PédagoTIC

Depuis le tout début de notre formation d’enseignant, nous entendons parler des T.I.C. Nos formateur nous disent qu’il est primordial de les utiliser, mais lorsque nous arrivons en milieu de stage, nous voyons très peu l’utilisation de ces technologies dans nos classes ou pire encore, nous remarquons que les ordinateurs servent seulement pour la recherche, les privilèges ou la confection d’un document PowerPoint. Puis, qu’en est-il dans les classes d’adaptation scolaire ? Comment les utilise-t-on et avec quelle clientèle est ce que ces technologies sont-elles utiles ? Je crois que c’est un sujet qui mérite grandement d’être approfondi.

Au départ, c’est en parlant avec des collègues de classe que je me suis questionnée sur le sujet. Certaines d’entre elles persistent à dire qu’il sera difficile d’intégrer ces technologies dans nos classes, d’autre vont jusqu’à dire que ce sera pratiquement impossible avec certaines clientèles, que l’accès aux ordinateurs est limité etc. Alors voilà, est-il vrai de dire qu’il sera difficile d’intégrer les TIC avec certaines clientèles ? Après mure réflexion, je ne crois pas. Suite à la lecture de quelques textes sur le sujet, je me suis remémorer une visite dans une classe de déficience intellectuelle au secondaire, je me suis dit que les technologies étaient toutes aussi présente dans ces classes si non plus que dans les classes de niveau régulier. Ces étudiants utilisent des jeux interactifs pour consolider leurs apprentissages. L’aspect multi sensoriel est très intéressant et attire leur attention, puis cela peut également être utilisé comme « relaxation » à la fin de la journée. Les élèves ayant des difficultés motrices qui sont moins habile pour la production d’écrits, peuvent le faire à l’aide du clavier et d’un logiciel de traitement de texte. D’ailleurs, l’utilisation du clavier est parfois beaucoup moins complexe que celle du crayon et leur fait perdre moins d’énergie inutilement. Bien entendu ils pratiquent tout de même la graphie à l’aide du crayon, mais parfois il est bien de leur faciliter la tâche. Les nombreux jeux interactifs sont aussi très populaires avec cette clientèle, cela leur offre la possibilité d’apprendre à leur rythme, avec une certaine autonomie, pendant que l’enseignant est occupé avec un autre élève.

Alors, plus ma réflexion avance, plus je suis convaincue que les technologies de l’information pourraient avoir un impact positif sur la motivation de nos élèves, peu importe la clientèle touchée. Contrairement à ce que plusieurs enseignants croient, laisser les élèves qui ont un déficit de l’attention ou de l’hyperactivité écouter leur musique lorsqu’ils font leurs travaux ne nuit pas à leur concentration, au contraire, cela les aident à maintenir l’attention au bon endroit. Ils ne seront pas déconcentrés par les petits bruits qui les entourent, cela les aident à se créer une bulle et cesser de regarder partout autour et de penser à autre chose. Donc, où est le problème ? Vous direz probablement qu’ils ne vous écouteront plus lorsque vous voudrez prendre la parole. Il s’agit simplement de donner des règles claires dès le début de l’année et de restreindre l’utilisation seulement au moment où l’élève doit effectuer un travail individuel. Selon moi, presque tout peut être permis lorsque les règles sont claires et bien établies avec la classe. La musique est un média parmi tant d’autre qui fait parti du quotidien des élèves puis mettre votre musique classique dans le but de les détendre risque fort bien d’avoir l’effet contraire étant donné que la musique plus rythmé joue un rôle primordial du coté de leurs neurones. D’ailleurs, avec les élèves qui ont un déficit de l’attention, il est bien de travailler en interaction, raison de plus pour utiliser le tableau blanc interactif (qui n’est pas disponible dans toutes les écoles puisqu’il est dispendieux) avec les couleurs et la panoplie d’images disponibles, il offre une toute autre dimension à votre pédagogie! Sans oublier qu’il est possible de faire participer vos élèves à l’avant, d’utiliser internet pour visionner des vidéos des photographie ou bien pour avoir simplement accès à un dictionnaire, des cartes du monde, Google map et bien d’autre outils qui pourraient enrichir ce vous avec à enseigner.

Une multitude de nouvelles technologies s’offrent à nous, et il est de notre responsabilité de les exploiter, nos futurs étudiants passent la majeure partie de leur temps avec l’un ou l’autre de ces médium, que ce soit la télévision, les jeux vidéos, les sites de réseaux social ou même leur téléphone cellulaire. Ils sont toujours branchés, et cela fait partie de leur vie. Il est donc vrai lorsqu’ils disent que l’école est ennuyeuse, nous ne faisons pas d’effort pour les rejoindre, pour aller chercher leur intérêt avec des choses qui les touchent. Pourquoi est ce que nous n’utiliserions pas facebook, pour créer un groupe de discussion avec la classe? Ce serait une bonne opportunité de leur communiquer les règles de base sur les sites de réseaux sociaux puis les prévenir des dangers et des avantages que cela peut apporter. De même, il serait facile de faire des débats sur des sujets d’actualité par l’entremise de ce site internet. Les jeunes ne verraient probablement pas cela comme une corvée, il pourrait également être possible de rappeler des évènements importants comme par exemple : « N’oubliez pas votre habit de neige vos bottes et mitaines pour la sortie plein air de demain ». Le message est vite passé, tout le monde y aura accès rapidement puis cela fait un rappel de plus une fois à la maison. Et pourquoi ne pas rester disponible une partie de la soirée pour répondre à des questions? Rien n’oblige de rester devant l’ordinateur toute la soirée, mais simplement de jeter un coup d’œil une fois de temps en temps. Les élèves trouveront alors que leur enseignant reste disponible pour les aider et tient à leur réussite. Ce serait un bon moyen de faciliter la relation avec eux. Un des derniers outils technologique dont j’aimerais parler est l’incontournable cellulaire. Je suis prête à gager que la majorité des enseignants en possèdent un et il est de même pour les étudiants du secondaire. On interdit pourtant le cellulaire par peur de tricherie, il doit exister un autre moyen d’empêcher les élèves de tricher à l’aide de cet outil. Comme nous l’avons vu dans le cours des technologies de l’information, les adolescents d’aujourd’hui reçoivent et envoient des milliers de messages textes! Donc ils écrivent beaucoup, ils écrivent très mal me direz-vous, mais ils le font. Nous pouvons peut-être utiliser ces messages mal structuré avec des tonnes d’erreurs, pour vérifier s’ils seraient aptes à en faire la correction.

Finalement, les technologies de l’information sont autant utiles si non plus, en adaptation scolaire et cela, peu importe la clientèle. La technologie fait partie de notre quotidien, il faut simplement trouver une manière de l’intégrer dans l’école. Les T.I.C. facilite l’enseignement et l’apprentissage des élèves du moment où on les utilisent de la bonne façon, donc l’efficacité de ceux-ci dépend grandement de l’enseignant. L’enseignant ce doit d’innover et d’être créatif pour non seulement attirer l’attention des jeunes, mais aussi pour qu’ils retiennent ce qu’on leur enseigne et cela, peu importe sa clientèle. Alors croyez-vous toujours que le type de clientèle présente dans vos vos classe peut entraver l’utilisation des différentes technologies?