PédagoTIC

Dans le baccalauréat d’enseignement préscolaire et primaire à l’Université du Québec à Chicoutimi, le cours « Initiation aux technologies éducatives » nous aide à prendre conscience des kyrielles de technologies qui frappent notre société. Dorénavant, le monde des technologies se surpasse et devient plus important chaque jour avec de nouvelles créations. Ainsi, que ce soit pour envoyer un courriel, pour conduire une voiture, pour visionner notre programme télévisé favori ou bien pour faire jouer de la musique sur notre iPod , il est très rare qu’une journée se déroule sans que nous utilisions les technologies. Alors, il ne faut pas s’étonner de vouloir les introduire dans le monde de l’éducation puisqu’elles peuvent nous apporter de nombreux avantages dans nos classes au Québec.

Effectivement, l’utilisation des technologies à l’école nous ouvre des portes afin de stimuler les jeunes dans leur processus d'apprentissage comme en ayant recourt à Skype pour la télécommunication ou en utilisant un TBI (tableau blanc interactif) en classe. Toutefois, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a approuvé certaines utilisations qui exploitent des technologies pour favoriser l’intégration et les apprentissages des EHDAA (élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage) dans les écoles normales. Ainsi, divers cas pullulent, mais certains élèves sont évalués et sont classifiés comme ayant une déficience visuelle. Grâce aux technologies disponibles sur le marché, il est maintenant possible de favoriser l’intégration de ces élèves et de les rendre beaucoup plus autonomes au sein d’une classe normale.

Je vous propose de définir ce qui est considéré comme une déficience visuelle, de vous nommer les allocations auxquelles l'élève a droit et de vous donner quelques conseils pour une intégration en classe. De plus, je vais vous présenter un logiciel et du matériel qui offrent de nombreux avantages pour les jeunes dans cette situation. Finalement je vais vous faire part d'un cas vécu. Il est à noter que je vous donnerai mon opinion tout au long du texte.

La déficience visuelle

Tout d'abord, l'article 235 de la Loi sur l'instruction publique affirme que nous sommes dans l'obligation d'intégrer les élèves EHDAA en classe normale si cela n'entraîne pas des conséquences néfastes pour les autres élèves. Lorsque ce handicap fait référence à la vision, le MELS (ministère de l'Éducation, du Sport et du Loisir) identifie celui-ci au code de difficulté 42. C’est donc ce code qui sera utilisé afin de faire une demande de financement pour la commission scolaire devant adapter l’environnement pour un élève ayant une déficience visuelle. Seulement des ophtalmologistes ou des optométristes peuvent poser un diagnostic pour un élève ayant un handicap visuel. De plus, le MELS explique que pour qu’un élève soit reconnu comme ayant une déficience visuelle, en plus d’avoir un diagnostic d’un professionnel, il doit y avoir une évaluation oculovisuelle.

« L'évaluation oculovisuelle effectuée à l’aide d’examens révèle, pour chaque oeil, une acuité visuelle d’au plus 6/21 ou un champ de vision inférieur à 60° dans les méridiens 90° et 180°. L’élève présentera des limites sur le plan de la communication et dans la participation aux activités de la vie quotidienne et sur le plan de la locomotion. Il nécessitera un soutien régulier. » ( Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, 2007)

Donc, un élève qui a une déficience visuelle n’est pas nécessairement aveugle. En effet, il ne voit pas que du noir et a besoin de matériel et de soutien. Mon essai vous démontre quelques moyens qu’un enseignant pourrait utiliser en classe pour lui permettre d’effectuer ses apprentissages comme les autres.

Allocations

La mesure 30810 [ici] est la source des allocations provenant du MELS. De plus, un autre programme portant le nom d' "allocations pour les besoins particuliers" du MELS fournit le financement à l'élève lui-même pour son utilisation personnelle (à la maison) des aides technologiques. En effet, il est très dispendieux d'intégrer du matériel technologique adapté pour des élèves ayant un handicap. Le coût peut facilement atteindre plusieurs milliers de dollars. C'est pour cette raison que les allocations ont une importance capitale. Sans elles, l'élève a beaucoup moins la chance de pouvoir s'intégrer et ne pourrait même pas suivre une scolarisation dans un système scolaire régulier. De cette façon, il pourrait perdre sa motivation à vouloir foncer, se dépasser, s'investir et persister pour son intégration dans une classe normale. Ainsi, le MELS soutient monétairement les commissions scolaires en ce qui concerne les dépenses de mobilier et d’équipement adaptés (volet 1, exemples: bureau, chaise...) et l’amélioration de l’accessibilité des technologies de l’information et de la communication (volet 2, exemples: ordinateurs, périphériques, appareils de grossissement, télévisionneuses... ).

Intégrer un élève ayant une déficience visuelle

Je vous conseille de parler avec les autres élèves et même avec les parents des élèves de l'intégration d'un élève ayant un handicap visuel dans votre classe. Il est important de sensibiliser les élèves afin qu'ils comprennent en quoi aller à l'école peut être un défi pour l'élève malvoyant. En effet, n'hésitez pas à présenter tout le matériel et à expliquer pourquoi cet élève en aura besoin et pourquoi eux n'y auront pas accès. Ainsi, expliquez que c'est une question d'équité, on vise à permettre à l'élève ayant un handicap d'atteindre le même niveau minimal de lecture que les autres. Ensuite, il est important de collaborer avec les personnes qui connaissent le mieux cet élève, c'est-à-dire, ses parents.

Les parents sont des interlocuteurs privilégiés qui ne doivent pas être disqualifiés au motif qu’ils ne sont pas des professionnels de la surdité. Ils échangent avec les enseignants et les autres partenaires des informations afin de définir l’intérêt de l’enfant ...ils ont besoin d’être rassurés sur leurs compétences de parents et sur les capacités de leur enfant, tout en étant informés des solutions qui vont être apportées à d’éventuelles difficultés. Quelques rencontres avec les parents peuvent être nécessaires à l’enseignant pour comprendre le fonctionnement de l’enfant à la maison, ses stratégies de communication, ses joies, ses peurs et ses habitudes. ( ministère de l’Éducation nationale et Direction générale de l’enseignement scolaire, 2009)

En effet, bien connaître ces informations pourrait faire une grande différence dans leur intégration. Aussi, si l'enfant a déjà été en contact avec vous avant d'être intégré dans votre classe, il sera possible d'avoir réussi à créer un lien affectif qui lui permettra de se sentir plus en sécurité. Surtout, ne ressentez pas de la pitié pour l'élève, car il le ressentira. Cette personne est seulement différente de vous, mais a droit à son intégrité. De plus, vous devez encourager l'enfant ayant une déficience visuelle à utiliser le matériel lorsqu'il en a besoin et vraiment vous assurez qu'il se sente confiant de le faire. Je vous invite à lire le guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience visuelle.

Kurzweil 3000

J’ai découvert un logiciel qui a été spécifiquement inventé pour répondre aux besoins des élèves ayant une déficience visuelle grave et sévère (Kurzweil 1000). Ainsi, on a vite adapté une version qui est très utile pour des élèves dysphasiques, dyslexiques et ayant des difficultés en apprentissage de la lecture et de l’écriture (Kurzweil 3000). En effet, ce logiciel a été conçu par la société CECIAA (originaire de la France), qui offre des possibilités incroyables et peut, selon moi, favoriser la conduite à l'apogée de l'épanouissement en tant qu'individu chez l’élève en difficulté. En fait, ce logiciel est un traitement de texte, mais qui comprend plusieurs fonctions.

D’abord, il est possible de demander au logiciel de nous lire un texte que nous sélectionnons. Effectivement, que ce soit un texte que nous ayons nous-mêmes écrit ou que nous ayons trouvé sur Internet ou encore qui se retrouve dans un livre, nous n’avons qu’à sélectionner le texte et le faire lire par Kurzweil 3000. Si le texte provient d’un livre, il suffit de le numériser en appuyant sur le bouton "numériser" du logiciel. Ce qui est merveilleux avec une telle fonction est sans doute l’amélioration de la compréhension de texte puisque les élèves peuvent choisir le débit dans lequel les informations sont lues et réussir à bien les comprendre. Donc, l’élève qui ne voit pas bien le texte peut dorénavant surmonter cet obstacle en écoutant les informations qu’il contient et peut même suivre visuellement les mots, s’il en est capable, puisque chaque mot dicté sera surligné d'une couleur. De plus, cette fonction peut être utilisée pour la rédaction de texte. En effet, une personne ayant des troubles de vision peut l’utiliser en se faisant dicter les mots qu’il écrit afin de pouvoir entendre s’il a fait une faute de frappe. Les options de lecture lettre par lettre ou de mot par mot sont disponibles. De plus, pour améliorer l’écriture, un dictionnaire Larousse est aussi accessible pour la vérification de l’orthographe.

Ensuite, l’enseignant peut consulter un carnet de bord qui inscrit ce que l’élève a effectué avec le logiciel, ce qui permet de constater quelles applications l’élève a dû utiliser pour suivre ou préparer les cours. Ainsi, il est possible de constater la fréquence de l’utilisation des fonctions du logiciel et remarquer son utilité. De plus, comme mentionné plus haut, grâce au logiciel, vous pouvez numériser un livre de format papier et ainsi rendre sa lecture possible pour l’élève puisqu’il peut être converti en fichier audio MP3 simplement en appuyant sur un bouton. Donc, un enseignant peut sans problème faire numériser les manuels scolaires afin que l’élève ayant un handicap visuel puisse suivre tous ses cours sans problème comme tous les autres élèves. Par exemple, si la classe doit lire le livre « Le gros monstre qui aimait trop lire », l’élève ( ou une personne responsable) n’aura qu’à numériser le livre et il lui sera possible de le lire pour ensuite répondre aux questions de l’examen de lecture grâce au logiciel Kurzweil. Ainsi, le logiciel lui offrira le texte du livre en fichier audio, dira les questions de l'évaluation et lui dictera ce qu'il écrit comme réponses à l’ordinateur.

Aussi, mon oncle qui travaille comme éducateur spécialisé m'a affirmé qu'il est possible de louer des livres numériques à la commission scolaire, tout comme dans une vraie bibliothèque. Effectivement, l'élève peut s'abonner gratuitement et avoir accès à une grande quantité de livres et d'articles. De plus, il est possible d'acheter les journaux à moindre coût sur Internet. Avec les livres numériques, on évite de numériser les livres et on sauve donc un temps précieux pour ensuite les convertir en fichiers audio MP3.

Finalement, si on juge qu’il serait bien de posséder un correcteur grammatical, le logiciel Antidote peut être installé pour être utilisé dans le traitement de texte de Kurzweil. Celui-ci permettra de guider l’élève dans ses fautes d’orthographe et grammaticale.

Cependant, un tel logiciel n’est pas gratuit. En effet, il est vendu 2100$. Donc, les allocations du gouvernement sont importantes afin que la classe puisse vraiment être adaptée aux besoins d’un élève ayant une déficience visuelle. De plus, il y a plusieurs fonctions du logiciel à connaître et il importe de savoir comment les utiliser. Ainsi, il devient important que l’élève ait contact avec une personne responsable capable de l’aider à s’adapter à ce matériel et qui puisse l’aider à répondre à ses questionnements lorsqu’il en a. Une autre option pourrait être d'offrir une formation continue à l'enseignant dans la classe. Les formations de bases sont importantes pour les personnes autour de lui, mais l'enseignant, et l'élève en difficulté, auraient besoin d'une formation continue pour approfondir et maximiser l'utilisation des aides technologiques. Finalement, l'utilisation du logiciel est conseillée seulement à partir de 11 ans, donc à partir de la 5ième année du primaire.

Vous pouvez remplir une demande afin de pouvoir essayer le logiciel gratuitement pour une courte durée.

Une souris adaptée

Afin de guider davantage l'élève ayant une déficience visuelle, une souris à rétroaction tactile et sonore pourrait être ajoutée à l'équipement en classe. Elle pourrait guider l'enfant lors de l'utilisation de l'ordinateur.

La baladodiffusion

De plus, le projet Balado qui est directement en lien avec le Programme de formation a été lancé il y a un peu plus d'un an. Il vise à diminuer les difficultés liées à lire, à écrire et à communiquer oralement. En ce qui concerne les élèves malvoyants, j'ai trouvé que ce projet propose des fonctions concernant la diffusion sonore que le logiciel Kurzweil offre également. Cette étude vient appuyer les bienfaits que le logiciel Kurzweil 3000 peut apporter puisqu'ils vont dans le même sens. Pour plus d'informations concernant ce sujet, vous pouvez cliquer ici ou ici.

Un responsable des aides technologiques

Je crois qu’il est essentiel dans chaque commission scolaire d’avoir au moins un responsable des aides technologiques. Le système de l'éducation n'est pas immuable, ce qui permet la possibilité de créer de nouveaux postes. Ainsi, cette personne pourrait faire les mises à jour du matériel d'aide technologique. De plus, elle pourrait être disponible pour communiquer avec l’étudiant lorsque celui-ci rencontre un problème technique ou s’il ne se souvient plus quelle est la procédure à suivre pour effectuer une tâche. Imaginez que vous ayez un étudiant ayant un handicap visuel dans votre classe et qu’il ne réussisse pas à numériser les pages 22-23 et 24 de son cahier de mathématiques que vous allez travailler en classe cet après-midi. Vous essayez de comprendre le problème, mais vous n’y arrivez pas. Afin de favoriser l’autonomie de cet élève en plus de vouloir lui permettre de suivre les exercices pour qu’il comprenne le mieux possible les nouvelles notions, il vous apparaît essentiel qu’il puisse voir ces pages. En plus, vous avez à vous occuper de la gestion de votre classe de 22 élèves. Le problème peut être très simple comme un fil qui est déconnecté, mais pour vous, il peut être bien complexe d’arriver à le régler en considérant toutes vos responsabilités que vous avez déjà à gérer. L'avantage d'avoir un responsable des aides technologiques ici est que l'élève en difficulté pourrait toujours le rejoindre. En effet, grâce à son cellulaire et au logiciel "Bomgar", le responsable pourrait "entrer" dans l'ordinateur de l'élève et vraiment constater le problème en voyant l'écran. De plus, l'étudiant pourrait également intervenir sur l'ordinateur et ainsi trouver la solution au problème. Enfin, je crois que cette situation reflète bien l’aide précieuse qu’un responsable des aides technologiques pourrait avoir dans une commission scolaire. À mon avis, il est primordial que le responsable ait une formation en informatique et en adaptation scolaire afin qu'il comprenne bien la réalité de ce milieu scolaire. Je crois qu'éventuellement l'enseignant vivra certaines difficultés à gérer les problèmes techniques que l'élève pourrait rencontrer. En effet, le gouvernement veut que nous intégrions des élèves EHDAA dans les classes normales pour mettre toutes les chances de leur côté afin de favoriser leurs interactions sociales et leurs apprentissages. Je suis amplement d’accord avec cette vision et ce défi, mais je trouve tout simplement normal que le gouvernement mette à notre disponibilité des aides afin d’intégrer le mieux possible ces élèves. Je comprends qu’il y a une grosse question de budget, mais s’ils ont voulu qu’on opte pour l’intégration, il serait logique de soutenir les enseignants, les élèves et leurs parents en nous offrant l’avantage d’avoir une personne ressource. Il est à noter ici, que la commission scolaire des Rives du Saguenay a déjà créé ce poste et qu'il a déjà existé en 2008, 2009 et 2010. Malgré la demande croissante des aides technologiques, ils ont modifié la manière de répondre à ces besoins. Selon moi, c'est une grave erreur, car dans une commission scolaire il y a énormément d'élèves qui travaillent avec des aides technologiques et qui ont besoin de soutien et de formations continues.

Cas vécu

La raison pour laquelle j’ai choisi ce sujet pour mon essai est que je suis allée visiter une classe de 6ième année dans mon quartier et que dans celle-ci, il y avait un élève ayant une déficience visuelle. Dans la classe, il y avait tout le matériel électronique nécessaire pour permettre à , appelons le Mathieu, de suivre les cours comme tous les autres étudiants. Mathieu possédait son propre portable, comme ça il pouvait utiliser le logiciel Kurzweil 3000 à la maison et à l’école. Toutefois, il y avait du matériel qui restait toujours en place comme un numériseur, une imprimante et un écran qui grossissait les textes ( on pourrait le comparer à une grosse loupe). L’écran servait à grossir les lettres pour lui permettre ainsi de lire un livre. Lors de ma visite, j’ai assisté à un moment dont je me souviendrai toute ma vie. L’enseignante prenait vraiment à cœur la réussite de Mathieu, elle l’appuyait dans sa démarche et s’assurait souvent de sa compréhension. Ce qui m’a marquée ce jour-là, c’est que l’enseignante me disait avec fierté que Mathieu avait été le meilleur élève de la classe la veille pour résoudre un problème de mathématiques. En plus, Mathieu était la personne ressource en informatique dans la classe. Effectivement, lorsque les élèves avaient un problème, c'est Mathieu qui les aidait. C'est des moments comme ceux-ci qui favorisent l'estime de soi chez ces enfants en difficulté. Je vous assure que de constater que cet élève, malgré certaines de ses limites, peut vivre de telles réussites et voir l’enthousiasme que cela a provoqué à l’enseignante, nous démontre que les bienfaits des technologies sont incroyables dans certaines situations.

Ma vision personnelle de travailler dans une classe ayant un élève qui a un handicap visuel

Pour ma part, si un jour j’ai à côtoyer cette clientèle, je percevrai cette situation comme un très beau défi. Le célèbre Gandhi a affirmé un jour "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde". Il est donc primordial, pour moi, de prêcher par l'exemple ce que je souhaite voir comme comportement d'ouverture dans les écoles. De plus, savoir qu’il y a des solutions à l’intégration de ces élèves m’a vraiment rassurée et m’a donné espoir pour les enfants dans cette situation. Aussi, le centre de réadaptation en déficience physique qui se trouve à Jonquière est une bonne ressource pour recevoir des conseils dans cette situation. Finalement, dans la vie, il nous arrive de passer à côté de nombreuses occasions d'aider les jeunes à progresser à tort de les saisir pleinement. À mon sens, un enseignant qui évite de vivre de telles expériences perd une incroyable chance de pouvoir faire la différence pour une famille et surtout pour un enfant. Dernièrement, je me suis renseignée sur la rentrée au secondaire de Mathieu et j’ai été très heureuse de savoir qu’il suit présentement tous les cours qu’il désire en secondaire 1 et n’a pas d’échec. Selon moi, son enseignante de 6ième année a une part de responsabilités dans cette réussite et elle a su faire une différence dans la vie de Mathieu.

Conclusion

Pour conclure, il est du devoir des enseignants d’intégrer les élèves EHDAA dans leurs classes normales si cela ne brime pas les apprentissages des autres élèves. Pour l’intégration d’un élève ayant un trouble visuel, plusieurs solutions s’offrent à nous afin de développer son autonomie et sa confiance en soi. Le logiciel Kurzweil 3000 est un outil précieux pour les élèves dans cette situation. De plus, un responsable des aides technologiques est absolument nécessaire dans de telles inclusions. Finalement, il peut paraître inquiétant d’inclure un élève ayant une déficience visuelle dans notre classe, mais n’y a-t-il pas de plus beau défi que de permettre à un enfant différent de vivre des réussites et de réussir à s’intégrer pleinement dans notre société?

(Les sources que j'ai utilisées sont mises en hyperlien.)

Il est à noter que j'ai fait tout mon possible afin de respecter les règles de la nétiquette et de présenter ce texte dans un français correct.

Étu 41