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Contenus numériques

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1.0 Cyberapprentissage "E-learning" — L’état de la situation de M. Lamontagne

Les textes de M. Lamontagne nous donnent beaucoup de ressources et font un bref résumé de l’état de la situation en cyberapprentissage. C’est très formateur et cela nous donne une vue d’ensemble de la situation actuelle.

1er texte : Les Statistiques pertinentes;

2e texte : Les outils essentiels et les standards de publication. Les défis et les contraintes de la diffusion et de la réutilisation des contenus numériques notamment qu'actuellement il est préférable présenter en partition (granuler) les programmes d’études ou les leçons.

Personnellement, je crois qu’actuellement il est difficile d’adapter le scénario pédagogique dans un contexte virtuel parce les enseignants apprennent les méthodes pédagogiques dans des situations en classe. Le scénario pédagogique et la gestion de classe se base principalement sur l’analyse des comportements des étudiants en classe par exemple; sur le non-verbal, la constatation du manque ponctuel d’intérêts ou la présence d’état de fatigue, la constatation des situations de multitâches, les distractions, etc.

Les spécialistes devront prévoir d’adapter le contenu des cours en pédagogie au contexte virtuel et adapter les outils d’observation (évaluation) en conséquence.

3e texte : Les différents modèles préconisés pour la création et la gestion du contenu (Moodle, , Scénari, , Dokeos, , Sakai, , et les différents moyens de promotion ou de diffusion comme l’Open Courseware Consortium.

4e texte : La prise de conscience de l’évolution démographique et technologique rapide. Les cinq modèles de développements des :

Modèle IKEA, MIT-OCW, , Certification par examen; DARPA; Modèle « Petit Champlain »

La bibliographie.

1.1 Commentaires sur le dernier texte

L’éducation est le pilier essentiel qui permet d’assurer une qualité de vie de cette masse humaine toujours grandissante. Les gens ne peuvent plus vivre décemment sans être éduqués à un niveau acceptable et il faut assurer l’accessibilité de l’éducation sur la planète entière. Le cyberapprentissage va répondre à cela.

Mais comment concilier l’autonomie des institutions versus l’accessibilité à des masses importantes.

Il s’agit de voir comment Google et la Chine ne s’entendent pas. On pourrait reprendre le même commentaire pour gérer les actes de piraterie en eaux internationales, personne n’a la juridiction, la motivation pour régler cela.

Ce que je veux dire c’est qu’il y a des contraintes légales et de fonctionnement important parce les institutions d’enseignement se sont développés à partir de cadre légal basé sur le territoire (province, pays, etc.. ) et sont peu familier avec les lois internationales. Notez que le droit international est très peu développé lui-même.

Outre, la qualité et le consensus sur les outils technologiques de diffusion, il y a toute la question des contenus numériques versus les idéologies, les régimes politiques, les droits d’auteurs, le plagiat. Par analogie, les grandes sociétés technologiques comme Research in Motion, IBM, Apple, Google, Xérox poursuivent ou sont constamment poursuivis pour des sujets touchant leurs brevets.

À moindre échelle, peut-on voir l’émergence de certains conflits du même type entre vénérables et prestigieuses institutions d’enseignement ou de la part d’institutions d’enseignements « en devenir » (exemple : des pays émergents qui désirent attirer également des cerveaux). Les institutions prestigieuses ont toujours permis aux États-Unis d’attirer et de retenir les cerveaux. La cyberapprentissage aura-t-il un effet sur la confrérie, la diaspora, le sentiment d’appartenance. L’université Stanford a profité énormément en étant un des artisans de la Silicon Valley. Après la guerre de 1945, les russes récupèrent le savant Allemand Von Braun, on n’a pas de NASA ou de programme Apollo. Je pose simplement la question, mais je n’ai pas d’idée de la réponse et surtout de la réaction des dirigeants.

2.0 Les contenus numériques dans mon enseignement ou ma profession.

Les principaux sites internet (voir liste ci-après) que j’utilise pour ma pratique professionnelle sont ceux des associations professionnelles dont je fais partie. Depuis 4 ou 5 ans, ils diffusent une partie de leur contenu numérique à partir d’un intranet sur le site internet. Comme, ils vendent le contenu numérique (textes de conférence), ils ne sont pas disponibles à moins de devenir membres et payer les frais. Le modèle d’affaires n’a pas changé depuis leur début (+ — 25 ans) et il est basé sur un congrès annuel animé par des conférences données par les membres à titre bénévole et les cours présentés en classe.

La corporation professionnelle des comptables diffuse un peu de contenus sur le site, mais c’est récent et leur site internet est encore orienté web 1.0 c'est-à-dire, une vitrine de présentation. La corporation professionnelle mise énormément sur la vente aux membres de cours de formation continue. Tel que j’ai déjà mentionné dans un billet précédent, il y a beaucoup à faire au niveau des associations et des corporations professionnelles. Si on me questionne pourquoi c’est comme cela, je dirais que ce n’est pas dans les orientations de la corporation. Ajoutons que les quelques professionnels engagés par l’association luttent énormément à conserver leurs rémunérations et leurs privilèges. Le pouvoir est concentré et on ne décide pas le partager; donc, l’évolution est au rythme de l’évolution de la mentalité de ces personnes. Cela paraît peut-être dur a priori, mais c’est l’évolution normale pour toute organisation qui a atteint la maturité et qui se complaît dans un cadre légal la favorisant. La plupart des sociétés publiques subissent cela que ce soit les grandes banques américaines (récession de 2008) ou tous récemment Dell. En 2006, HP a donné un grand coup de balai dans sa haute direction pour éviter le déclin. Les structures opérationnelles de IBM, Google, Microsoft sont basées différemment pour éviter justement la désuétude causée par le principe de Peters.



Cette année, j’ai commencé à suivre des tutoriels sur un site de bureaux de comptable.

Je prévois que d’ici deux ou trois ans, on va voir l’apparition de contenus numériques de ces associations basées sur le modèle DARPA.

LISTE:

http://www.cga-quebec.org/

http://www.deloitte.ca/en/Services/tax/highlights/

http://www.cga-canada.org/fr-ca/Pages/default.aspx

http://www2.gouv.qc.ca/entreprises/portail/quebec/ressourcesh?lang=fr&g=ressourcesh&sg=873804224&t=o&e=2015084562:938902485:1690288796

http://www.apff.org/francais/accueil.html

http://www.ctf.ca/

http://www.revenu.gouv.qc.ca/fr/default.aspx[|http://www.revenu.gouv.qc.ca/fr/default.aspx|fr]

http://www.cra-arc.gc.ca/

3.0 Contenus numériques versus contenus numériques pédagogiques

Je dirais que tous les contenus numériques qui respectent les standards de diffusion (i.e. accessible par Internet) peuvent être intégrés dans un contenu numérique pédagogique. Par exemple, même montrer un exemple de mauvais contenus numériques ou un contenu avec des assertions erronées peut servir d’exemple à ne pas faire dans le cadre d’un cours.

Par contre, ce n’est pas tous les contenus numériques qui sont des contenus numériques pédagogiques. La pédagogie a ces propres objectifs éducatifs qui servent de cadre pour la diffusion de la mission de l’institution, du MELS ou de l’entreprise. La pédagogie permet à un enseignant d'améliorer son enseignement et d«'atteindre des objectifs tel la motivation des étudiants. Pour l’aspect pédagogique de l’évaluation (observation de performance), il y a encore des outils à concevoir pour les contenus numériques pédagogiques.

4.0 Comment intégrer des contenus numériques à ma pratique professionnelle ou ma pratique enseignante.

J’ai commencé à répertorier et à étudier les contenus numériques pertinents pour l’enseignement comme l’Inforoute, Youtube édu, , et tous les autres sites qu’on a étudiés à date.

J’ai indexé tous les sites des textes de M. Lamontagne et j’ai regardé quelques vidéos sur YOU tube edu.. J’utilise de plus en plus les sites comme tou.tv, . PBS et les sites de reportages. J’utilise Google Reader (fils RSS) pour suivre les nouveautés technologiques et sur l’éducation.

Je considère qu’une fois assimilée la connaissance et l’utilisation des outils pertinents, il est assez facile d’intégrer du contenu numérique..

.||http://www.cursus.edu/?module=directory&type=1&subMod=PROD&action=getMod&uid=13009].|fr]

Sans intégrer du contenu numérique, on peut s’en référer. Par exemple, en fin de semaine, j’ai utilisé le web sémantique lorsque je n’ai pu rejoindre mon spécialiste en informatique pour régler un problème informatique urgent.

llandry

Auteur: llandry

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Commentaires (1)

Pgiroux Pgiroux ·  11 avril 2010, 9:35:28 AM

Vous avez écrit: " Le scénario pédagogique et la gestion de classe se base principalement sur l’analyse des comportements des étudiants en classe..." Et c'est une remarque très intéressante. Je crois cependant qu'il est bon de contextualiser un peu. C'est tout à fait vrai, ici, à l'UQAC, comme dans plusieurs universités québécoises. Nos programmes en enseignement ne sont pas prévus pour former des "formateurs à distance" ou des "designers pédagogiques spécialistes de la formation à distance". L'UQAC forme des enseignants pour agir dans des situations de classe ou de face-à-face. D'autres programmes forment cependant des spécialistes du design pédagogique qui utilisent d'autres outils, d'autres indicateurs pour planifier le matériel, le soutien aux apprenants, l'évaluation... Les bases de leurs méthodes sont souvent cognitivistes. Il faut aussi savoir qu'il y a une assez importante base de connaissances au sujet de l'enseignement à distance. C'est un sujet que l'on étudie depuis plusieurs années.

J'ai aimé lire votre réflexion à propos des bases territoriales des universités et des considérations légales. Dans mon travail, je suis surtout amené à envisager les outils technologiques pour leurs contributions potentielles à l'enseignement en face-à-face, mais il m'apparaît tout à fait certain que ces problématiques font partie du panorama. Nous parlerons un peu des logiciels libres prochainement. Dans l'un de vos prochains billets, il pourrait être intéressant d'inclure cet aspect et cette philosohie à votre réflexion sur ces deux questions. Je crois que ça ouvre des pistes de solutions intéressantes. Évidemment, il devrait encore être question d'évolution des entreprises, des associations, des philosophies... J'imagine qu'il y a des limites.

Belle réflexion.

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