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Le plagiat électronique en éducation

De plus en plus, les étudiants cherchent à être les plus performants possible aux yeux des autres. Ils veulent pour la plupart réussir tout ce qu'ils entreprennent afin de cheminer adéquatement dans leur processus d'éducation personnel. Par la volonté, par ignorance, ou tout simplement par inquiétude de ne pas bien performer dans le travail demandé, certains d'entre eux auront recours au plagiat, en cherchant des informations sur Internet pour ensuite, les donner à leurs enseignants sans nommer aucune source. La facilité d'accès aux informations tente plusieurs étudiants vers ce procéder qui paraît si simple, mais qui peut devenir si complexe lorsqu'il est découvert par l'enseignant, par exemple. Le terme plagiat existe depuis toujours, cependant lors de l'arrivée d'Internet il est devenu aussi simple qu'un copier-coller. C'est pour cette raison bien précise que j'ai décidé d’aborder le sujet du plagiat électronique en éducation pour rédiger mon tout premier essai. Pour ma part, je crois que le plagiat électronique fait partie intégrante du système de l’éducation d’aujourd’hui. Cette situation est de plus en plus critique et il faut être très vigilant en tant que futur enseignant. Ma rédaction sera subdivisée en trois grandes parties, soient quelques statistiques face au plagiat ainsi que mes réactions, le plagiat permet de gagner du temps ou c’est tout simplement une question de gestion du travail et pour finir, mon opinion plus personnelle en tant que future enseignante. Le tout sera suivi d’une conclusion.

Tout d'abord, selon le service des Bibliothèques des sciences de la santé de l'Université de Montréal, le plagiat c'est entre autres « s'approprier le travail créatif de quelqu'un d'autre et le présenter comme sien, s'accaparer des extraits de texte, des images, des données, etc. provenant de sources externes et les intégrer à son propre travail sans en mentionner la provenance ainsi que de résumer l'idée originale d'un auteur en l'exprimant dans ses propres mots, mais en omettant d'en mentionner la source. » La plupart des étudiants de la génération C sont beaucoup plus habiles à naviguer et à repérer des informations pertinentes en lien avec leur travail sur Internet que certains de leurs enseignants. Alors, cette réalité d’aujourd’hui facilite d'autant plus le plagiat pour les étudiants. Voici quelques données sur le plagiat électronique selon le document de Nicole Perreault (2010), animatrice du Réseau des répondants et répondantes TIC : 78 % des étudiants déclarent avoir recours au copier-coller sans citer les sources lorsqu’ils rédigent leurs travaux, 69,8 % des étudiants estiment qu'un devoir type contient au moins un quart de textes recopiés d’Internet sans citation des sources et 15 % des étudiants achètent des travaux « tout prêts » sur Internet. À l'aide de ces statistiques émises dans ce document, il est facile de constater que la situation est de plus en plus déplorable et qu'il faut agir rapidement en tant que futurs enseignants afin de réduire le nombre croissant de situations de plagiat. Il faut être conscient qu’il y a un problème sur ce point et essayer d’y remédier afin d’être bien renseigné sur le sujet pour ne pas tomber dans le piège lorsque nous serons, à notre tour des enseignants. Il faut être à l’affût de tout ce qui se passe autour de nous.

De plus, voici une question que se pose sûrement la plupart d'entre vous : est-ce le plagiat permet aux étudiants de gagner réellement du temps précieux? Selon, la professeure Michelle Bergadaà qui a participé au site collaboratif consacré au plagiat électronique, comme le relate un des étudiants interrogés lors du sondage : « nous sommes obligés de frauder un jour ou l'autre afin de respecter le temps dont on dispose.» Selon moi, il n'est pas nécessaire de plagier sur Internet, il suffit de bien gérer son temps afin de ne pas remettre son travail en retard. Il faut que les jeunes soient à leur affaire afin de bien performer. Ce n'est pas une question de manque temps, mais bien une question de bonne gestion ou non du travail en tant que tel. Il ne faut pas que les jeunes se prennent à la dernière minute pour rédiger un travail, autrement c’est certain qu’ils vont éprouver quelques difficultés et peut-être manquer un peu de temps ce qui les amène souvent au plagiat. Sur le coup, cette situation paraît beaucoup plus simple et facile à leurs yeux. Cependant, il suffit pour eux d’insérer les sources pendant ou après leur rédaction afin de spécifier où ils ont pris l’information citée et ils n’auront pas de complications reliées à leur travail.

Ensuite, je vais vous faire part de ma vision plus personnelle face au plagiat en tant que future enseignante. Je crois que le plagiat sur Internet est une forme de fraude ce qui permet aux étudiants de détourner la loi assez aisément. Parfois, les enseignants ne savent pas trop comment réagir face à des situations comme celle du plagiat. Ils ne sont pas toujours bien informés sur le sujet ce qui les pousse à être plus inquiets. La plupart des enseignants ont peur un jour ou l’autre de ne pas démystifier le copier-coller de certains élèves. Selon moi, c’est incontestable qu’il faut être un peu inquiet face à ces situations, cependant il existe différentes solutions afin de prévenir le plagiat dans notre classe. Lorsque je serai enseignante, je prioriserai l’explication à mes élèves de ce qu’est le plagiat ainsi que les conséquences de ce dernier. Je pense que de prendre le temps avec eux de bien leur expliquer, va contribuer à la diminution du plagiat puisqu’ils vont être conscientisé à la situation dont je leur ferai part. Pour finalement, qu’ils prennent conscience de ne jamais utiliser le plagiat pour produire ou finir un travail demandé, car s’ils utilisent le plagiat à un très jeune âge, ils éprouveront énormément de difficultés dans leurs travaux académiques à un niveau plus élevé, comme l’université, et par conséquent utiliseront encore le plagiat pour réaliser des rédactions quelconques. Ils auront en réalité produit moins de la moitié des travaux qu’ils ont faits tout au long de leur cheminement académique. C’est donc primordial de les amener à prendre connaissance des différents aspects reliés au plagiat. Je crois qu’il est nécessaire que les jeunes aient des sanctions ou des conséquences reliées à leur geste s’il y a lieu. Également, Mme Nicole Perreault propose dans son document sur le plagiat électronique de varier les méthodes d’évaluation que les enseignants utilisent. Je constate que c’est particulièrement une excellente idée puisque cela nous permet de remarquer si les élèves ont bien compris la matière et ne pas seulement remettre des travaux sous forme écrite. Par exemple, demander aux élèves de faire une présentation orale sur un sujet donné à l’aide d’un support visuel pourrait être une très bonne façon de constater si les jeunes ont bien cerné leurs apprentissages. Dans le futur, je reprendrai cette méthode afin d’évaluer les jeunes sous différents angles. Ce qui me permettra de prendre en considération ceux pour qui la matière semble comprise ou au contraire voir ceux qui éprouvent encore quelques difficultés et ceux qui se référent complètement à Internet pour expliquer le travail demandé sans pour autant comprendre ce qu’ils expriment. Pour contrer le plagiat électronique, les enseignants peuvent se fier à la technologie. Il existe différents logiciels qui leur permettent de détecter si un élève a employé quelques extraits de textes sur Internet. Ce site en est un très bon exemple : http://www.compilatio.net/fr/. Je trouve que ce site est particulièrement bien fait. Il permet aux jeunes, mais aussi aux enseignants d’analyser leur document afin d’éliminer tout doute de plagiat. Les enseignants peuvent l’utiliser pour regarder si le jeune a commis une fraude sur Internet. Il suffit de se créer un compte, par la suite les jeunes peuvent vous envoyer leurs travaux par courriel et enfin, consulter vos rapports d’analyse afin de constater si certains jeunes n’ont pas mentionné leurs sources lors de leur production. C’est un outil facile et très rapide. De plus, c’est un des logiciels les plus fiables qui existe sur Internet.

Suite à mon stage, Découverte de la profession et confirmation du choix professionnel, j’ai réalisé que la plupart des jeunes ne sont pas assez informés sur le plagiat puisque lorsque leur enseignante leur demandait de faire une recherche sur Internet, ils débutaient par s’ouvrir une page World et faisaient du copier-coller des informations qu’ils avaient recueillies. Durant ce temps, ils n’étaient pas conscients qu’ils commettaient une fraude, ce qui prouve que parfois ils ne sont pas assez renseignés sur le sujet et qu’il faudrait, en tant que futur enseignant, être davantage explicite face à cette situation.

Pour conclure, je conçois que le plagiat existe depuis toujours, cependant avec l’arrivée des technologies électroniques cette situation prend de plus en plus d’expansion. Les jeunes ne s’efforcent même plus de remettre un travail réalisé à l’aide de leurs propres mots. C’est beaucoup plus simple et rapide pour eux de faire du copier-coller et de ne pas citer la source où ils ont trouvé l’information qu’ils ont recueillie afin de le mettre dans leur texte, par exemple. De plus, la plupart des jeunes ne se planifient pas assez rapidement pour produire un travail. Ils ne gèrent pas bien leur temps. C’est une des raisons pour laquelle certains jeunes ont recours au plagiat pendant leur cheminement académique. Un autre aspect relié au plagiat est la peur de ne pas bien performer. Certains sont inquiets de ne pas bien s’exprimer, donc ils utilisent les mots de quelqu’un d’autre pour s’en assurer. Enfin, en tant que futurs enseignants il est en notre devoir de bien se renseigner sur ce sujet afin de diminuer le nombre croissant de plagiats sur Internet. C’est important pour l’avenir de nos jeunes en ce qui a trait à leur cheminement scolaire. Il est primordial de leur expliquer les enjeux du plagiat afin qu’ils en soient les plus conscients possible. Il faut être également renseigné sur les logiciels qui existent pour découvrir les tentatives de plagiat dans notre classe. À l’aide des nombreuses solutions possibles et des logiciels disponibles à tous sur Internet, est-ce que le plagiat sera toujours présent dans nos classes ou il cessera dans un avenir rapproché?

Laurie

N.B.: J'ai fait tous les efforts nécessaires pour que mon texte soit sans fautes. De plus, j'ai inscrit toutes les sources utilisées.

Sources utilisées:

http://pdci.uquebec.ca/eviter-plagiat-teluq/ressources.php http://www.profweb.qc.ca/fileadmin/user_upload/Dossiers/Dossier5_Plagiat/dossier_plagiat_2_01.pdf https://wprod5.uqac.ca/site_cours/apercu_fichier.html?nom_doc=F1282929381_plagiat_perreault_2010-03_pdf&dl=0 http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=1133 http://www.compilatio.net/fr/

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Auteur: etu51

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