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Le réseautage social et les outils de communications; à ne pas prendre à la légère...

Dans le cadre du cours «Initiation aux technologies éducatives» nous abordons différents thèmes par rapport aux technologies versus l’enseignement. De nos jours, la technologie prend une place énorme dans la société et, qui plus est, elle ne cesse de grandir. En tant que future enseignante, il me doit d’être concernée par cet important sujet. Je devrai constamment être à jour quant aux technologies reliées à l’enseignement. Alors, je vois en ce cours, une importance majeure, puisque je devrai intégrer ces TIC dans le quotidien de ma classe. De cette manière, je pourrai initier les élèves aux technologies éducatives, même si les jeunes d’aujourd’hui sont plutôt habiles avec les ordinateurs. Bien sûr, il faut être un fin connaisseur pour savoir manier toutes les facettes des gadgets électroniques et des milliers de sites internet mis à notre disposition sur la toile. Ainsi, je dois produire un essai, qui sera publié sur un blogue, concernant un sujet par rapport aux technologies et l’enseignement. J’ai donc décidé de choisir un sujet plutôt actuel, étant donné qu’il est connu de tous et toutes, c’est-à-dire les réseaux sociaux. Ce terme est assez général puisqu’en fait, je compte élaborer sur les risques d’utiliser Facebook chez les jeunes. De plus, je parlerai de l’outil de communication «msn» chez les élèves du primaire. J’aborderai plusieurs risques également à propos de ces outils et je ferai des références avec l’école En dernier lieu, il faut mentionner les risques auxquels les enseignants sont eux aussi exposés face à ces réseaux et outils, car ils se doivent à leur tour, de prendre garde tout en respectant une certaine éthique. Donc, je vous souhaite bonne lecture, en espérant que vous apprécierez ce texte !

Tout d’abord, nous entendons souvent parler de scandales qui se produisent par rapport à Facebook. Je vous cite un exemple assez récent; il y a environ une semaine, un homme dans la fin vingtaine a été arrêté pour avoir publié des propos jugés comme étant des menaces de mort à l’endroit d’anciens professeurs et d’anciens collègues et étudiants. L’homme a dû comparaître au palais de justice, où il a été accusé de menaces de mort. Cette situation n’est pas la première à survenir avec le phénomène Facebook. Il est trop facile de dire ce que nous voulons et que cela tombe dans l’illégalité. Je vois Facebook comme un réseau social qui ne vise pas les jeunes d’âge primaire. En effet, les enfants sont trop jeunes pour voir les risques qu’un tel réseau peut amener. Les enfants ne sont pas assez conscients de l’ampleur que peut prendre un propos ou bien tout simplement une photo. Combien de fois avons-nous entendu parler de jeunes filles ayant publiées des photos suggestives, voire mêmes provocantes ? Ces fillettes croyaient seulement que quelques-unes de leurs copines verraient les photos, alors que celles-ci sont accessibles au monde entier. Voilà que les jeunes de l’école ont tous vu les photos des fillettes, elles se feront longtemps achaler et remémorer les photos. Il peut arriver qu’une petite fille n’aille plus à l’école, par peur et par honte, et cela amènera les parents et la direction à s’en mêler. C’est une situation plutôt extrême, mais tout de même réaliste. Les enfants ne savent pas toujours qu’il y a également des lois qui s’appliquent sur internet. Pour s’inscrire sur Facebook, il faut être âgé de 13 ans au minimum, mais les jeunes sont assez futés pour changer leur date de naissance. Ainsi, ils créent leur compte et peuvent accéder au réseautage social, sans prendre connaissance de toutes les situations à risques qui peuvent survenir. Les jeunes savent très bien qu’internet est un accès public et non pas privé, pourtant, ils ne s’empêcheront pas d’y diffuser des multitudes d’informations. C’est rendu si important pour les jeunes d’aller voir combien de personnes ont commenté leur nouveau statut qu’ils se connectent plusieurs fois par jour sur ce site. Durant mon stage dans une école primaire l’an dernier, il y avait de deux à trois périodes par semaine dans le laboratoire informatique. Il n’était pas rare qu’en surveillant, je prenais sur le fait des élèves en train de regarder des profils sur Facebook. Je trouve ces sites plutôt inappropriés, surtout dans une école primaire. Je sais que dans plusieurs écoles, ces sites sont strictement interdits et bloqués par la direction, par contre, on voit bien que ce n’est pas dans toutes les écoles. De plus, puisque nous en viendront bientôt aux élèves ayant leur propre ordinateur portable au primaire, je me demande ce qui adviendra d’un site comme Facebook. Les jeunes passeront leur temps sur se site, il sera d’autant plus difficile pour l’enseignante de surveiller chaque élève, chaque site qu’il visite. L’élève n’apprendra pas s’il n’écoute pas en classe. Je vois cet outil comme un risque potentiel d’échec scolaire. Comment un élève peut-il se concentrer lorsqu’il regarde des photos et écrit à ses ami(e)s ? Pour moi, il me semble assez évident que Facebook deviendra de plus en plus nuisible à la jeune société. Nous ne connaissons pas encore tous les risques et dangers que comportent un si gros réseau comme Facebook, mais je crois que nous ne cesseront pas d’en voir de toutes les couleurs.

Maintenant, je vous parlerai d’un autre phénomène prenant une grande place dans le cyberespace, c’est-à-dire, Windows Live Messenger. On peut aussi l’appeler «msn», qui est un terme plus courant et que nous entendons régulièrement. C’est un service gratuit de courrier électronique offert à tous ceux et celles qui le désirent. Les plus vieux comme les plus jeunes peuvent l’utiliser pour clavarder avec leur ami(e)s et prendre leurs messages dans leur boîte de courriels électroniques. En effet, le sondage de «Génération C» démontre que 72% des jeunes garçons et 77% des jeunes filles font du clavardage. C’est un pourcentage plutôt considérable. Par contre, je n’y vois pas que des avantages à cet outil de communication chez les jeunes. En effet, je crois que l’utilisation abondante de ce service, amène la propagation d’une décroissance de la qualité de français écrit. Je connais une jeune mère, ayant un enfant d’âge primaire, qui, après avoir constaté une baisse des notes en français de son enfant, a supprimé msn de l’ordinateur. Cela ne me surprend pas du tout. Les jeunes écrivent plus que mal lorsqu’ils clavardent. Ils font des abréviations, écrivent aux sons, tout pour qu’ils soient les seuls à se comprendre. Je suppose que les abréviations servent à écrire plus rapidement, pourtant il n’est pas nécessairement plus long d’écrire le mot en entier. Je crois qu’à force d’écrire toujours de cette manière, les jeunes en viennent à perdre les règles du français écrit. Ce n’est pas pour rien que nous constatons que de plus en plus de jeunes ont de la difficulté à écrire une petite composition écrite sans qu’elle ne soit remplie de fautes d’orthographes et même d’abréviations. Je tiens à admettre qu’il ne faut pas non plus généraliser. Je ne mettrai pas les jeunes dans le même paquet, puisque je sais qu’ils n’écrivent pas tous de la même manière. Ici, je parle pour ceux qui ont une écriture affreuse lorsque vient le temps de discuter avec leurs ami(e)s. Par ailleurs, il faut admettre que sur msn, il n’y a pas qu’un danger pour la langue française. En effet, les jeunes sont plutôt naïfs et il n’est pas rare d’entendre une histoire parlant d’un(e) jeune qui accepte de parler avec un peu n’importe qui. Ils ne sont pas à l’abri des pédophiles et des maniaques, qui, se servent d’internet pour cibler les jeunes naïfs et leur soutirer leurs informations personnelles. Des histoires comme celles-ci se produisent régulièrement et on ne peut pas ignorer les risques que cela implique. On peut facilement s’imaginer les différents scénarios qui pourraient survenir dans de telles situations. Cela arrive dans un bon nombre de pays, il ne suffit qu’à taper les mots «pédophilie» et «internet» sur Google pour retrouver différentes histoires sur le sujet.

Jusqu’ici, je n’ai parlé que des jeunes, mais il ne faut pas mettre de côté le volet des enseignant(e)s. En effet, ceux-ci se doivent d’avoir une certaine éthique vis-à-vis les réseaux sociaux. J’ai récemment lu un article disant que les employeurs fouillaient désormais sur les réseaux sociaux, pour tenter de trouver des informations sur la personne qui est venu postuler. Les employeurs se réservent même le droit de refuser un postulant s’ils ont vus des choses qui leur déplaisaient. Par ce propos, j’insinue que l’employeur aurait pu voir une photo compromettante ou des propos inappropriés sur le candidat en question. C’est ce qui est arrivé à un enseignant suppléant en éducation physique qui a été mis en «congé» forcé par la direction de l’école. Une photo montrant l’enseignant à une soirée avec des amis, où il y avait de la bière et où l’homme en question semblait fumer une cigarette ou un joint qu’il passait à ses amis, a été découverte sur Facebook. Avec cette histoire, j’en viens à me dire que même les adultes doivent se méfier du réseautage social. Comme le dit si bien l’expression : il faut savoir utiliser son «gros bon sens». Quel exemple donnons-nous aux jeunes si nous exposons sur un réseau social des photos compromettantes de nous-mêmes ? En tant que future enseignante, il est certain que je ne prendrais pas un tel risque. De plus, les jeunes ont une nature curieuse, ils sont du genre à aller faire une recherche de leur enseignante sur Facebook ou Twitter. Tout ça, dans le but de fouiller pour tenter de découvrir une information sur l’enseignante qu’ils pourront dévoiler à leurs copains le lendemain à l’école. Il n’est pas difficile de propager une information dans une école et en très peu de temps, elle vient aux oreilles de la direction, qui, une fois de plus, devra s’en mêler. Pourtant, ceci pourrait facilement être évité si tous les enseignant(e)s respectaient le code éthique de leur emploi. Les professeurs ont un rôle de modèles auprès des jeunes, qui, les voient comme étant une preuve accomplie de l’autorité. Un élève trouvant une photo de son enseignant(e), bière à la main, sera offusqué et il ne verra plus jamais son professeur(e) de la même manière.

Pour résumé, je considère que les réseaux sociaux ne sont pas élaborés pour les jeunes élèves du primaire, car ceux-ci ne sont pas assez soucieux des risques qui se cachent derrière tout cela. C’est dangereux puisqu’il s’agit d’étaler une partie de sa vie sur Internet et de le rendre accessible à tous. Il y a tellement de gens inscrits sur ses réseaux qu’on se dit que personne ne viendra fouiner sur le nôtre, par contre, il faut se détromper. Qui plus est, l’utilisation fréquente d’un outil de communication comme msn pour clavarder avec ses ami(e)s est un moyen de montrer aux jeunes comment ne plus savoir écrire. Ceux-ci, qui deviennent tellement habitués à écrire mal et avec des abréviations, transfèrent leurs talents de clavardage dans leurs productions écrites à l’école. Outre le risque de perdre le bon français écrit, les jeunes ne sont pas à l’abri des pédophiles et autres dérangés sociaux qui rôdent les sites internet à la recherche de proies. En ce qui concerne les enseignant(e)s, eux aussi ont un certain rôle à jouer lorsque vient le temps de s’inscrire à un ou des réseaux sociaux. Ils représentent l’autorité pour les jeunes, alors ils se doivent de respecter l’éthique entourant leur emploi. Il y a des limites à ne pas franchir pour tous ses professeurs qui se retrouvent parmi les réseaux sociaux. Malgré tout, je crois qu’avec une meilleure sensibilisation et une surveillance des parents, les jeunes seraient plus prudents lorsqu’ils navigueraient. Il est certain que ce ne sont que des enfants, alors nous devons leur apprendre, leur montrer et ne pas les laisser seuls face aux immenses technologies. Permettez-moi de croire qu’un jour, j’aurai la conscience pleinement tranquille en voyant un enfant clavarder ou naviguer sur un réseau social.

Ps : Je, Alexandra Laliberté, certifie avoir fait tous les efforts possibles pour limiter les fautes d’orthographes dans cet essai.

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Auteur: etu65

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