L’enseignement des TIC chez les jeunes

Introduction

Dans le cadre du cours universitaire pourtant sur l’initiative aux technologies éducatives, nous en tant qu’étudiants au baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et à la santé avions à faire un texte argumentatif sur les TIC. Cela portait sur trois questions : qui doit enseigner la citoyenneté numérique et les compétences liées aux TIC? Quand doit-on le faire? Suis-je prêt a le faire?

Qui doit enseigner la citoyenneté numérique et les compétences liées aux TIC? Suite à nos lectures, nous en sommes venus à un consensus. Chacun des membres de la société à un rôle à jouer dans l’enseignement de la citoyenneté numérique et de tout ce qui est relié aux TIC. Que ce soit le gouvernement, l’école, les parents, l’employeur ou de manière autodidacte, tous doivent y contribuer. Regardons tout d’abord au niveau de l’école. Selon le rapport-synthèse du CEFRIO, de plus en plus de jeunes demandent l’aide des professeurs pour les aider dans leurs travaux. Selon eux, près de 43% des 18-24 ans du rapport aimeraient que l’école leur fasse explorer la fiabilité des sources et 35% de la même cohorte voudrait explorer davantage les lois concernant les TIC. Pour les 12-17 ans, on parle de 40% d’entre eux qui aimeraient en savoir plus sur les outils de recherches. Donc, si la demande est là de la part des étudiants, pourquoi ne pas leur offrir? L’école devrait, selon nous, consacrer davantage de temps sur les choses essentielles, quitte à se fier aux statistiques quant à la demande de la part des élèves pour les former à utiliser convenablement les nouvelles technologies. Selon, le PFEQ, les enseignants sont dans l’obligation d’enseigner les compétences transversales comme ; résoudre un problème, exercer son jugement critique, exploiter l’information, etc. Il est donc intéressant pour eux de faire le mariage entre l’utilisation des TIC et les compétences transversales. Cela sera beaucoup plus facile à intégrer et à maîtriser pour les jeunes qui évoluent avec la technologie. Sur la même lancée, les employeurs auront, eux aussi, à faire face à cette arrivée massive au travail de jeunes ayant grandi avec les technologies. Bien entendu, nous appuyons les données du rapport du CEFRIO démontrant que la principale raison sur le choix d’un emploi est la stabilité du poste, soit un plus de 50% de la Génération C. Cependant, nous sommes convaincus que la technologie aura une influence particulière dans un avenir rapproché quant au choix de carrière. Nous voyons cela comme un double défi pour eux. Le premier sera de combler les besoins changeants. Ils devront s’assurer que leurs employés auront les formations nécessaires et seront à jour pour qu’ils puissent continuer d’opérer efficacement à leur travail. Le deuxième défi sera de répondre aux attentes de leurs travailleurs. Bien entendu, ils demanderont d’utiliser la technologie pour aider à leur travail. Il sera du devoir de l’employeur d’enseigner l’éthique avec la technologie au travail pour s’assurer du bon fonctionnement. Le gouvernement à affaire aussi à enseigner la citoyenneté numérique à sa population, mais à l’enseigner pour eux-mêmes également. Pourquoi? Prenons l’exemple des élections, toujours selon le rapport-synthèse sur la Génération C, 72% des 18-24 ans voteraient plus s’ils pouvaient le faire en ligne et le même pourcentage est présent dans la même cohorte lorsqu’ils ont à s’informer avant les élections. Autre statistique surprenante si l’on regarde la proportion des jeunes de la Génération C qui utilise les sites gouvernementaux, on y aperçoit une importante fréquentation de la part de ceux-ci. Nous jugeons donc que le gouvernement devrait davantage enseigner à la population comment utiliser leurs TIC. À la maison c’est tout aussi important. Nous sommes d’accord que chaque ménage impose les règlements de leur choix et on ne peut pas décider pour eux, mais dans un monde parfait, il faudrait que les parents participent à l’enseignement de la citoyenneté numérique. On ne leur demande pas de tout connaître et de tout leur montrer, mais d’au moins informer leurs enfants sur l’éthique et les dangers des réseaux sociaux et de ce qui peut se retrouver sur internet, de faire de la sensibilisation auprès d’eux. Quant à la manière autodidacte, la personne elle-même, il doit faire preuve de responsabilité. Chacun est responsable de son utilisation, et comme mentionné précédemment, il faut faire preuve d’éthique, reconnaître nous-mêmes le bon du mauvais. D’ailleurs, plus le temps avancera, plus il sera facile d’en faire la distinction.

Quand doit-on le faire ?

Selon une enquête menée par Patrick Giroux, Marie-Pierre Allard, Kathleen Belley, Raynald Gagné, Dominique Bouchard et Virginie Hallahan Pilote, les jeunes de cinquième et sixième année du primaire à la Commission scolaire des Rives du Saguenay, utilisent les TIC (technologies de l'information et de la communication) sans réellement avoir eu une formation. Tout d'abord, les chercheurs ont démontré que 90% des jeunes du troisième cycle du primaire qui ont été interrogés utilisent les réseaux socio numériques. Cependant, un bon nombre de jeunes n'ont pas la même définition de ce qu'est ou non un site ou un outil de réseautage social, puisque les chercheurs indiquent dans leur rapport d'enquête: que certains jeunes ont indiqué ne pas utiliser les réseaux sociaux, mais ont tout de même indiqué ailleurs dans le questionnaire qu'ils visitaient régulièrement certains sites à caractères sociaux ou utilisaient parfois des outils socio numérique. De plus, selon le rapport d'enquête des chercheurs, les jeunes du primaire vont sur internet pour jouer (375/632), écouter de la musique ou des vidéos (301/632), clavarder (222/632) et échanger. C'est-à-dire, que les jeunes du troisième cycle du primaire à la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay utilisent davantage les TIC pour se divertir que pour faire des travaux ou encore pour s'instruire. Finalement, c'est donc dire qu'un grand nombre de jeunes utilisent différents appareils électroniques pour accéder à internet sans toutefois connaître toute les grandes lignes de cet outil. C'est donc dire que le troisième cycle du primaire est probablement un bon moment pour intervenir, faire de la prévention, instruire, former et enseigner la citoyenneté numérique et les compétences liées aux TIC. La raison est très simple, à cet âge les jeunes n'utilisent pas les réseautages sociaux pour y introduire certaines contenues ou certaines informations personnelles, mais plutôt pour se divertir. C'est pourquoi le temps est bien calculé puisqu'il est toujours possible d'écarter des mésaventures sur ces grands réseaux.

Suis-je prêt a le faire ?

De nos jours, nous vivons dans une société où la technologie occupe une place importante dans notre quotidien. En effet, la technologie est de plus en plus utilisée, et ce, même dans le milieu scolaire. Que ce soit en raison de l’arrivée de l’ordinateur portable, de la tablette ou du tableau interactif, cette ère de changement que nous vivons présentement dans nos écoles pousse l’enseignant à maitriser ces nouvelles technologies. Cette situation nous mène à nous poser la question suivante : «Êtes-vous prêt à jouer votre rôle par rapport aux TIC et à la citoyenneté numérique ?». Pour notre part, nous sommes d’avis de voir la technologie comme une formation continue. Ainsi, nous parlerons de notre point de vue sur cette question.

Pour répondre à la question «Suis-je prêt a le faire ?», nous pensons que nous avons les outils nécessaires pour débuter notre carrière de façon adéquate. Les enseignants des écoles québécoises doivent maîtriser 12 compétences au cours de leur formation et les TIC en font partie. Cependant, nous savons que nous devons être à l’affût des dernières tendances du domaine de la technologie, et surtout, continuer à en apprendre tous les jours dans ce domaine. Nous ne sommes pas les meilleurs, certes, mais la base que nous possédons va certainement nous aider.

Nous avons un rôle à jouer par rapport aux TIC et à la citoyenneté numérique. Puisque les jeunes ont une sorte d’engouement envers la technologie, il est de mise que l’enseignant l’utilise. De cette façon, il est plus facile de capter l’attention des jeunes, ce qui favorise une meilleure rétention de la matière. Aussi, certaines applications rendent l’enseignement captivant et surtout motivant. Nous pouvons prendre l’exemple des Coach‘s eye sur tablette, où l’on peut décortiquer des mouvements sportifs et les montrer sous forme de vidéo.

Bref, nous avons un rôle à jouer par rapport aux TIC et à la citoyenneté numérique qui est de nous former continuellement. La technologie ne cesse d’aller de l’avant et les enseignants doivent faire de même. Or, nous devons nous soumettre à cette vague de changement en regardant le positif que les technologies peuvent engendrer dans nos écoles.

Conclusion

En tant que futur enseignant en éducation physique et à la santé, nous avons la chance d’avoir une formation dès le départ sur les TIC. Nous considérons cela un avantage sur les enseignants déjà en poste. Nous croyions avoir les outils nécessaires pour utiliser les TIC à l’intérieur de nos cours et de façon efficace. Cependant, il faudra implanter ce système davantage à l’intérieur de nos gymnases. Profitons de ces avancées technologiques pour amener notre enseignant à un niveau supérieur.

Auteur: Etu77-Etu75-Etu83-Etu98

Bibliographie

Québec Province. Ministère de l’Éducation et des Loisirs. Programme de formation de l’école québécoise. en ligne. Québec. Consulté le 5 septembre 2014. http://www1.mels.gouv.qc.ca/sections/programmeFormation/ CEFRIO. Génération C – les 12-24 ans-Moteurs de transformation des organisations. en ligne. Québec. Consulté le 5 septembre 2014. http://www.cefrio.qc.ca/media/uploader/rapport_synthese_generationc_final.pdf Giroux, P., Allard, M.-P., Gagné, R., Belley, K., Hallahan Pilotte, V. et D. Bouchard (2012). Utilisation des médias socio numériques par les jeunes de cinquième et sixième année du primaire. Rapport d'enquête remis à la Commission Scolaire des Rives-du-Saguenay en août 2012. Consulté le 5 septembre 2014

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