de 5 heures sans avoir besoin de charger! S'il y a un seul point vraiment négatif dans cette journée en ce qui a trait à l'organisation c'est la connexion à Internet, mais je ne crois pas que ce soit sous le contrôle de l'organisation du colloque puisque c'est le centre des congrès qui se charge de cet aspect. La connexion m'a semblé peiner à plusieurs reprises. Je dit « semblé », car il faut aussi dire que nous étions plusieurs dizaines d'utilisateurs de Twitter et ce site était régulièrement trop occupé. Mes problèmes ont-ils été créés par la connexion ou Twitter? Comme j'ai aussi eu de la difficulté à télécharger mes courriels et en m'entretenir avec un correspondant Skype... je penche pour la connexion! Petit blâme, donc, pour le Centre des congrès de Québec.

J'ai utilisé Twitter toute la journée en utilisant le « hashtag » #genc. Je n'étais pas le seul. Nos notes collectives seront très riches! D'ailleurs, les organisateurs affichaient nos billets sur des écrans géants situés derrière les conférenciers. Ça a donné lieu à quelques situations comiques comme un commentaire plutôt critique de Sylvain vis-à-vis d'un site web du gouvernement alors même que Mme Dominique Vien (ministre des Services gouvernementaux) vantait ces services. Il paraît qu'il y a une photo de cette situation qui a été prise... J'espère qu'elle sortira sur le Web!

J'ai annoncé quelques regrets...

Je regrette effectivement le manque de participation du monde universitaire. Les HEC étaient abondamment représentées et l'Université Laval avait aussi quelques représentants... mais ils organisaient l'évènement (via le CEFRIO). J'ai rencontré quelques responsables des bibliothèques. J'ai aussi croisé plusieurs pédagogues du primaire et du secondaire (enseignants, conseillers pédagogiques), des gens des commissions scolaires et des directeurs d'école. À ma connaissance, il n'y avait pas de doyens, recteurs, vice-recteurs, responsables des TIC et autres décideurs universitaires. Il y avait aussi peu de chercheurs universitaires présents. (Je fréquente peut-être les mauvais cercles!) Pour moi c'est très décevant, car ces gens avaient la chance de faire la connaissance de la génération qui arrive dans nos universités. Ils auraient pu prévenir plutôt que réagir à ce qui s'en vient. Même si j'avais déjà vu cette conférence de Danah Boyd, il demeure qu'elle transmet très bien l'esprit des jeunes « C » avec des exemples et des mots sans trop d'équivoques. Les données présentées par le CEFRIO étaient un peu moins riches que ce que j'espérais, mais elles contribuaient tout de même à expliciter qui sont les « C ». L'atelier en éducation a permis de présenter des initiatives et des actions qui ont du succès. M. Francesc Pedrò de l'OCDE a contextualisé au niveau international le fossé qui existe entre l'usage des TIC à l'école et à la maison. (J'y reviendrai, c'est mon moment préféré de la journée #1.) Mais, à ma connaissance, les décideurs universitaires n'étaient pas présents... Ils n'ont pas entendu cela, n'ont pas pu en discuter à chaud avec les conférenciers ou les autres personnes présentes au colloque. Vraiment dommage... Plusieurs acteurs du primaire et du secondaire étaient présents, pourquoi? Parce qu'ils ont le nez dedans et cherchent des solutions? J'ai encore peu de recul, mais c'est mon principal regret!

Est-ce que j'ai dit que je n'ai pas vu la ministre de l'Éducation non plus? Non? Alors maintenant c'est dit!