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Le contenu numérique, sa diffusion et sa réutilisation

Le contenu numérique, sa diffusion et sa réutilisation, voilà un thème des plus à propos pour un nouvel enseignant comme moi.

J’ai par plusieurs fois fait des recherches sur la toile pour compléter des cours déjà monté en grande parti. Mon but étant d’amener un souffle nouveau, une couleur plus personnelle à un cours qui avait un contenu important et intéressant, mais un contenant qui n’était pas le mien.

Parfois la quantité d’informations trouvées pour mon domaine, soit l’arpentage, est impressionnante, mais parfois elle est soit inexistante ou encore tout à fait incomplète. . Certes la tâche de travail pour trouver une information pertinente et la mettre en application est parfois ardue. Alors une question se pose, le contenu trouvé vaut-il tout le temps investi? Pour ma part, je vous dirai que oui. Bien qu’il soit évident que nous pouvons investir beaucoup de temps au début, le choix risque d’être très payant. Je suis du type qui ne regarde pas les heures pour trouver l’information que je veux, alors le reste s’en suit.

À force de chercher, vous trouverez!!!! Vous ferez de certains sites des favoris où vous saurez que l’information qui y est inscrite est pertinente. Du même coup peut-être trouverez-vous des sites qui sont en liens entre eux pour augmenter le fruit de vos recherches et ainsi faire un meilleur tri.

Mais le fait que j’aime faire des recherches sur mon métier et sur les cours que je donne, ne veut pas pour autant dire que mes étudiants ont toute l’information pour réussir, sans un effort de leur part. Ils devront faire leur propre apprentissage, leur propre recherche. J’ai toujours vu mon enseignement comme une maison à bâtir, sans doute une métaphore relié à mon domaine! Je m’explique.

Je leur donne une formation qui fait image de fondation, je leur transmets des outils et matériaux pour construire la structure et finalement je les aide pour la déco. J’espère que l’image est claire !!!! Ce que j’entends par outils et matériaux, sont les recherches qu’ils doivent faire et le bagage qu’ils en retirent pour le mettre dans leur connaissance du métier. Pour ce qui est de l’image de la déco et bien, c’est que toute information trouvée n’est pas nécessairement pertinente et il est important d’en faire un bon trie. De cette façon je donne un cours très interactif où l'élève est très impliqué.

Bien que je fasse des recherches et que mes élèves en fassent eux aussi, une chose est par contre un irritant pour moi. L’information trouvée ne sert qu’à moi et au groupe mis en cause. Le partage de l’information ne se fait pas de façon automatique au sein du groupe d’enseignant dont je fais parti. Je pourrais le diffuser sur la toile, mais je crois que comme bien des pages existantes dans le Web, elle tomberait vite dans l’oubli la plus total.

Je déplore un tel comportement, mais des crises intestines en sont la raison. C’est d’ailleurs en parti l’utilisation de note de cours qui en sont la cause. Moi je rêvais d’une base de données accessible, à laquelle toute personne pourrait y ajouter de l’information pertinente et ainsi y faire une mise à jour continue, mais je ne crois pas que l’idée trouve preneur au sein de mon groupe. Car le partage du savoir en général, donne une bien meilleur qualité d'enseignement, vue la ressource plus grande.

Selon Denys Lamontagne

La réutilisation de ressources éducatives produites dans le cadre d’une chaîne de production est de loin la pratique la plus courante. Dans une chaîne, les processus sont bien intégrés au système de l’institution et tous ses éléments (images, textes, exercices, vidéos, enregistrements, outils, examens ) sont déposés dans une librairie numérique partagée.

La librairie est au coeur du système et la granularisation des objets, comme par exemple des questions de tests ou des outils de collaboration ou de simulation, est déjà effectuée et ceux-ci s’intègrent rapidement dans les gabarits de présentation, les principes de navigation et les chartes graphiques. Tous les éléments de gestion connexes au système sont déjà en place et n’ont pas besoin d’être réajustés à chaque fois.

La définition des documents peut paraître contraignante, mais les possibilités qu’elle autorise font en sorte qu’elle est plus libératrice que contraignante. En pratique, l'approche consiste à réaliser un modèle de document, à assister les tâches de création du contenu et à automatiser leur mise en forme. Elle permet également de récupérer les documents existants.

Plus le système est utilisé par de nombreux départements ou facultés, plus il devient riche et la productivité du service accrue. Il va de soi que les pratiques et approches didactiques diffèrent selon les domaines et que divers systèmes peuvent avoir été utilisés; aussi certains objets ne peuvent que difficilement passer d’un système à l’autre.

La question en jeu ici est l’intégration de toutes les composantes institutionnelles; si les services aux étudiants et employés sont relativement faciles à coordonner, il en est tout autrement des divers départements et facultés. Le défi est là.

Je trouve dommage que nous soyons incapable de créer une banque de données complètes, parce que certains individus on un égo mal placé. Je vois bien que certain groupe on réussi à produire de belles bases de données éducatives complètes et bien détaillées et ce au sein même de mon centre de formation. Pour ma part, je rêve encore au jour où une telle chose se produira dans mon domaine, mais je crois que ce n’est que pur utopie de le penser

groy

Auteur: groy

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