PédagoTIC

Avant ce cours, je ne savais pas qu’est-ce que le web 2.0, encore moins qu’il m’entourait autant et que je l’utilisais dans ma vie quotidienne.

Le web 2.0 est, selon Wikipédia, un ensemble des technologies et des usagers actifs de celui-ci. Il est utilisé et conçu par monsieur et madame tout le monde et non par des professionnels d’Internet comme pour le web 1.0. De plus, il est accessible n’importe où, n’importe quand et par n’importe qui. Pour affirmer ce propos, je me donne pour exemple, avec mon téléphone intelligent, Blackberry. Avec celui-ci, je peux aller chercher de l’information sur internet en une fraction de seconde peu importe l’endroit où je me trouve tant que j’ai un réseau avec ma compagnie de cellulaire. Je peux prendre mes courriels, savoir la météo, savoir où je me trouve avec mon application GPS et même aller faire un petit brin de jasette avec mes amis par des réseaux sociaux comme Facebook. Aussi, lorsque je me retrouve dans un endroit WI-FI et que j’ai quelque instant seul, je sors mon Ipod Touch pour jouer à des jeux, pour aller voir des vidéos sur Youtube , pour faire une petite recherche sur un sujet quelconque, etc. En bref, j’utilise le web 2.0 constamment. Je dispose du monde et de l’information au bout de mes doigts et je n’en étais pas consciente.

Une autre fonction du web 2.0 est de facilité l’utilisation des ses usagers en mettant en place des logiciels qui répondent à leurs besoins. Je pensais que je me débrouillais bien en surfant dans le web et en utilisant certains outils, mais après quelques cours d’été, je me suis vite rendu compte que je n’étais pas à jour. Le professeur employais des mots dont je connaissais l’existence mais que je ne connaissais pas leur fonction tels que : Twitter, Etherpad Wiki, blogue, Google Chrome, etc. Je me posais de nombreuses questions vis-à-vis ces mots. J’ai donc fait une petite recherche pour compléter les explications du professeur. C’est donc à ce moment que je me suis intéressée au web 2.0, à ces outils et à ces applications. Je me suis dit par le fait même, pourquoi je n’essaierais pas quelques éléments du web 2.0 afin de me familiariser avec pour pouvoir plus tard les employer dans un cadre éducatif et scolaire.

J’ai débuté par Google chrome. Une application de Google. Il suffit de la télécharger et le tour est joué. Google chrome est facile d’utilisation parce qu’il est simple. Il est très rapide et réactif. De plus, il est sécuritaire, car il a des fonctions qui nous protègent contre des sites web malveillants. Aussi, il a des extensions comme un outil de traduction, un mode de navigation privé, des thèmes, etc. Depuis que je l’ai découvert, j’utilise de moins en moins Mozilla Firefox parce que Google Chrome répond mieux à mes besoins. Il possède une page avec une liste de huit vignettes les plus visitées, ce qui rend ma navigation plus rapide. Cela me permet aussi de ne plus réécrire à chaque fois l’adresse de mes sites ou de les chercher dans mes favoris. Ensuite, lorsque je ferme accidentellement la fenêtre d’un site, je suis capable, grâce l’historique des sites visités, de faire un retour sans refaire une recherche. Il serait intéressant de travailler avec ce logiciel avec des jeunes puisqu’ils veulent toujours que tout fonctionne immédiatement et toujours aller plus vite. La plupart du temps, dans les classes d’adaptation scolaire au secondaire, il y a des ordinateurs à la disposition des élèves, donc Google chrome est un moyen gratuit, efficace et adapté pour faciliter la tâche de ces jeunes dans leur recherche.

J’ai par la suite découvert un outil très intéressant, Google Docs. Il est fait pour le traitement de texte, les présentations, les tableaux, etc. Il n’est pas parfait comme tout outil gratuit sur Internet, oui oui vous avez bien lu, il est gratuit et accessible. On peut le comparer à Microsoft Office. Il serait intéressant de l’utiliser en classe, puisqu’il permet de travailler la compétence des TIC. Il donne un accès égal à tous les élèves. De plus, les travaux des élèves seront tous égaux (format), car il existe qu’une seule version. Les jeunes n’auront plus de problème relié aux oublis de clé USB, car les documents produits sont publiés sur Internet. Ces publications permettent, à l’enseignant, de faire une meilleure rétroaction, plus centrée et plus personnalisée. Aussi, il permet de faire qu’une seule série d’explication. Par contre, il faut faire attention, car les publications ne sont pas protégées et sont sur Internet.

Dans la même suite d’idées, un outil de correction sur le site bonpatron.com peut aider les jeunes dans la correction de travaux. Il suffit de copier le texte à corriger, de le coller dans l’encadrer et de cliquer sur « vérifier le texte » et le tour est joué. Cet outil est gratuit et disponible sur Internet ce qui peut améliorer la qualité des travaux des jeunes. Par contre, il n’est pas parfait, le jeune doit quand même réfléchir et faire une correction par lui-même de ses travaux.

Les réseaux sociaux peuvent être aussi intéressants à être exploiter, sauf qu’il ne faut pas oublier de parler aux jeunes de l’identité numérique, l’image que l’on donne à voir sur soi sur Internet. Cette étape est primordiale et très importante lorsqu’on utilise ces outils, car les adolescents sont, à cette période, en recherche identitaire. L’image que l’on projetait hier, l’image que l’on projette aujourd’hui et l’image qu’on projettera demain ne seront pas les mêmes, donc il faut leur enseigner comment construire leur identité numérique en les informant de leurs droits et des limites à ne pas dépasser. Le web 2.0 nous ouvre grand la porte à la facilité, à la rapidité, à l’information, à l’apprentissage, au divertissement, au dialogue, etc. Nous nous devons, en tant qu’enseignant, de l’utiliser à son plein potentiel et non en avoir peur. Il suffit de le découvrir pour avoir le goût et le plaisir de l’employer. Maintenant que vous connaissez mieux le web 2.0, la balle est dans votre camp, à vous de l’utiliser et d’en faire un outil pédagogique.