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Un X au pays des C

Génération C, voilà donc comment se nomme cette génération qui n’a jamais connu le monde sans Internet, fichiers imprimés et tout le reste du bataclan qui vient avec.

Proprement dit, je trouve que c’est une très belle génération si on la scrute de façon générale. Elle est pleine de vigueur, toujours à l’affut des nouvelles technologies afin de leur faciliter la vie. Parfois les générations précédentes, y gagneraient à l’écouter, car dans tout le flot d’idées qu’elle propose certaines pourraient être fort pratique et utile. Malheureusement, les trop nombreux préjugés qui existent entre les générations, font en sorte que toute génération qui succède à une autre est rapidement jugée et/ou parfois fait peur par les changements qu’elle propose.

Par contre, bien que j’aime la fraicheur de cette génération, je trouve personnellement qu’elle est un brin trop dépendante de la technologie. La technologie se doit d’être un outil et non un mode de vie, voilà sans doute une réflexion d’un X qui juge les C.

J’enseigne depuis un peu plus d’un an et mes groupes sont formés d’étudiants âgés entre 17 à 46 ans, mais près de 50% font parti de la génération C. J’ai donc profité de cette opportunité pour lancer un petit débat de génération dans mes groupes. Ce qui en a résulté fut fort intéressant. J’ai pu constater que peu importe la génération, ceux qui réside loin des centres urbains font un usage très modéré des outils technologiques à leur disposition. Même que parfois certaines technologies n’y sont même pas accessibles, alors de se faite les C en zone rurale, ont une façon très différente d’agir et de penser par rapport au C des régions urbaines. J’ai pu constater aussi que plus la région urbaine est grosse, plus l’individu est submergé dans son monde de technologie informatique (TI). Par exemple, de façon générale, un C de Montréal est encré plus profondément dans un monde de TI et d’internet versus un C de Saguenay. Il y a de nombreux facteurs qui viennent interagir avec ce dernier énoncé, et il serait intéressant de l’approfondir, cela sera peut-être fait dans un prochain billet.

Les TI et l’Internet a développé chez la génération C une forme nouvelle de communication. Ils sociabilisent beaucoup, mais pratiquement toujours de façon virtuel. Cela en fera t-il des gens moins sociables physiquement parlant? Cette façon de communiquer leurs permettent de rejoindre rapidement les gens avec qui ils veulent converser, et ainsi d’avoir un maximum d’information en un minimum de temps, un trait qui caractérise bien cette génération qui ne veut jamais attendre et veut tout, tout de suite. Je trouve ce type de communication froide et très impersonnelle, car bien que le C est de nombreux amis, il fini plus souvent qu’autrement seul devant son écran d’ordinateur ou à texter sur son cellulaire.

J’enseigne l'arpentage et c’est un domaine où l’avancée des TI c’est faite à la vitesse grand V. On pourrait donc en déduire que le métier est taillé pour la nouvelle génération. Certes ils ont une facilité indiscutable à saisir certaines des nouvelles applications, surtout celles qui concernent le transfert de données par des réseaux Wi-Fi, internet ou cellulaire. Lors de discussions tenues avec mes étudiants, j’ai pu constater, que bien qu’ils maitrisent plus rapidement les nouvelles technologies ils craignent en parti de perdre certaines techniques artisanales de leur métier.

Comme je l’ai dit plutôt, il y a un grand écart d’âge entre mes étudiants et je peux constater que les forces des différentes générations ne sont pas situées au même endroit en ce qui attrait à l’apprentissage de leur métier. J’ai donc dû changé mon approche académique pour les C. Je dois donner une théorie à plus petite dose et la rendre beaucoup plus interactive. En plus mon enseignement se doit d’être précis, car il déteste chercher dans les livres de référence si problèmes il rencontre dans l’exécution pratique. J’aime bien mettre mes étudiants sur une piste, au lieux de leurs donner la réponse toute cuite dans le bec, avec les C c’est une méthode qui n’est pas très efficace, il veulent la réponse et passer a autre chose, c’est la loi du moindre effort qui prédomine, et cela m’irrite un peu!!!

Pour avoir travaillé avec certains stagiaires de cette génération, je peux vous confirmer qu’ils devront s’habituer pour la plupart à suivre les règles qui régissent notre métier et à accélérer le rythme de travail, car trop souvent l’effort physique n’est pas leur tasse de thé!!!!

L’acceptation des C dans le milieu de l’arpentage va se faire par le biais de l’entrée de nouvelles technologies au sein du domaine, car sans cet événement la tâche d’être reconnu aurait été plus ardu.

groy

Auteur: groy

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Commentaires (1)

Patrick Giroux Patrick Giroux ·  25 janvier 2010, 8:24:06 PM

La différence dont tu parles entre les régions est une fracture numérique. Je vais en discuter lors du prochain cours. C'est un concept intéressant. Je crois que tu tenais un bon filon que tu aurais eu avantage à exploiter.

Tu poses le problème des compétences sociales très justement. Tu devrais aller lire ta collègue mcoté (billet intitulé Génération... «C»)... Ensemble, je crois que vous partagez une préoccupation commune.

Je ne suis pas certain de comprendre ton dernier paragraphe. Il manque de clarté.

À corriger:
- Internet, avec une majuscule.
- "fortes pratiques et utiles" devrait être "fort pratiques et utiles".
- "Les ti et l’internet a développé chez la génération... " devrait être "Les TI et l’Internet ont développé chez la génération..."

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