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L’intégration des réseaux sociaux dans l’enseignement au primaire

Dans le cadre du cours initiation aux technologies éducatives nous avons pu aborder plusieurs sujets tels que celui du plagiat, du tableau blanc interactif, de la génération C, des blogues et plusieurs autres. Vu l’ampleur de l’utilisation des technologies dans les habitudes de vie des jeunes d’aujourd’hui, les enseignants devront un jour ou l’autre adapter leur enseignement à cette tendance.

La majorité des jeunes font déjà partie d’un réseau social sur le net. Ces réseaux sont une grande préoccupation pour eux. Selon moi, il est intéressant d’aller dans le sens des intérêts de ceux-ci afin d’avoir un haut taux de motivation de leur part et d’intégrer les réseaux de clavardage dans l’enseignement au primaire. C’est pourquoi je suis totalement pour l’intégration de ceux-ci dans l’enseignement.

Donc, les avantages et les inconvénients de l’intégration de ces réseaux dans l’enseignement au primaire et les différents modes de gestion qui devront être mis en place par l’enseignant seront les principaux points traités dans le texte qui suit.

AVANTAGES DE L'INTÉGRATION DES RÉSEAUX SOCIAUX DANS L'ENSEIGNEMENT AU PRIMAIRE

Tout d’abord, il est important de préciser qu’il y a plusieurs avantages au fait d’intégrer les réseaux sociaux dans l’enseignement au primaire. En premier lieu, les enfants doivent avoir un minimum de motivation afin d’être en mesure d’apprendre. C’est pourquoi il faut s’adapter de jour en jour aux intérêts des jeunes. Présentement, le grand intérêt des enfants est l’informatique. Qu’est-ce qu’ils font lorsqu’ils vont à l’ordinateur? Ils vont sur des sites de clavardage ou encore jouent à des jeux où ils peuvent discuter avec leurs amis en même temps. C’est alors le grand temps que les enseignants s’accommodent à ce changement, dit d’assez radical. Avant, les enfants ne connaissaient aucune technologie, ça ne faisait que commencer, mais nous sommes présentement en plein dans le déclin de la nouvelle technologie.

Selon moi, les enfants peuvent grandement améliorer leur culture en communiquant par réseaux sociaux dans le cadre d’un cours. Par exemple, je trouverais très intéressant d’intégrer ceux-ci en univers social. Les élèves pourraient discuter avec des jeunes d'autres pays afin d’en apprendre davantage sur ce qu’il se passe ailleurs dans le monde, par rapport aux coutumes, à la température, à la religion, aux ressemblances entre notre société et celle des autres, etc. Afin d’appuyer ce propos, j’ai fait référence au programme de formation de l’école québécoise. C’est alors que discuter avec des gens d'autres pays en univers social rejoindrait la compétence 3 : S’ouvrir à la diversité des sociétés et de leur territoire. D’ailleurs, cette activité rejoint la plupart des composantes de cette compétence. Tout d’abord, les élèves pourraient dégager les principales ressemblances et différences entre les sociétés, ensuite ils pourraient prendre position face aux forces ou faiblesses de certains pays, ils pourraient aussi découvrir les causes des conséquences de certaines de ces différences entre les deux sociétés. De cette manière, les jeunes pourraient selon moi développer plus facilement leur vision du monde, puisqu’ils vivraient des expériences concrètes.

De plus, même lors des travaux d’équipe, les jeunes pourraient communiquer à travers les réseaux sociaux. Cela ne changerait rien au fait qu’ils discutent en équipe. Il faudrait seulement un haut niveau de surveillance de la part de l’enseignant. Comme nous l’avons tous remarqué, les travaux d’équipe mènent souvent les élèves à discuter d’autres choses que le sujet lui-même. C’est alors que les jeunes auraient peut-être bien un aussi haut niveau de tendance à discuter d’un autre sujet, mais au moins ils développeraient leurs habiletés à travailler en équipe par le biais des technologies. Encore ici, j’ai une preuve venant du programme de formation de l’école québécoise pour appuyer mon point de vue. Celui-ci dit de recourir à des modes de communication variés pour proposer des explications ou des solutions. C’est alors que travailler en équipe sur le web peut être une alternative intéressante afin de garder les élèves attentifs et motivés. De plus, cela développe leur côté coopératif. Selon moi, le travail de coopération est important dans l’apprentissage des élèves, mais il est bien d’utiliser différents moyens pour les faire travailler de cette manière. Je ne dis pas de toujours les faire travailler en utilisant les réseaux sociaux, mais je dis bien de varier les techniques d’enseignement.

Cela nous amène à parler de l’intégration des réseaux sociaux afin que les élèves s’aident entre eux. Il est important de noter que cette alternative doit être utilisée seulement dans des exercices ciblés, où l’enseignant tient compte des circonstances dans lesquelles l’activité est donnée et du niveau de difficulté de celle-ci, car je suis très consciente qu’il n’est pas approprié d’utiliser cette technique lors d’une activité qui compte. De plus, il faut doser l’utilisation de cela pour ne pas que ça nuise à certains élèves qui sont plus en difficulté que d’autres. En fait, les élèves pourraient échanger leurs textes sur le web. De cette manière, ils développeraient la compétence : lire des textes variés, tout en aidant les autres dans la correction de leurs textes. Le but de l’activité pourrait être d’utiliser des stratégies ou des connaissances afin de construire un sens à chacun des textes lus. De plus, ils développeraient leur compétence : écrire des textes variés, puisqu’ils s’entraideraient entre eux afin d’apporter des correctifs à la situation d’écriture.

INCONVÉNIENTS DE L'INTÉGRATION DES RÉSEAUX SOCIAUX DANS L'ENSEIGNEMENT AU PRIMAIRE

Après avoir élaboré sur les avantages et les différents aspects que l’intégration des réseaux sociaux peut apporter sur l’apprentissage des jeunes, il est important de parler des inconvénients que cela peut apporter. Regardons d’abord la gestion de classe que l’enseignant devra adopter s’il intègre les réseaux de clavardage dans son enseignement. Selon moi, les jeunes seront d’autant plus portés à discuter de leur soirée de la veille par le biais d’internet que s’ils faisaient du travail d’équipe conventionnel. Même qu’avec le travail d’équipe traditionnel, ils sont portés à faire plus attention, car l’enseignant peut les entendre. Par ailleurs, ils auront la motivation de le faire avec un outil peu conventionnel et sous-exploité par les enseignants, car les élèves aiment la variation et aiment découvrir.

De plus, certains jeunes peuvent manquer de connaissances sur les ordinateurs par rapport aux autres élèves, puisque ce n’est pas toutes les familles qui ont assez d’argent pour s’approprier un ordinateur. C’est alors que dans ce cas, l’enseignant devra prévoir du temps afin de donner un peu de théorie à ses élèves au sujet du fonctionnement de base d’un ordinateur pour en venir à l’utilisation des réseaux sociaux. L’enseignant peut aussi profiter de cette période pour parler de l’importance de la bonne utilisation de ceux-ci dans le cadre de son cours.

Pour poursuivre dans ce sens, je crois que les enseignants manquent de formation par rapport aux technologies de la communication. Je veux en venir au fait que certains enseignants ne seront même pas en mesure d’aider leurs élèves sur les bases de l’informatique. C’est pourquoi je crois qu’un seul cours sur les technologies est insuffisant pour bien former un futur enseignant. Surtout que l’intégration des technologies fait partie des douze compétences qu’un enseignant doit acquérir avant la fin de sa formation.

Ensuite, je tiens à préciser que l’utilisation des réseaux de clavardage doit être bien dosée. Les élèves doivent considérer cela comme un privilège, afin qu’ils l’utilisent de la bonne manière et pour les bonnes raisons. Ils doivent toujours garder en tête l’intention pédagogique.

MODES DE GESTION POUR L'ENSEIGNANT

Afin de bien utiliser les réseaux sociaux dans l’enseignement, l’enseignant doit prendre des précautions, donc différents moyens de gestion de classe afin de ne pas perdre le contrôle de ses étudiants. Il doit utiliser différentes approches de gestion face à ses élèves. Selon moi, c’est dans le devoir du maître de la classe d’établir certaines règles avec les étudiants. Ceux-ci doivent participer à l’élaboration de ces règles afin de mieux les assimiler et de se sentir impliqués dans le processus. Par exemple, l’enseignant peut instaurer un système d’émulation. Celui-ci pourrait concerner les étoiles. À chaque fois qu’un élève est surpris à faire autre chose de ce qui est demandé ou à parler d’autre chose que le sujet lui-même, il perd une étoile. Après trois étoiles perdues, il devra faire la prochaine activité par réseaux sociaux seul, sans l’aide de personne. Pour les autres, après trois séances sans avoir perdu d’étoiles, ils pourraient avoir droit à un privilège. Bref, plusieurs systèmes d’émulation peuvent être bons, il suffit de choisir celui qui convient à notre groupe.

De plus, afin d’avoir le plein contrôle de son groupe, l’enseignant doit constamment faire de la surveillance en circulant dans la classe. Afin d’avoir un plus grand contrôle, il peut parfois demander de l’aide à un autre pour la surveillance ou encore demander de l’aide à une stagiaire. Il est important de préciser que les réseaux sociaux utilisés en classe devront bien être sélectionnés, afin qu’ils soient éducatifs pour les élèves. Il n’est pas question d’utiliser des réseaux comme MSN ou Facebook en classe, car les jeunes pourraient discuter avec d’autres personnes qui ne sont pas en lien avec les jeunes de la classe concernée et parler de toutes sortes de sujets n’ayant aucun lien avec l’intention pédagogique.

Bref, chaque enseignant doit préparer ses propres moyens de gestion de la classe et mettre ce plan au clair avec les élèves avant de le mettre à l’œuvre. De plus, les élèves pourraient signer ce système de gestion, comme étant un contrat entre eux et le professeur. De cette manière, ils prendraient cela beaucoup plus à cœur.

CONCLUSION

En guise de conclusion, je tiens à vous rappeler que je suis totalement pour l’intégration des réseaux sociaux dans l’enseignement au primaire pour une raison principale. Celle-ci est reliée au fait que les avantages liés à cela ont beaucoup plus d’impact et sont plus crédibles que les inconvénients. C’est en comparant les points forts et les points faibles que j’ai pu appuyer mon point de vue. Brièvement, cela aiderait au développement de la culture de chacun, à la coopération entre les élèves, à l’ouverture de tous face à différentes ethnies, à développer différentes stratégies de travail d’équipe et plusieurs autres.

En tant que future enseignante, j’espère que plusieurs enseignants changeront leur vision des choses par rapport à l’intégration des technologies dans nos classes, puisqu’il faut s’adapter à nos jeunes d’aujourd’hui afin d’aller dans le sens de leurs intérêts. C’est de cette manière qu’il est possible de maintenir la motivation de ces jeunes. Il y a plusieurs possibilités d’intégrer les réseaux de clavardage de manière éducative, il s’agit seulement de s’y donner la peine et de s’intéresser à la nouvelle génération.

Je certifie avoir pris toutes les précautions possibles afin de faire un texte sans fautes et sans plagiat.

Stéphanie B.

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, Programme de formation de l’école québécoise, Québec, 2006, p. 75-78-176

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Auteur: etu7

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Commentaires (1)

Monika Monika ·  18 octobre 2010, 12:33:46 PM

Allo Stéphanie !

J'ai bien aimé ton idée d'instaurer un système d'émulation. Avec les étoiles, les élèves auront des consignes à respecter et cela permet à l'enseignante d'avoir un certain contrôle !

Très bonne idée , et celle du contrat d'engagement aussi !

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