PédagoTIC

Depuis quelques années déjà, les Technologies de l’information et de la communication, communément appelées TIC, ne cessent de se développer et de se renouveler à un tel point qu’il est aujourd’hui impossible de ne pas les associer à l’éducation. Ce lien est encore plus flagrant lorsque l’on considère le type de clientèle actuellement assise sur les bancs d’école au primaire comme au secondaire, des "natifs" de la génération C.

Parmi les nombreuses avancées des TIC on retrouve, évidemment, le Web 2.0 ou Web interactif. Celui-ci permet à l’utilisateur de passer du mode passif à actif en offrant une panoplie de ressources et d’outils à exploiter et non plus seulement à consulter. Bref, on peut dire que la philosophie du Web 2.0 est de créer et de partager, car lorsque l’on travaille avec les différents médias proposés il est pratiquement impossible de ne pas s’ouvrir aux idées, opinions et créations des autres utilisateurs.

C’est cet aspect social du Web 2.0 qui vient introduire son intégration dans les écoles. Comme mentionné précédemment, les enfants actuellement au primaire et au secondaire sont nés à l’ère de l’expansion des technologies, ils sont donc plus informés et plus aptes à manipuler les médias existants. C’est pour cette raison que les enseignants et futurs enseignants doivent être en mesure de maîtriser celles-ci autant sinon plus que les élèves. De cette manière, l’enseignant assure des apprentissages actifs qui améliorent les chances de réussite des élèves. Il est donc très important de se familiariser avec les nouvelles ressources disponibles le plus tôt possible dans le but d’en faire bénéficier les élèves dès le début de leur parcours scolaire.

En tant que future enseignante au préscolaire-primaire, je m’intéresse aux multiples façons d’exploiter le Web 2.0 en classe. En effet, le fait de se familiariser avec la technologie et d’en connaître les outils n’assure pas une bonne utilisation de ceux-ci. C’est pourquoi il est primordial de s’informer sur la validité et la crédibilité des ressources, mais le faire n’est pas aussi facile que le vouloir. Dans mon cas, je pense utiliser les TIC à petites doses, le temps de les connaître plus en profondeur mais surtout d’apprendre à les utiliser convenablement. Je crois que des outils tels que les blogs, les wikis, les réseaux sociaux, etc., s’avèrent très prometteurs lorsqu’on veut intégrer les TIC dans nos pratiques. De plus, les élèves sont déjà familiers à leur fonctionnement au primaire, alors pourquoi ne pas les utiliser? Il serait très intéressant de créer un club de lecture virtuel ou un projet d’écriture interactif à partager avec les autres classes de même niveau dans l’école ou avec d’autres écoles primaires de la région et même de la province! Au niveau du préscolaire, juste le fait d’utiliser le vocabulaire correspondant aux TIC, en parlant ouvertement des nombreux avantages que l’on peut en tirer et en laissant les enfants explorer des jeux pédagogiques interactifs, est déjà un grand pas en avant. Les sites pédagogiques tels que le Service national du RÉCIT à l’éducation préscolaire (http://recitpresco.qc.ca/) et celui du primaire sont des ressources non négligeables qui offrent du matériel attrayant et de qualité.

Pour terminer, c’est évident qu’intégrer les TIC dans les classes est un investissement énorme en temps et en énergie, par conséquent j’estime que les enseignants et futurs enseignants ont le droit de ne pas souhaiter utiliser les nouvelles technologies. Par contre, je crois que c’est un devoir de le faire si nous voulons procurer un enseignement complet et à jour.