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Ubuntu par une néophyte (qui se situe entre la génération C et la génération X)

En premier lieu, je connaissais Linux parce que mon frère l’a utilisé par le passé et l’image que j’en avais était la suivante : un genre de «DOS»(visité le 2 avril 2013) dans lequel on insérait des choses comme «C:\>dir» pour ouvrir un jeu ou le WordPerfect (désolé de vous donner un coup de vieux). J’ai vu Linux sous un autre jour dans mon cours 3TEL220 donné par Patrick Giroux. Je me permets donc, maintenant, d’inscrire mon aventure avec Ubuntu, qui est , à ce que j’ai compris, une des versions de Linux(visité le 2 avril 2013), car il en existe une multitude. Je tiens à préciser que j’ai testé celui-ci sous Windows 7.

Premier essai :

Je voulais pouvoir essayer Ubuntu (visité le 2 avril 2013) comme nous l’avions fait avec notre enseignant durant notre cours. C'est-à-dire, appuyer sur le bouton démarrer de Windows et ensuite cliquer sur le programme Ubuntu pour qu’ensuite, une genre de boîte virtuelle s’ouvre pour que nous puissions tester ce fameux programme (qui est une alternative à l’empire Microsoft). Je grave donc avec l’aide de mon enseignant ledit programme et à l’installation, nous devons «forcer» Ubuntu pour qu’il s’affiche DANS Windows et non à côté. Après deux essais non-fructueux, car le programme a arrêté de se télécharger en plein milieu de son téléchargement, nous avons décidé d’en terminer là et que mon enseignant allait me graver un DVD d’Ubuntu avec une version plus facile à installer.

Deuxième essai :

M. Giroux m’apporte deux programmes Ubuntu que je dois graver sur un DVD chez moi. Ce que je fais en arrivant chez moi et malheureusement, après la gravure, rien. J’ai une icône étrange qui m’indique le nom «Ubuntu», mais le programme est inexécutable. Je commence donc à me décourager un peu et lance un cri à l’aide sur mes réseaux sociaux et la réponse fût la suivante : d’installer «Virtual box» dans mon ordinateur. Je me suis alors exécutée et j’ai téléchargé la version «4.2.10-84 for Windows host» de Virtual box sur mon portable (mon PC étant trop précieux pour faire des tests sur celui-ci). Ensuite, la prochaine question est venue d’elle même, comment ça fonctionne cette bibitte-là? Voici un tutoriel qui m’a aidé et mis en confiance dans mes choix d’installation : http://videonoob.fr/tutoriel/virtualbox-installer-ubuntu(visité le 2 avril 2013).

Virtual boxe et Ubuntu :

Je me rends rapidement compte que j’ai toujours besoin du DVD Ubuntu pour pouvoir le tester. Je grave donc un autre DVD Ubuntu (la version 12.10) à partir du site officiel. Jusque-là, tout va bien. Ensuite, toujours en suivant mon tutoriel, je fais mon premier lancement d’Ubuntu dans Virtual Box. Bon, mon premier essai fut un «flop». Je clique sur la langue ou autres choses et rien n’y fait. Peut-être que mon ordinateur est trop lent? Pourtant, je n’ai rien sur mon portable, le disque dur est presque vide. J’essaie encore et après trois essais, je peux enfin cliquer sur les boutons! Yé! Alors, je mets le programme en français et clique sur «essayer Unbuntu» (visité le 30 mars 2013) et après 15 minutes (ce que j’ai trouvé très long), Ubuntu commence à ouvrir…J’écris bien commence, car un autre cinq minutes fut nécessaire pour pouvoir commencer à jouer dedans. Encore un peu décourager, je lui laisse encore du temps pour s’installer confortablement, mais c’était vraiment trop lent pour je puisse m’amuser le moindrement. Finalement, je me décourage, presque…je n’ai pas dit mon dernier mot!

Ubuntu:

Bon, je ne sais pas comment ça se nomme, mais, après avoir décidé d’installer le logiciel Ubuntu qui n’a finalement pas englouti Windows (car j’avais un peu peur, puisqu’à l’installation, rien n’indiquait qu’il ne prendrait pas toute la place), j’ai ouvert mon ordinateur et celui-ci m’a donné le choix d’ouvrir avec Windows ou avec Ubuntu. Je clique alors sur Ubuntu. De toute façon, j’utilise mon portable et si Windows disparaît, je retournerai chez mon marchand régional favori qui commence à être habitué à mes tests… Ensuite, Ubuntu s’ouvre. Je clique sur le bouton «essayer Ubuntu» et hourra! Je suis dans Ubuntu avec une vitesse de croisière acceptable. Je débute en essayant un jeu de cartes. Tout allait bien, jusqu’à ce que j’aille la brillante idée de mettre le jeu plein écran. Eh… j’étais coincée là… j’appuie sur «échap» comme dans mon bon vieux Windows et rien n’y fait. Je fais alors une recherche sur mon ordinateur de maison pour trouver la solution. Solution qui m’a tout de même pris 15 minutes de recherche. C’est «CTRL-ALT-D». Alors pour ceux à qui cela arrive, c’est «CTRL-ALT-D». Disons que ce n’était pas l’évidence même pour moi, fille qui a toujours utilisé les produits Microsoft.

Chose que je ne sais même pas comment faire sous Windows, alors imaginez sur Ubuntu :

Alors, une chose de réglée, je peux rétrécir mes fenêtres. Je navigue alors sur le bureau et je me fais la même remarque qu’en classe. Je trouve qu’Ubuntu ressemble énormément à ma plate-forme Android (qui, comme M. Giroux m’a fait part, sont les mêmes créateurs) et je dirais même (sans vouloir m’attirer des foudres) que visuellement, Ubuntu ressemble beaucoup à Apple. Alors, je continue mon tour et je vois que le moteur de recherche par défaut est Firefox et moi, je préfère Chrome. Je décide donc d’aller télécharge celui-ci pour me rendre compte que je ne suis pas connecté à internet. Je me dis : «Bon, une autre affaire, je vais aller trouver ma réponse sur mon autre ordinateur». Pour me rendre compte que, finalement, il fallait que j’installe mon «rooter» dans Ubuntu. Ça ne prenait pas la tête à Papineau pour comprendre ça, mais je ne l’ai jamais installé non-plus sur Windows. C’était probablement mon technicien informatique qui a toujours fait ça pour moi. Me disant que j’en avais assez de chercher (j’aurais sûrement été capable de le connecter, mais la lâcheté a pris le dessus sur moi). J’ai donc pris directement mon fil réseau et je l’ai branché sur mon portable.

Ubuntu avec l’internet :

Bon, je peux enfin installer Chrome. Je l’installe, me connecte à mon compte Google et tous mes favoris se transfèrent (yé!) et je navigue un peu sur le web. J’installe aussi Dropbox qui est un de mes outils de travail préférés et cela s’est fait aussi facilement que sous Windows. Je commençais à bien aimer Ubuntu et c’est là… que tout a «bogué». Grrr… J’éteins et je rouvre mon ordinateur avec Ubuntu pour me rendre compte que tout ce que j’avais installé avait disparu. Mais je m’en doutais puisque je fonctionnais à partir d’un DVD.

Icône sur le bureau d’Ubuntu :

Puisque je n’ai plus rien, je me demande comment mettre des choses sur le bureau comme des photos ou des fichiers, car je suis quelqu’un qui met tout sur son bureau virtuel et qui fait le ménage aux 2 semaines. Malheur! Je ne peux pas faire un copier-coller comme avec Windows pour mettre des trucs sur mon bureau. Je retourne sur mon ordinateur de maison pour trouver réponse à mon problème et en qinze minutes, tout ce que j’ai trouvé, ce sont des insultes aux gens qui exploitent leur bureau virtuel sous Ubuntu. Comme-ci les gens qui faisaient ça étaient des idiots. J’ai trouvé quelques solutions un peu fastidieuses et justement, trop fastidieuses pour moi. Peut-être que certains ou certaines pourraient me pister? J’ai alors fermé le tout et dormi là-dessus.

Conclusion de la néophyte :

J’aime bien l’idée d’être libre avec des logiciels, mais je crois que j’aurais besoin d’une petite formation de 3 ou 6 heures sur Ubuntu pour apprendre comment faire ce que je veux faire. Par exemple, mettre des icônes sur le bureau ou connecter mon réseau internet. Je suis certaine que cela prendrait 2 minutes si quelqu’un me le montrait. J’ai un ordinateur qui ne fait plus rien chez moi et j’aimerais bien y installer seulement Ubuntu pour m’y habituer et l’apprivoiser réellement, car à partir d’un DVD, c’est un peu lent. Utilisant déjà Android (visité le 2 avril 2013), je connais déjà un peu la plate-forme, car elle est très semblable à Ubuntu. Selon moi, avec la direction que prend Micorsoft en nous empêchant d’installer à notre gré des logiciels de toutes sortes (à moins d’être des cracs en informatique), j’aimerais ne pas être prise au dépourvu quand moi, petite néophyte de l’informatique, mais qui se débrouille, je ne pourrais plus faire ce que je veux de mon Windows. Je déteste qu’on me coupe les ailes et celles de mes étudiants. Alors, pour les garder, j’ai toujours des plans B. Je dois tout de même continuer à utiliser les produits Microsoft, car en tant qu’enseignante je me dois de connaître les logiciels que mes étudiants utilisent. Bref, j’ai encore un très gros apprentissage à faire avant de pouvoir dire que je maîtrise Ubuntu comme j’aimerais le maîtriser.

Marie-Chantale Pelletier, enseignante en décoration intérieure et présentation visuelle

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Auteur: etu20

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Commentaires (2)

Patrick Giroux Patrick Giroux ·  11 avril 2013, 12:40:30 PM

Bonjour!

Merci de partager ce récit! J'ai été témoin d'une partie de ton aventure et je trouve ça malheureux. J'ai accompagné plusieurs nouveaux utilisateurs de linux depuis 3 ou 4 ans. Certaines choses que tu as vécues sont typiques, d'autres le sont moins. J'ai, par exemple, rarement eu autant de difficulté à installer Linux. Par contre, le fait d'être perdu,comme dans ton ton aventure avec le jeu de carte en mode plein écran, sont typiques. Les choses sont parfois tellement différentes, les conventions diffèrent tellement, qu'on est complètement perdu. Ça prend ainsi quelques semaines pour retrouver ses marques.

Je partage ton souci pour la liberté. J'aime bien l'analogie avec les ailes... Il existe des solutions alternatives. Par exemple, plusieurs logiciels libres fonctionnent sous Windows. Tu n'as peut-être pas immédiatement besoin (peut-être jamais!) besoin de quitter l'environnement que tu connais bien pour te donner un peu plus de liberté. Framasoft répertori par exemple plus de 1300 logiciels libres qui fonctionnent sous Windows: http://www.framasoft.net/mot56.html .

Je te félicite d'avoir essayer. Comme dans la vidéo présentée ici, il faut faire le premier pas: http://pedagotic.ca/?post/2013... Malheureusement, ça ne se termine pas toujours bien... Je t'invite tout de même à continuer d'essayer. Ta solution d'utiliser un vieil ordinateur pour tes tests me semble une bonne piste.

Marie-Chantale Pelletier Marie-Chantale Pelletier ·  13 avril 2013, 9:01:09 AM

Bonjour M. Giroux!
Je n'ai pas dit mon dernier mot en effet, être obstinée peut être un qualité. Je vais le laissé de côté pour y revenir dans un mois ou deux, mais je trouve génial d'avoir une alternative à Windows. Je suis sûr qu'avec les années, linux va s'améliorer encore et un jour, peut-être que nous laisserons derrière nous nos habitudes!

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