PédagoTIC

Despite the ubiquity of computers in modern society, the vast majority of today’s students never study computer science or computer programming. Those who are exposed to these subjects typically learn low-level skills rather than undertaking any deeper exploration of computational concepts or theory.

C'est avec cette première idée forte que l'article intitulé How Programmable Calculators and a Sci-Fi Story Brought Soviet Teens Into the Digital Age (By Ksenia Tatarchenko) débute. C'est, selon moi, tout à fait représentatif de notre réalité. J'observe, en effet, fréquemment que malgré la quasi omniprésence des appareils numériques, une majorité importante ignore tout de leur fonctionnement, de leur potentiel et des risques qui y sont associés.

L'article est un rappel historique des actions d'un scientifique soviétique, du programme de littératie numérique qu'il a tenté de mettre en place et de ces effets (même si c'est difficile de conclure qu'il y a un lien de cause à effet ici...). Je crois que l'on pourrait s'en inspirer.

Au fil de mes lectures et de mes expérimentations (notamment en ce qui a trait à l'apprentissage de la programmation!), ma définition de la littératie numérique a un peu évolué. En fait, elle s'est élargie et je comprends mieux aujourd'hui quel devrait être l'apport de la programmation et de la robotique dans nos écoles. Je crois qu'Andrei Ershov avait raison en ce qui a trait à la programmation (par opposition aux scientifiques américains cités dans l'article).

By learning to program, he argued, students would develop abstract reasoning and a goal-oriented, problem-solving mind-set. (citation du scientifique Andrei Ershov rapportée dans l'article)

Nous avons mis beaucoup plus d'emphase sur ces aspects dans la seconde version de nos trousses d'apprentissage de la programmation et, s'il y a une troisième version, cette idée prendra encore plus de place...