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L'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes

http://www.gentit.fr/?une-utilisati...

Descriptions de ces réseaux

Facebook, twitter, myspace, saguenayweb (TAGZ),Piczo, sont tous des sites qui permettent aux jeunes, sans restrictions, d’étaler leurs vies au grand public. Ces sites sont extrêmement populaires chez les jeunes puisqu’ils permettent de partager des photos, des commentaires, des jeux, de "t’chatter", de voir les actualités en temps réel, de faire des quizz et bien d’autres! Je parlerai de Facebook et de Twitter, les deux réseaux sociaux les plus actuels.

Sur facebook, on peut faire à peu près n’importe quoi. Créer des pages sur des choses qu’on aime, par exemple « twilight » et inviter des gens à aimer « J’aime » cette page-ci. Il est même possible de faire de la publicité, sur Facebook, de ces pages. Les gens peuvent alors discuter de cet intérêt commun et publier des images. Ensuite, il est possible de créer une page pour un évènement, par exemple « Fête de Billy, 19 septembre, 20h aux jardins des sables* » et d’envoyer des invitations pour la fête, les gens inviter pourrons répondre par : présent, possiblement présent, pas présent. On peut envoyer des messages en privé et des messages publics. Ce qui est intéressant aussi c'est que, les gens peuvent commenter presque tout. Et, on peut cliquer sur le fameux bouton "J'aime" et notre nom apparaît en bas en disant : Marie-Pierre aime ça.

Maintenant, parlons un peu de Twitter. Personnellement, je n’utilise pas ce site, mais je suis quand même allé me créer un compte par curiosité car ces temps-ci on en entend parler presque aussi souvent que Facebook. D’ailleurs, Facebook est maintenant doté d’une liaison avec Twitter, les gens peuvent alors lier leurs deux comptes. Voici comment ça marche. Sur twitter, on peut faire des minis blogues de 140 mots maximum, je comparerais ces minis blogues aux statuts sur Facebook. Ces minisblogues sont apparents à ceux qui nous ont ajoutés dans la liste des « followers », ce qui veux dire en français selon une traduction grossière : « suiveux ». Donc, sur Twitter, il ne s’agit pas d’une liste d’amis, il s’agit plutôt de voir ce que des gens pensent, partagent et nous font découvrir toutes sortes de choses. Pour en savoir plus sur twitter : http://www.twoutils.com/twitter-definition.html

  • Les exemples et les noms de personne sont totalement fictifs.

Pourquoi sont-ils si populaire chez les jeunes ?

Lorsque je réfléchi au sujet, je me rends bien compte que le phénomène des réseaux sociaux est généralisé. On pense que les jeunes on tous la même utilisation de ces réseaux, mais c’est faux. En ce sens, il y a une grande différence entre les garçons et les filles. Selon le rapport sur la génération C que j’ai lu dans le cadre de ce cours, les garçons utilisent beaucoup plus l’ordinateur pour jouer à des jeux, tandis que les filles aiment écrire des blogues et naviguer sur des blogues. Dans le but de mon essaie, je devrai généraliser afin de parler des raisons qui font que les réseaux sociaux sont si populaire. Je me suis inspiré du site : http://redgirl51.bestmonde.com/best...

• Les jeunes utilisent les réseaux pour se sentir plus populaire. Le nombre d’amis dans sa liste veut dire beaucoup pour eux.

Rencontrer des gens. Les jeunes ont beaucoup d’amis virtuels. Des gens qu’ils ne parlent que sur l’Internet.

Faire comme tout le monde. Les jeunes fonctionnent beaucoup par mouvement de masse. Ils font comme les autres pour être « cool » et être accepter. Si tout le monde a des comptes sur facebook, alors il faut absolument en avoir un !

Parler avec ses amis. Le soir, une fois rendu à la maison, les jeunes continuent d’avoir des relations sociales sur l’Internet. Ils utilisent donc les réseaux sociaux pour ce faire.

Pour s’exprimer. Les jeunes ont souvent besoin d’exprimer leurs émotions ou parler de ce qu’ils aiment. Par exemple, encore Twilight, une jeune fille pourrais passer des soirées complètes à chercher des photos de son acteur préféré et les publier sur un réseau.

La cyberintimidation

Après avoir parlé de la multitude de fonctions des réseaux sociaux, il est possible de s’apercevoir que ce que l’on peut faire avec ces réseaux est quasiment infini. En ce sens, il ne peut y avoir que des bons côtés. Je vous parlerez donc de la cyberintimidation, qui est un phénomène très présent mais surtout méconnu des personnes responsables des enfants comme les parents et les enseignants.

L’intimidation a toujours existé. Mais aujourd’hui, elle se continue à la maison. Les jeunes n’ont plus de moyen d’évasion.

Sur l’Internet tous les moyens sont bons pour atteindre les personnes. J’ai lu plusieurs cas sur un blogue. Ces cas sont tous autant scandaleux les uns que les autres. J’aime bien la phrase « bousiller une vie en quelques clics » cela résume bien à quel point la cyberintimidation est cruelle.

Elle peut prendre toutes sortes de formes : • Propagation de fausses rumeurs • Publication de photos embarrassantes • Messages haineux anonymes ou signés • Vole d’identité • Harcèlement • Diffusion de vidéos • J’en oubli sûrement parce qu'il y a toujours des nouveaux moyens..

Je vais vous parler du cas d’une jeune fille qui a été victime de la cruauté de quelques filles de son école sur Internet. Appelons-là Kim. Kim sortait avec un garçon et une fille de la gang était jalouse. Elles ont décidé de créer une page web sur Kim pour lui faire une mauvaise réputation. Pour elles, c’était une forme de vengeance. Elles ont écrit des obscénités que je n’écrirai pas dans mon texte, je vous laisse imaginer. Lorsque Kim a vu ce site, elle eu la honte de sa vie. Elle ne voulait plus mettre les pieds à l’école et s’enfermait dans sa chambre pour pleurer. La petite a dû changer d’école…

Un autre point qu'il faut savoir. Les victimes de cyberintimidation ont de la difficulté à le dénoncer. Leurs parents ne comprendront pas, ils voudront leur retirer leur ordinateur, leur interdirent d’aller sur certains sites. Mais ce n’est pas ce que le jeune veut. C’est pourquoi il est difficile de le dénoncer. De plus, les jeunes ne sont pas au courant que c’est interdit et qu’il peut y avoir des sanctions pour les intimidateurs.

Bien qu’il n’existe pas de loi définie, la cyberintimidation est considérée comme de l’intimidation. Il existe, sur le site Réseau Éducation-Média, quelques conseils pour contrer la cyberintimidation. Plusieurs pistes d’action sont présentes sur ce site très intéressant. Il y aussi un organisme bien connu au Québec, Jeunesse J’écoute, qui a pris dans sa mire la cyberintimidation. Jeunesse J’écoute n’est pas seulement un service de téléphone, ils possèdent un site internet très pertinent pour les jeunes. Sur ce site, il y a beaucoup de conseils pour les jeunes afin de les aider à se sortir de la cyberintimidation.

D’ailleurs, la cyberintimidation est une atteinte à une loi Canadienne des droits de la personne. On dit dans l’article suivant http://www.media-awareness.ca/franc... que « La Loi canadienne sur les droits de la personne interdit toute conduite qui expose une personne à la haine ou au mépris. L'article 13 de la Loi en particulier, stipule que communiquer par téléphone (ou faire communiquer par téléphone en ayant recours aux services d'une entreprise de télécommunication) tout message susceptible d'inspirer la haine ou le mépris, constitue une infraction ».

Sur un blogue sur cyberpresse par Émilie Côté, j’ai trouvé un article très choquant sur un groupe de jeunes qui ont créé un groupe sur Facebook demandant la mort d’un jeune de 14 ans… Comment ne pas sanctionner ce genre d’actions ?

D’un autre côté, les intimidateurs ont drôlement la tâche facile. Ce que je veux dire c’est que, c’est tellement simple d’envoyer un message haineux sur l’ordinateur, quand la personne concernée n’est pas en face de soi. De plus, l’anonymat (ou bien ce que l’on croit anonyme) permet à n’importe qui de dire n’importe quoi sans restrictions.

La vie privée

Je ne pouvais passer à côté du fait que beaucoup de jeune étalent leur vie privée sur les réseaux sociaux sans même se poser de questions. Voici un petit exemple type de ce qu’une jeune fille pourrait publier : « Partie au centre-dach avec ma best + cinéma a 9h15 voir le new film de Twilight + Prend la bus de ville pour retourner chez moi ! XD » On voit ici qu’il n’y a aucun souci à rendre public des informations qui pourraient servir à la retracer n’importe où.

De plus, il y a de plus en plus de jeunes du primaire sur des réseaux de rencontre tel que TAGZ (anciennement Saguenayweb). Sur ce site de rencontres, les jeunes font des descriptions d’eux-mêmes, écrivent leur âge (qu’elle soit vraie ou fausse), écrivent la ville qu’ils habitent et ils mettent des photos d’eux comme photo de profil. Ce qui est effrayant, c’est que des personnes de n’importe quel âge peuvent naviguer sur ces sites… Je ne sais pas si cela vous sonne les mêmes cloches que moi, mais je pense tout de suite à la pédophilie. Cette situation est assez alarmante, on voit ici la nécessité d’une surveillance parentale, sujet dont je parlerai plus loin.

Le problème est presque le même sur Facebook. Quoi que Facebook permette une bonne confidentialité, ce n’est pas tous le monde qui sait comment ajuster les paramètres de confidentialité. Encore une fois, il y a un manque d’éducation à ce niveau. Mais à qui revient ce rôle ? C’est ce dont je parlerai dans les prochains paragraphes.

Rôle des parents

Quel est le rôle des parents dans tout ça ? Je crois que les parents sont souvent mal outillés. Mais surtout, ils sont mal informés. Ils ne pensent pas que le problème est aussi grave qu’il paraît. C’est donc leur rôle de s’informer sur le sujet, de superviser ce que font leurs enfants sur l’ordinateur, sur quels sites ils vont etc. Il y a même des livres qui existe comme La sécurité sur Internet si on en parlait en famille – Petit guide à l’usage des parents » qui peut les outiller à mieux encadrer leurs enfants !

Rôle de l’école

En tant que futures enseignantes ou enseignants, (je m’adresse ici à mes collègues de classe), nous ne devons pas prendre la situation à la légère. Je crois que les réseaux sociaux sont des sites qui peuvent permettre des échanges d’informations enrichissants, qui permettent aux gens de rester en contact et de communiquer facilement grâce au Web 2.0.

Je crois que c’est notre rôle d’apprendre aux élèves à avoir un comportement correct sur le web, à avoir de l’éthique en ligne. Il existe d’ailleurs un terme tout nouveau pour désigner l’éthique sur le web, on parle ici de nétiquette. Voici une définition que j’ai trouvée sur le site de l’Office de la langue français : « Ensemble des principes moraux qui régissent le comportement des internautes dans le réseau. » C’est donc notre devoir d’enseigner la néthique à nos élèves. Par contre, ceci est un nouveau débat car, avec la suppression des compétences transversales, on ne sait plus trop vers où le PFEQ se dirige. Malgré tout, nous nous devons d’enseigner à nos futurs élèves que leurs actes sur l’ordinateur ont des répercussions sur la vie des gens directement.

En guise de conclusion, j'aimerais que tout le monde se souviennent que les actions et les paroles sur Internet font aussi mal que si c'était dans la vraie vie ! Les parents et les enseignants ont un rôle à jouer dans l'éducation aux médias sociaux pour les enfants, j'espère que mon essai vous en aura fait réaliser l'importance.

Marie-Pierre

J'ai fait tous les efforts pour que mon texte soit sans faute :)

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Auteur: etu44

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