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Du bout des doigts

Que vous soyez conservateur ou innovateur, un incontournable s’offre à nous. Une multitude de possibilités au bout des doigts! Mais pour qui s’adresse-t-il et pourquoi? On le retrouve partout, dans les entreprises, les lieux publics, les écoles, sur les téléphones intelligents, etc. Mais de quoi parlons-nous? Et bien, du Web 2.0 et de ses nombreux outils technologiques. Cet incontournable nous facilite la vie quotidiennement et contribue grandement à l’enrichir. Que ce soit pour un travail personnel, scolaire, recherche d’informations ou simplement pour valider une adresse postale, tout est là. Fini le temps où nous devions aller à une bibliothèque municipale remplie de livres de références ou bien encore d’encyclopédies. Mais d’autres aspects ont joué un rôle important dans cet important changement. Ces nouveaux environnements technologiques nous apportent en quelque sorte une certaine liberté que nous n’avions pas auparavant. C’est pourquoi nous sommes pleinement favorables à l’utilisation du Web 2.0 et ses incommensurables possibilités ainsi qu’à la liberté que nous ne possédions pas auparavant. Laissez-nous l’opportunité de vous présenter notre vision des choses tel que nous laisse entrevoir les divers outils que nous offrent notre Web 2.0., et ce, dans divers contextes.

En fouillant sur Internet, la découverte d’un site super intéressant nous a permis de découvrir et de revoir plusieurs des meilleurs outils pour les enseignants. Nous vous proposons de consulter cette adresse pour voir à quel point certaines de ces applications sont utiles et efficaces. Voici donc le lien . Si on prend le temps de fouiller un peu, nous pouvons découvrir des petits trésors. Mais attention, ils ne sont pas toujours faciles à utiliser!

De façon ludique, le web 2.0 nous permet également d’apprendre. En effet, si on prend nos enfants en exemple, on se rend compte que ces derniers s’en servent pour jouer, mais, du même coup, ils apprennent. Ils sont excellents, ils explorent cet environnement à l’école comme à la maison. L’utilisation du web est très formatrice dans plusieurs situations d’apprentissage. L’utilisation de sites instructifs où l’on présente des exercices amusants et stimulants favorise grandement l’intérêt à apprendre.

Nous ne devons pas passer sous silence le côté rassembleur du web. Parmi les divers réseaux sociaux offerts, les personnes peuvent choisir le mode de communication qu’elles préfèrent. Voici un extrait de la définition du Web 2.0 sur Wikipédia : « Les internautes contribuent à l'échange d'informations et peuvent interagir (partager, échanger, etc.) de façon simple, à la fois avec le contenu et la structure des pages, mais aussi entre eux, créant ainsi notamment le Web social2. L'internaute devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne active sur la toile ». Il ne fait pas que servir à travailler, mais aussi à s’amuser et à se divertir. Sous différentes formes d’intervention, soit par le wiki, le blogue ou autre, l’internaute participe; il est présent. Et que dire de You Tube, de la radio et de la télé en direct! Wow!!! Qui aurait dit que nous allions faire tout ça un jour.

Le web 2.0 est aussi une excellente plateforme pour instaurer la formation à distance. Ce genre de formation est vraiment en effervescence, car le web permet aux apprenants d’avoir un suivi régulier avec l’enseignant et des explications rapidement (en tous les cas, plus rapidement que le courrier…). Et nous sommes d’avis que celui-ci favorise l’émergence d’espaces d’apprentissage. Cependant, dans notre secteur d’enseignement, tout reste à faire dans la formation à distance et les solutions idéales demeurent encore à développer.

D’abord, il serait intéressant d’instaurer une plateforme informatique où les enseignants pourraient diffuser leurs contenus pédagogiques. Prenons comme exemple : Adobe Connect ou Skype. Ces programmes permettraient aux enseignants de diffuser davantage l’information en interaction. Nous pourrions donc transmettre toute l’information pertinente, à tous les élèves concernés, et ce, en temps réel. Il serait facilitant pour l’enseignant de disposer d’un outil de travail qui permettrait de dispenser des explications directement sur leur poste de travail. Par exemple, un tableau interactif qui s’afficherait directement sur le poste de travail de l’élève.

Chaque manuel d’apprentissage pourrait être offert en format électronique, ce qui permettrait aux enseignants d’avoir accès aux contenus de ceux-ci en tout temps et de remettre celui-ci plus rapidement à l’élève. Un service de paiement en ligne pour le matériel didactique pourrait aussi être mis en place directement sur la plateforme.

À l’aide de ces nombreux outils offerts, il devient facilitant de créer des exercices ou des travaux d’une qualité exceptionnelle. Par exemple, dans certains de nos modules enseignés, le web est indispensable. Pour la déclaration de revenus, comment penser à ne pas se servir de ce petit bijou. Et pour le calcul de la monnaie étrangère! Et pour vérifier l’orthographe d’un mot! Et pour la recherche d’informations! Et pour… Bref, il est dont bien fait cette petite bête-là!

Dans un même jet, et pour les mêmes raisons, cette façon de travailler serait vraiment très profiteuse à un travailleur autonome. Effectivement, les TIC étant toujours en croissance, les emplois reliés à ce domaine affluent. Parmi ceux-ci nous retrouvons les entrepreneurs indépendants, les pigistes et les consultants. « Une enquête, réalisée auprès de plus de 15 000 canadiens, démontre que c’est au Québec (24 % des répondants) que se trouve la plus forte concentration de travailleurs autonomes, devant l’Ontario (21 %) et l’Alberta (20 %).( Indice Kelly sur la main d’œuvre mondiale) » hyperlien Les travailleurs autonomes sont de plus en plus nombreux dans différents secteurs et cela reste une alternative efficace pour les employeurs. Le fait de pouvoir utiliser les TIC dans plusieurs domaines de compétences est un atout non négligeable. Les TIC changent toute la dynamique de travail, car elles ont un impact direct sur la manière de travailler et d’effectuer sa tâche. La question n’est plus de savoir si on doit prendre le virage 2.0, mais comment le faire pour en tirer le maximum.

Voici un site fort intéressant qui nous propose 3 modèles pour intégrer le Web 2.0, nous vous invitons à y faire une petite visite. Il est de notre devoir en tant qu’enseignant d’apprendre à nos élèves comment utiliser les technologies informatiques et de les pousser à dépasser l’utilisation ludique. Tel que l’apprentissage intégré, l’apprentissage entouré et l’apprentissage communautaire.

elicom

Pour terminer, selon divers spécialistes, le Web 2.0 reste encore associé à un usage plus personnel que professionnel. Ceux-ci croient que l’étendue du concept est mal connue et qu’il demeure très complexe d’utilisation pour les apprentis. Ils constatent également que même les plus érudits, dans ce domaine, demeurent parfois perplexes devant sa vitesse de croissance. Cependant, l’utilisation de ce dernier peut être d’une aide considérable dans diverses activités de notre existence. Comme on le dit si bien : l’essayer, c’est l’adopter!

Ce billet a été créé dans le respect du code d’éthique de blogueur et en suivant la procédure de rédaction pour les articles et les commentaires.

Karine (Etu4), Louise (Etu26) et Véronique (Etu18)

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Auteur: etu18

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Commentaires (3)

Patrick Giroux Patrick Giroux ·  22 mars 2013, 11:50:56 AM

Bonjour Mesdames,

Bravo pour votre billet!

Concernant l'effervescence dans le domaine de la formation à distance, je vous recommande de jeter un oeil au phénomène des MOOCs (https://www.diigo.com/user/pgiroux/...). Ça pourrait être une avenue intéressante même si j'ai encore des doutes (http://pedagotic.ca/?post/2013...)...

Je me demande d'où vous vient cette idée de manuel électroniques payants? Vous ne trouvez pas que ça entre directement en conflit avec les "valeurs" mise de l'avant avec le Web 2.0? Saviez-vous que la Californie a opté pourl es "Open Textbook" (http://creativecommons.org/weblog/e...). Je crois que vous devriez fouillé un peu ce type d'initiative. Ça vous donnerait encore plus d'idées!

Que pensez-vous des proposition faites dans votre derniers liens? Je crois que vous auriez pu nous en parler un peu plus... :-)

etu9 etu9 ·  01 avril 2013, 9:39:45 AM

Je suis entièrement en accord avec vous mesdames, sur le fait qu’il faut intégrer au plus vite le web 2.0 en formation professionnelle. N'étant pas un enseignant à temps plein j'ai quand même pu me rendre compte à quelques reprises, lors de suppléances, que le web 2.0 est encore très loin dans les C.F.P. Non seulement il devient impératif de s'y mettre, mais aussi que le 3.0 frappe à nos portes et qu'il commence à être de plus en plus présent qu'on le pense. La majorité des jeunes qui sont dans nos centres sont déjà très avancés au niveau de leurs compétences informatiques (génération c). Alors il faut absolument éviter de perdre notre crédibilité en leurs enseignants avec des méthodes qui date de plusieurs années. Je ne dis pas que ces méthodes ne sont pas bonnes, mais devront être mises au gout du jour. Ayant fini mon cours en F.P. il n'y a pas si longtemps et travaillant depuis quelques années, je me suis rendu compte que les professeurs qui avaient peur des T.I.C., livrait la matière de façon obsolète et ne reflétai pas le milieu de travail. J'imagine qu'aucun d'entre nous ne veut passer pour le vieux prof sénile dépassé par la technologie. Alors s'il-vous plaît ensemble mettons de la pression auprès des commission scolaire qu'il puisse élargir leurs horizons sur les T.I.C. Et il ne faut surtout pas oublier que nous formons des futurs travailleurs et que dans le milieu où ils se retrouveront les TIC sont déjà plus que présentes.

etu4 etu4 ·  03 avril 2013, 1:12:47 PM

Nous sommes d’accord avec vous en ce qui a trait à notre dernier lien sur les différents types d’apprentissage….Mais nous nous gardons des munitions pour notre autre intervention sur ce blogue.

Pour faire suite à vos commentaires, il est vrai que nous devons sensibiliser nos commissions scolaires à l’utilisation des TIC et du web 2,0, mais cela reste encore difficile et ardu. Son intégration est facile dans les cours liés au web comme la Déclaration de revenus ou la Recherche d’information, mais quand nous voulons l’incorporer dans d’autres modules pour les actualiser ou simplement les mettre plus au goût des étudiants, c’est nettement plus difficile. Pourtant, c’est la réalité des jeunes, l’avenir immédiat et incontournable. Il faudra de toute façon s’actualiser afin de rejoindre le milieu du travail lié au secteur administratif, car celui-ci suit les tendances et évolue avec les TIC.

Pour ce qui est de la formation à distance, nous sommes allées visiter les liens (en anglais) sur les MOOC (massive open online course) qui proposent des cours sur Internet, des livres virtuels gratuits. Nous avons aussi parcouru votre billet « Pourquoi nous ne sommes pas encore prêts pour les MOOC et ce qu'il faut faire pour y arriver », publié sur le blogue, et nous constatons que, comme vous le dites si bien que nous n’en sommes pas encore là.

« …il y a encore plusieurs morceaux du puzzle à placer avant que les MOOC puissent réellement avoir un impact. Selon moi, on parle ici de 10 ans de travail si nous allons tous dans la même direction. Tout d'abord, il faudra que nos décideurs comprennent ce que j'ai expliqué. Les MOOC ont un potentiel énorme, mais il ne se concrétisera pas avant que la population développement certaines compétences. Il faut donc renforcer la base. »

 Effectivement, c’est une piste intéressante, mais qui serait difficilement applicable maintenant, car cette formation reste ardue et les apprenants se doivent d’être autodidactes et extrêmement autonomes.

Nous croyons que la sensibilisation, l’intégration graduelle du web et des TIC dans nos classes seraient déjà une évolution et un pas vers l’équilibre entre l’apprentissage et le médium.

Étu 4, 18 et 26!

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