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Suivre la vague du 2.0

Depuis l’apparition de la première forme de vie sur terre, le monde n’a cessé d’évoluer, de progresser et de s’adapter. Nous sommes maintenant en 2010 et devons encore cheminer ainsi que transformer nos modes de vie, dans le but de ne pas être dépassé par les nouvelles technologies. Quelques uns peuvent bien être bornés et ne pas vouloir suivre la vague, mais j’ai la ferme conviction que l’ordinateur, internet et tous leurs cousins miniatures pourront aider la civilisation à se surpasser. Les jeunes de nos jours sont de plus en plus stimulés par les nouveaux jouets technologiques et n’ont pas connu le monde sans ces commodités. Il est par le fait même évident et des plus logiques que leurs enseignants prennent cette réalité en considération. Pour faire un historique rapide du web, il y a tout d’abord eu le web 1.0, maintenant nous sommes dans l’ère du 2.0 et s’en suivra le 3.0.

Mais, en quoi le web 2.0 peut faciliter l’enseignement dans les écoles? En tant que futur enseignante, je développerai dans l’essaie qui suit : Pourquoi se familiariser le plus tôt possible avec les TIC est primordial?, comment le web 2.0 facilite l’intégration des TIC? Et en quoi une enseignante sachant jouer avec le web accroîtra le rendement scolaire de ses élèves.

Premièrement, pourquoi se familiariser le plus tôt possible avec les TIC? La réponse à cette question est fort simple, plus l’enfant apprend à utiliser le média tôt, plus le geste deviendra un automatisme. De ce fait, le jeune se sentira plus à l’aise et en confiance. La confiance en soi est à la base de tout apprentissage. Prenons par exemple un jeune qui provient d’une famille aisée financièrement, qui a à ca disposition une foule de gadget et qui se sent familier avec l’ordinateur et ses commodités. Ce dernier sera inévitablement, lors de recherche données en classe, porté à aller éclaircir ses interrogations de part internet. Dans un cas contraire, où un élève ne pourrait avoir accès au web à la maison, celui-ci n’ira certainement pas par lui-même chercher de l’aide de la même manière. Il sera probablement plus timide à utiliser des ressources telles que l’ordinateur et sollicitera davantage à son enseignante, puisqu’il ne saura pas comment procéder. Voilà précisément où le problème de confiance en soie entre en ligne de compte. Le premier jeune sera sans contredit plus confiant et autonome que le second. Ici, vous pouvez voir que l’argent devenait discriminatoire. Mais heureusement, internet est accessible à l’école et ce pour tous les étudiants. L’enseignante à donc le devoir d’initier les jeunes qui lui sont confiés au maniement de cette merveilleuse technologie. De nos jours, il est de plus en plus demander de posséder une base en informatique pour obtenir un poste ou un emploie quelconque. La technologie est présente partout et les enfants de la génération C sont encore plus confrontés à cette réalité que les lignées précédentes. De plus, avec l’avènement du web 2.0, l’intégration des TIC dans notre façon d’enseigner est de plus en plus aisée.

En second lieu, je me suis posé la question à savoir comment le web 2.0 facilite l’intégration des TIC? Il est donc nécessaire de clarifier le courant de pensé 2.0. Il s’agit en fait d’un monde internet plus ouvert, plus accessible et plus participatif. Je m’explique. Nous avons la chance d’interagir sur divers sujets traités par d’autres internautes par le biais de blogues et de wiki. Nous pouvons commenter ou encore rectifier ce qu’un chercheur émet comme hypothèses sur un sujet donné, ce qui devient très interactif. Les rétroactions et les mises à jour de nos sites web favoris sont également faciles d’accès avec les fils RSS. En effet, il suffit maintenant qu’on clique sur un petit icône et nous voilà branché sur les éventuels changements sur le sujet. Il y a les réseaux sociaux tels que twitter, facebook, msn messenger… Qui nous aides à communiquer facilement et rapidement. Que ce soit à des fins professionnelles ou personnelles, tout un chacun y trouve son compte. C’est aussi beaucoup moins couteux avec l’arrivé des logiciels libres puisqu’il suffit de double cliquer ou de s’abonner dans certains cas, au lieu d’acheter tous ce matériel dispendieux. Il est vrai que les écoles on beau avoir le meilleur vouloir du monde, si le budget n’est pas de concert, il est très difficile de monter des projets pour nos élèves. Je crois également que les jeunes, en grande majorité, son familier au fait de communiquer en « clavardant ». Ce qui peut devenir un superbe moyen afin de correspondre avec d’autres jeunes provenant de d’autres pays ou encore de connaître des langues étrangères. Les TIC peuvent ici être facilement intégrés au sain de la classe. On ne se doit que de communiquer sur un blogue avec un autre enseignant, de trouver le média de communication approprié pour nos groupes d’étudiants et le tour est joué. Les enfants pourront travailler leur vocabulaire en s’amusant. Le web 2.0 intègre aussi, avec comme par exemple Google docs, des outils qui peuvent facilités la vie de nos élèves. Ils peuvent désormais coordonner leurs productions. Par exemple, si une équipe de 3 étudiants font une recherche, chacun aura des informations et fera une partie du texte. Dans ces cas là, plusieurs copies finissent par aboutir ici et là, mais il est difficile de tout mettre en commun. Des sites comme celui-ci donne la chance au étudiants de diffuser leurs versions sur le web ce qui permet une meilleure vision global du travail. Ils on donc la possibilité de travailler sur le même document à partir de postes de travail différents. Il est par le fait même plus accessible pour l’enseignante de superviser les méthodes de travail de ses élèves ou encore de voir les lacunes et les forces des équipes, afin d’ajuster celles-ci en cours d’année scolaire.

Maintenant, en quoi une enseignante sachant jouer avec le web accroîtra le rendement scolaire de ses élèves. 75% des jeunes canadiens de 7ans savent se débrouiller avec l’ordinateur. Sachant donc que les jeunes partent avec un intérêt marqué pour les technologies, c’est à nous futurs enseignants d’être bien informées sur ce qu’ils aiment visiter comme site web. Le but est simple, avoir la chance de faire cheminer nos jeunes en considérant leurs intérêts. Sans motivation intrinsèque, il n’y aura pas d’apprentissage. Du moins, si l’enfant n’a pas le vouloir et n’est pas prédisposé à apprendre, celui-ci réussira certainement moins que s’il est motivé par quelque chose qui l’intéresse. Il est donc primordial de connaître les rudiments du web, pour pouvoir intégrer cette réalité qui ne cesse de prendre de l’expansion dans nos vies quotidiennes. Il est par contre certain que tous sites ne sont pas bons à fréquenter pour les jeunes du primaire. La prévention est donc de mise si nous voulons que tout se déroule sans embuche. Rappelons-nous les trois missions de l’école québécoise qui sont d’instruire de socialiser ainsi que de qualifier. Il faut donc que nous expliquions aux jeunes comment bien procéder quand ils utilisent différents médias, les inciter à socialiser en leur donnant la chance de le faire de manière à les intéresser (clavardage) et finalement il doit y avoir eu assez de prévention auprès de ceux-ci pour qu’ils utilisent le web intelligemment.

Pour conclure, je crois fermement que le web 2.0 est très positif et peut vraiment aider les enseignants à intégrer les TIC dans le milieu scolaire. Les élèves doivent avoir la chance de se familiariser le plus tôt possible avec l’informatique pour qu’ils aient confiance en leurs capacités et suivent la vague. De plus le web 2.0 facilite grandement l’intégration des TIC, puisque c’est gratuit, rétroactif, interactif, social, rapide et facile d’accès. Les enseignants ont également avantage et tireront profit à connaître le fonctionnement du web. En effet, ceux-ci rejoindront plus leurs élèves qui seront du coup davantage motivés. J’ai pour ma part encore beaucoup de chose à apprendre sur le sujet afin de le maîtriser, mais je reste consciente du fait que les technologies avancent, progressent et se multiplie à un rythme extrêmement difficile à suivre. Jai déjà hâte de voir comment le web 3.0 saura améliorer nos recherches quotidiennes.

etu10

Auteur: etu10

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Commentaires (2)

Marie-Pier Bouchard Marie-Pier Bouchard ·  21 juin 2010, 10:33:33 AM

Il est clair qu'en tant qu'enseignants nous devons rester à l'affût des technologies pour bien les intégrer et intéresser nos jeunes. J'aime bien le fait que tu mentionnes qu'il est important dans l'intégration des TIC d'enseigner aux étudiants comment utiliser le web intelligemment car souvent, nous oublions de le mentionner.

mimi mimi ·  21 juin 2010, 7:31:34 PM

Je crois que c'est comme toutes bonnes choses... les gens abusent dans n'importe quoi... si les jeunes ne sont pas conscientisés à savoir comment bien utiliser ces ressources, ils iront jusqu'au bout des choses!

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