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Les différentes utilisations des TICS dans l’enseignement

Le monde de l’éducation a beaucoup changé ces dernières décennies. En effet, il y a déjà quelques années, les cours étaient tous magistraux et les élèves restaient assis toute la journée à écouter un enseignant parler. Il n’y avait pas de rétroaction, on ne parlait que d’une religion et les sujets discutés en classe n’intéressaient pas les jeunes. Aujourd’hui, les enseignants font leur possible pour varier le contenu de leur cours, pour faire bouger les jeunes et pour trouver des activités d’apprentissage qui les captivent.

Il y a eu aussi l’arrivée des technologies. Ces technologies ont donné l’accès à des tonnes d’informations nouvelles, ce qui, je crois, a révolutionné le monde de l’enseignement. Il y a beaucoup d’avantages à l’utilisation des TICS et les utilisations que peuvent en faire les enseignants ne sont pas les mêmes que celles des élèves mais tout aussi pratique.

À mon avis, les gens ne sont pas assez informés sur les TICS et ont certaines craintes à les utiliser et je crois que c’est une bénédiction pour l’enseignement. C’est pour cette raison que dans le texte qui suit, il sera question de différentes manières d’utiliser les TICS en enseignement et de solutions de certaines inquiétudes qu’éprouvent les instituteurs pour l’utilisation des technologies dans leur classe.

Différentes manières d’utiliser les TICS en enseignement

Premièrement, les TICS ouvrent un éventail d’informations nouvelles dans les écoles et ce sont d’excellents outils pour les enseignants. Ceux-ci peuvent les utiliser pour monter différents projets avec leurs élèves.

En effet, les jeunes sont capables d’apprendre dès le premier cycle comment

« utiliser l’interface graphique, les logiciels de traitement de texte et de dessin matriciel et vectoriel. Il explore divers cédéroms et effectue des recherches simples sur le Web. Il arrive à utiliser un référentiel de procédures pour se dépanner. Il parvient à expliquer sa démarche, à indiquer les fonctions utilisées et à reconnaître ses réussites et ses difficultés.» (Programme de formation de l’école québécoise, 2006).

Les enseignants peuvent donc donner un sujet de recherche aux élèves par exemple pour un cours d’histoire et ceux-ci peuvent chercher des informations et des images sur Google. Internet donne accès à beaucoup plus d’informations, et ce, plus rapidement que dans une bibliothèque. De plus, les jeunes, étant déjà devant l’écran d’un ordinateur, peuvent écrire le résultat de leur recherche sur Microsoft Word.

Ensuite, l’instituteur peut poursuivre la recherche en demandant à ses étudiants d’organiser un exposé oral à l’aide du logiciel PowerPoint. Encore une fois, puisque le travail de recherche de l’élève est déjà dans l’ordinateur, le jeune aura accès rapidement à son contenu et pourra même aller chercher des images sur le Web.

Les technologies de l’information et de la communication permettent aux enseignants de diversifier le contenu de leurs cours et laissent place à leur imagination. De ce fait, les enseignants peuvent alimenter leurs périodes en montrant des extraits de vidéos éducatifs. Ça peut susciter l’intérêt des élèves qui ont constamment besoin de changement.

De plus, les jeunes d’aujourd’hui ont grandi avec les nouvelles technologies et selon une étude (CEFRIO, génération C), plus les enfants vieillissent, plus ils doivent se servir d’un ordinateur pour effectuer des travaux. Il est donc pertinent d’informer ces enfants dès l’école primaire, à propos de l’utilisation des TICS.

Il existe aussi plusieurs sites et logiciels éducatifs inventés pour la pédagogie éducative dont : http://www.cspi.qc.ca/recit/coffre/competence_tic/ . Ce site propose une panoplie de pages Web consacrées entièrement à l’éducation. Il est très diversifié et ses informations sont claires.

Solutions de certaines inquiétudes qu’éprouvent les instituteurs pour l’utilisation des technologies dans leur classe



Deuxièmement, les enseignants ont des craintes à employer les technologies dans leur pédagogie, et ce, pour plusieurs raisons. Une de ses raisons c’est que :

« c’est la première fois depuis quatre siècles que la structure scolaire telle qu’on la connaît est menacée pour faire place à de nouvelles forment d’interactions entre les enseignants et les élèves » selon l’Association Canadienne d’Éducation de la Langue Française. Le changement déstabilise les gens, car ceux-ci ne savent pas à quoi s’attendre. Certains enseignants craignent les technologies et croient leur métier menacé. Par contre, ils n’ont pas à s’en faire, car :

« Métier de relations humaines, l'enseignement exige donc des interactions humaines, des rapports humains entre des adultes et des enfants. Or, ces rapports sont vraiment humains, c'est-à-dire qu'ils ne se limitent pas du tout à des échanges d'information ou à une formation strictement cognitive, mais passent au contraire par toute la gamme des relations humaines : intellectuelles, certes, mais aussi émotionnelles, affectives, éthiques, politiques (c'est-à-dire liées aux rapports de pouvoir entre les individus), langagières, symboliques, etc. C'est pourquoi l'enseignant doit se présenter en personne et comme une personne lorsqu'il entre en classe pour travailler avec les élèves; il ne peut pas laisser ses émotions, ses valeurs, ses croyances, sa personnalité au vestiaire ou dans la salle des professeurs. En fait, la personne même de l'enseignant devient un moyen du travail interactif. » (ACELF : Association Canadienne d’Éducation de la Langue Française).

Lorsqu’on lit l’extrait du texte de l’ACELF, il est évident que l’enseignant a un grand rôle à jouer auprès des enfants et qu’ils ne sont pas près de disparaître du système scolaire. Les ordinateurs peuvent être d’excellents transmetteurs de connaissance, mais ce ne sont pas eux qui vont poser des questions et évaluer les élèves pour s’assurer qu’ils ont bien compris la matière. Ce ne sont pas plus eux qui vont planifier les cours et préparer le matériel qui s’y rapporte. Les enseignants n’ont donc pas à s’inquiéter pour leur tâche.

Ensuite, certains instituteurs hésitent à intégrer les TICS dans leur enseignement à cause de leur manque de connaissance en la matière. Il est donc primordial que ceux-ci se renseignent à ce sujet auprès de l’expert en informatique de leur école. Celui-ci sera en mesure de former les enseignants à utiliser de nombreux logiciels qui peuvent les aider dans leur pratique.

Une autre chose qui peut freiner l’utilisation des nouvelles technologies de la part des instituteurs c’est que la plupart du temps, cela impliquerait la modification de leur programme, qui prend beaucoup de temps à construire. En effet, monter un cours peut être très long par contre, les TICS peuvent améliorer la pédagogie de l’enseignant et au bout du compte lui fera gagner du temps.

Finalement, j’espère vous avoir éclairé un peu plus sur l’utilisation des TICS et avoir fait disparaître vos craintes par rapport à ce sujet, car ils sont d’excellents outils pédagogiques.

En effet, il a été fascinant de voir à quel point les ordinateurs offrent un éventail de choix d’activités apprentissage. Ils sont un moyen d’accéder rapidement aux informations et sont faciles d’accès. Les enseignants peuvent s’en servir pour aider les élèves à effectuer un travail, pour s’aider à monter ses cours et pour trouver des jeux éducatifs. De plus, il y a du personnel formé pour aider les enseignants à comprendre ces outils technologiques et pour les aider dans leur tâche.

Dans certains pays, les ordinateurs font partie de la fourniture scolaire. Ce n’est pas encore le cas au Québec, mais dans les prochaines décennies, ces appareils pourraient remplacer le traditionnel cahier Canada.

sources:

http://www.cspi.qc.ca/recit/coffre/competence_tic/

http://www.ernwaca.org/panaf/pdf/EduFranco_texte.pdf

http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/41-janvier-2009.php

etu21

Auteur: etu21

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