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Le Web 2.0 et Mac, deux réalités qui semblent vouloir nous rattraper?

Tout d’abord, je souhaite clarifier un premier point avec vous qui traitera du parallèle que j’ai établi entre le Web 2.0 et Mac. J’ai choisi de relier ces deux éléments, car ils ont certains points en communs selon moi. Ce sont d’abord deux réalités qui prennent grandement de l’expansion et qui sont plus ou moins «dans la norme». J’utilise cette expression, car pour ce qui est du Web 2.0, la population n’est pas vraiment informée sur les bienfaits et les avantages d’utiliser cet outil. De plus, il est vrai que comme la majorité des gens ne connaissent pas vraiment le Web, ils vont entrer dans le moule et ils vont payer des sommes incroyables (lorsque l’on prend un certain recul sur le sujet), pour acheter et installer des programmes comme Microsoft Office ou encore, ils vont prendre de leur temps, afin de télécharger hotmail, Gmail, etc.

Dans le cas de Mac, il s’agit d’un outil qui est apparu un peu après l’arrivée de Microsoft, ce qui signifie que la plupart des gens s’étaient déjà procurés un ordinateur avec cette base Microsoft. Ce qui veut dire que les utilisateurs de Mac étaient, et sont encore beaucoup moins fréquents que ceux qui utilisent cette gigantesque invention de Messieurs Gates et Allen. De plus, il n’est pas faux d’affirmer que Mac est d’autant plus difficile à utiliser que son étroit concurrent. Il est vrai que je n’ai jamais vraiment manipulé un ordinateur Mac, mais je suis tout de même en mesure d’affirmer qu’il y a une certaine adaptation à faire lorsque vous avez l’habitude d’utiliser un ordinateur Microsoft. Par contre, ces deux outils sont en constante évolution quant à leur popularité. Ils deviennent de plus en plus connus à travers les communautés et c’est pourquoi plusieurs personnes utilisent le Web 2.0. En ce sens, beaucoup de gens se procurent des Macs et adoptent cet ordinateur à la place d’un PC. Voilà ce qui peut être inquiétant pour les créateurs de Microsoft et de certains logiciels payant ou à télécharger. Pour l’instant, la situation semble normale, car il y a encore beaucoup de gens qui sont ignorants face au Web 2.0, ce qui les empêchent de l’utiliser. C’est le même principe pour Mac selon moi. Son utilisation est différente et un peu plus complexe, ce qui fait en sorte que les gens qui n’en ont jamais possédés, sont certainement plus ou moins porté à se départir de Microsoft.

Il est certain que c’est l’opinion que je possède sur le sujet. Il s’agit également des impressions que j’ai face à une perpétuelle crainte que peuvent avoir les gens envers ces deux réalités qui courent très rapidement derrière nous et qui finiront peut-être à nous rattraper.

Dans un autre ordre d’idées, si l’on garde en tête les trois réactions possibles des gens par rapport à ce nouveau mouvement qu’est le Web, je dois me classer dans la troisième qui vise à adopter une approche réflexive face à ces outils du Web afin d’être en mesure de s’y adapter. (note de cours TIC par Patrick Giroux) Je dois avouer que je ne connaissais presque rien du Web avant le début de ce cours, car il y a une extrême différence à faire entre moi et les technologies. J’ai alors pu en apprendre beaucoup et finalement, ce n’est que du positif que je peux faire ressortir du Web 2.0.

Par la suite, comme nous sommes des jeunes qui sont entrés de plain-pied dans la génération C, je trouvais très important le fait d’être hautement sensibilisée aux TIC. Pour l’unique raison que nous sommes presque le «baby-boom» des technologies, c’est-à-dire que si nous voulons en apprendre aux jeunes dans nos classes en lien avec différentes pratiques courantes de l’internet et des technologies, nous devons être en mesure de se sentir à l’aise lorsque nous utiliserons ces outils. L’avancée technologique prend de plus en plus d’expansion et c’est pourquoi les apprenants que nous allons accueillir seront hautement qualifiés dans ces divers domaines que sont les TIC. Évidemment, les gens qui sont inclus dans la génération C sont en plein cœur des revirements technologiques, mais ils n’ont aucunement été affectés par ces technologies lorsqu’ils étaient sur les bancs d’écoles primaires ou secondaires. C’est certainement pour cette raison que nous sommes un peu méfiants en ce sens, et que nous croyons difficilement à la bonne utilisation de cette nouvelle révolution avec nos jeunes. Par contre, ce qui est bien clair, c’est que les jeunes qui sont présentement dans les classes, ont de grandes connaissances en la matière et ils y sont passionnés (pour la plupart!). Alors, je crois que c’est à ce moment que nous devons nous poser les bonnes questions. Nous devons capter leur attention et faire en sorte qu’ils apprennent bien. En résumé, l’utilisation des TIC dans nos classes ne peut qu’être bénéfique, car il s’agit là d’une habileté qu’ont les jeunes d’aujourd’hui à travailler avec les technologies qui sont de plus en plus populaires sur le marché. Il est certain que nous n’avons aucune idée de l’ampleur que prendront celles-ci dans quelques années, mais une chose est sûre, nous devons être informés des accessibilités que nous offre le web et ce que nous pouvons faire avec celui-ci. Nous pouvons par contre être méfiants quant aux utilisations que nous pouvons faire avec le web, et il faut toujours garder en tête qu’un jour ou l’autre, celui-ci fera partie intégrante de nos vies et il faudra s’y adapter. C’est pourquoi il est bien de commencer dès maintenant à élargir nos horizons et à voir plus loin dans l’utilisation de ces TIC dans notre vie quotidienne.

Aussi, comme le nouveau programme l’indique, une des compétences transversales vise, de près ou de loin, les TIC. Elle concerne entre autres les médias. Il est certain que pour ceux et celles qui ne se sentent pas à l’aise avec les technologies d’aujourd’hui, l’utilisation fréquente d’internet et de certains logiciels est peut-être moins envisageable. Il faudra certainement s’y faire, car les livres et les journaux, qui sont d’autres médias que l’on peut utiliser, sont de moins en moins populaires auprès des jeunes. Les livres sont des outils très intéressant, mais ils n’y pensent même pas lorsqu’ils recherchent une information. Les bibliothèques d’écoles sont certainement beaucoup moins fréquentées qu’auparavant. Ce qui peut nous donner un bon exemple des intérêts des jeunes face à ces nouvelles technologies qui évoluent dans le même sens que nous. Tout est maintenant informatisé. C’est pourquoi nous devons prendre de l’expérience et de l’assurance face à ces technologies qui seront certainement de plus en plus présentes à l’intérieur de la société. Elles agiront presque à titre de personnages tellement elles auront une grande popularité dans les prochaines années. Il est bien évident que la décision revient aux enseignants d’utiliser ou non ces TIC. La balle est dans notre camp comme on le dit, il suffit de faire un choix qui nous ressemble et avec lequel nous allons nous sentir bien. Selon moi, il est bien d`être informé et d’en apprendre davantage sur ces technologies pour être en mesure de savoir comment les utiliser. Nous devons être informés de la place qu’occupent déjà celles-ci et du même coup, celle qu’elles occuperont dans le futur.

Alors, comme mon opinion est claire et précise sur le sujet, j’aimerais donner mon appréciation personnelle de certains outils du web. Plus précisément sur ceux que nous avons expérimentés à l’intérieur du cours. Tout d’abord, un outil que je veux utiliser davantage lors de mon prochain travail d’équipe; le epad. Il est certain que nous n’avons pas pu étudier toutes les facettes de cet outil en classe, mais j’ai apprécié le minimum que j’ai eu le temps de voir. Je trouve l’outil extrêmement intéressant, car il s’apparente à une conversation englobant plusieurs personnes, mais beaucoup plus complet. Il est évident que pour l’instant, le epad va me servir pour mes travaux d’équipes où il serait impossible de rencontrer les membres de mon équipe. Plus tard, je compte aussi l’insérer dans un de mes cours afin de le faire connaître au jeune. Seulement le petit essai que nous avons fait dans le cours nous a permis de comprendre son fonctionnement et ainsi l’apprécier. Pour ma part, le epad à une certaine similitude avec un agenda. Nous pouvons en tant qu’enseignant y mettre de la documentation ou encore le plan qui est prévu pour le cours. Par la suite, il est facile d’échanger avec nos élèves sur différents sujets qui touchent nos cours, par exemple. Bref, je suis très contente d’avoir découvert cet outil qui m’était encore inconnu. De plus, l’idée de discussions en lien avec les cours ou autres, peut se transporter à l’intérieur d’un wiki ou d’un blogue. Je trouve également intéressant le fait que nous publions nos essais sur le site. Ce pourrait être un bon exercice à faire avec un groupe où ceux-ci publieraient leurs écrits sur un blogue. Bref, ce ne sont que des idées lancées comme cela, mais ce sont tout de même des outils qui pourraient faire en sorte que nos cours soient plus diversifiés et ainsi, peut-être plus intéressants! Enfin, ces outils m’ont particulièrement accrochée, mais ça n’enlève rien à tous les autres qui sont certainement aussi intéressants. Nous devons donc prendre le temps qu’il faut afin de tous les expérimenter et en faire sa propre idée.

Aussi, le web 2.0 est selon moi un ensemble de réseaux sociaux qui rejoint en tout point les bases du socioconstructivisme visant à faire interagir le jeune avec son milieu. Il est évident que certains diront qu’il n’est pas nécessaire de le faire à l’aide du web et des nouvelles technologies, mais comme je l’ai dit plus haut les jeunes qui vont se retrouver dans nos classes sont en plein cœur de ces technologies. Si l’on regarde l’image publiée sur le web par Tim O’Reilly en 2004, nous pouvons très bien nous faire une idée de ce que représente le web 2.0 aujourd’hui. http://exoweb2ebd.files.wordpress.com/2009/04/web1vsweb2.png?w=367&h=417

Le web 1.0 VS le web 2.0

Après avoir étudié cette image, je l’ai enfin comparée aux cours magistraux qu’offraient les enseignants dans les années 1990. Les jeunes devaient écouter, sans plus. Les informations qui étaient transmises par le professeur étaient véridiques et il n’y avait rien à rajouter. Aucune interaction ne se faisait à l’intérieur des cours. C’est l’enseignant qui avait la vérité absolue et on se devait de l’écouter sans même placer un mot ou échanger avec les autres. De l’autre côté, l’image s’apparente aux concepts du programme de formation qui vise l’apprentissage de différentes manières tout en demeurant en interaction. L’intelligence collective qui est représentée d’une bonne manière, démontre que tout le monde a des connaissances qu’il peut transmettre à son voisin, qui lui, sait quelque chose de différent et ainsi de suite. C’est ce qu’on appelle le socioconstructivisme. Les personnages orangés représente ici ceux qui apportent quelque chose de nouveau aux autres pour ainsi faire augmenter l’intelligence collective qui vaut beaucoup plus selon moi, que l’intelligence d’un seul professeur où aucune interaction et transmission des savoirs n’est fait. Finalement, j’ai pris le temps de vous expliquer ce que représentait l’image pour moi en lien avec le web 2.0. Ce que nous devons en tirer de tout cela, c’est que le web 2.0 gagne de plus en plus en popularité, car ses effets sont certainement bénéfiques pour la population. Tout le monde apporte sa propre contribution ce qui crée une transmission des savoirs incroyable qui a des bienfaits pour tout le monde. Ce qui est intéressant, c’est que tout s’en va dans le même sens pour ainsi nous faciliter la tâche et rendre l’apprentissage facile et amusant. Il n’est pas toujours facile de s’adapter à ces nouvelles technologies et à ces nouveaux changements qui surviennent dans tous les domaines, mais je crois que se laisser le temps de bien s’approprier les nouveaux éléments fait en sorte que nous ouvrons nos horizons afin d’en venir à les intégrer dans nos vies quotidiennes!!!

etu24

Auteur: etu24

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Commentaires (3)

Laurie-Anne Laurie-Anne ·  16 juin 2010, 7:08:01 PM

Je me trouvais dans la même situation que toi avant ce cours. Au fur et à mesure que celui-ci avançait en temps, je découvrir que du positif au web 2.0 . De plus, je trouve très intéressant le parallèle que tu fais avec l'image et le nouveau programme de formation. J'ai trouvé cela original d'utiliser une image pour nous imager la situation

Jessica Goulet-Potvin Jessica Goulet-Potvin ·  21 juin 2010, 9:42:26 AM

Ton billet présente une vision très personnelle du Web 2.0. Il transmet très bien le travail de réflexion que tu as accompli par rapport aux impacts des TIC dans les classes. Si au départ je trouvais la comparaison un peu boiteuse entre le Mac et le Web 2.0, la lecture de ton texte m'a fait comprendre le lien que tu as établi entre ces deux éléments. Ton billet est différent et original.

pgiroux pgiroux ·  21 juin 2010, 3:32:45 PM

Ton manque de connaissance du MAC rend ta comparaison boiteuse... J'ajoute, tant qu'à y être, que la force de MAC est souvent un usage plus simple, des interfaces plus faciles à utiliser et une intégration des différents outils qui rend utilisation plus facile. De plus, les MAC sont sur le marché depuis le début des années 80!

Ceci mis à part, c'est vrai que les produits Apple ont récemment connu un gain énorme de popularité. Merci aussi pour tes réflexions personnelles, l'image que tu as trouvée et ton interprétation. C'est réellement intéressant.

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